Le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), a procédé, le jeudi 31 mai 2012, à Abidjan, au lancement de l’ouverture de cinq bureaux urbains dans le District d’Abidjan. Cette décentralisation des activités de délivrance des autorisations et perceptions des redevances, comme l’explique la directrice générale, Mme Viera Irène Assa, peut apporter une solution aux grandes difficultés financières auxquelles est confrontée sa structure. Ce sont les communes d’Abobo, de Yopougon, de Cocody, de Marcory et de Port-Bouët, qui sont concernées.
Car aux dires de Mme Viera, c’est dans ces communes-là que se concentrent majoritairement les utilisateurs. Le but ultime de cette action, est de relever le pouvoir d’achat des sociétaires. Leur mission consistera à instruire les demandes d’autorisation visant l’exploitation des œuvres, à percevoir les droits, à suivre les encaissements et dans le cas échéant, à engager des poursuites judiciaires pour recouvrer les droits. Bien qu’ils soient autonomes, ces bureaux, assure la conférencière, seront encadrés par la direction de la perception et contrôlés par les services compétents du Burida. «C’est une véritable descente dans l’arène qu’effectue le Burida en vue de rapprocher tout son répertoire national des consommateurs d’art, qui ont ainsi l’occasion de l’utiliser en toute quiétude dans le respect de la loi», précise-t-elle.
Elle annonce que ces bureaux urbains seront désormais très regardants sur les cérémonies de mariage, de baptême, d’anniversaires et autres, pendant lesquelles, est jouée de la musique. Le coût de cette décentralisation, va revenir à en croire M. Niamkey, expert comptable de cette structure, à environ 15 millions Fcfa par an. Le Burida espère tirer profit de cette mesure à hauteur de 70 millions Fcfa. Notons que l’inauguration du premier bureau urbain, est prévue pour le 07 juin 2012 à Port-Bouët.
Fabrice Tété
Car aux dires de Mme Viera, c’est dans ces communes-là que se concentrent majoritairement les utilisateurs. Le but ultime de cette action, est de relever le pouvoir d’achat des sociétaires. Leur mission consistera à instruire les demandes d’autorisation visant l’exploitation des œuvres, à percevoir les droits, à suivre les encaissements et dans le cas échéant, à engager des poursuites judiciaires pour recouvrer les droits. Bien qu’ils soient autonomes, ces bureaux, assure la conférencière, seront encadrés par la direction de la perception et contrôlés par les services compétents du Burida. «C’est une véritable descente dans l’arène qu’effectue le Burida en vue de rapprocher tout son répertoire national des consommateurs d’art, qui ont ainsi l’occasion de l’utiliser en toute quiétude dans le respect de la loi», précise-t-elle.
Elle annonce que ces bureaux urbains seront désormais très regardants sur les cérémonies de mariage, de baptême, d’anniversaires et autres, pendant lesquelles, est jouée de la musique. Le coût de cette décentralisation, va revenir à en croire M. Niamkey, expert comptable de cette structure, à environ 15 millions Fcfa par an. Le Burida espère tirer profit de cette mesure à hauteur de 70 millions Fcfa. Notons que l’inauguration du premier bureau urbain, est prévue pour le 07 juin 2012 à Port-Bouët.
Fabrice Tété