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Politique Publié le lundi 4 juin 2012 | Le Mandat

Avant le 18 juin / Ocampo affirme : “Les meurtres les plus sanglants ont été commis par le camp Gbagbo”

© Le Mandat Par EMMA
Crimes commis pendant la période post-électorale : Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo à Abidjan
Samedi 15 octobre 2011. Abidjan. À l’hôtel Tiama (Plateau). Le Procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo a rencontré la presse nationale et internationale.
Avant la comparution de Laurent Gbagbo, le 18 juin prochain, pour une audience de confirmation ou non des charges qui pèsent sur lui, Luis Moreno Ocampo, procureur de la CPI, s’est rendu à Abidjan ce samedi 02 juin. A l’occasion de cette visite il s’est exprimé sur les crimes commis en Côte d’Ivoire.

La prochaine comparution de Laurent Gbagbo, détenu à La Haye, continue de susciter de vives réactions et de nombreuses interrogations. Et c’est pour y répondre, que le procureur Luis Moreno Ocampo, qui était en visite en terre ivoirienne, lors d’une conférence de presse, ce samedi 02 juin, a tenu à apporter des éclaircissements quant à la prochaine comparution de l’ancien président ivoirien le 18 juin. A cet effet, il a précisé que cette comparution s’est faite au regard des preuves présentées par l’enquête. Ainsi donc, « les résultats de l’enquête ont démontré que les plus grandes atrocités ont été commises à la suite de la crise postélectorale de 2010. Ces crimes ont fait près de 3000 morts perpétrés par les forces dirigées par Laurent Gbagbo. De plus, cette période a été déterminée par les juges, qui ont estimé que la gravité des actes commis nécessite d’entamer une procédure judiciaire contre tous ceux qui ont été impliqués.

Surtout que nos enquêtes indexent ceux qui ont la plus grande responsabilité », a-t-il précisé .Et pour ce faire, l’ancien président ivoirien devra répondre de tous ces crimes lors d’une audience de confirmation de charges, a l’issue de laquelle deux options vont être envisagées : « si les charges contre lui sont confirmées, il va entamer son procès, si elles ont infirmées, il sera libre », a-t-il précisé. De plus, il a tenu à réaffirmer l’impartialité de la Cour, puisque lors de cette audience, « aucune des instances telles que l’Onu, aucun gouvernements ne pourront intervenir pour influencer les décisions des juges, qui siègeront en toute impartialité ». De plus, cette visite a été l’occasion pour le procureur de la CPI, qui achève son mandat dans deux semaines, de rencontrer les responsables du FPI. Cela se matérialise par le fait que l’occasion leur sera offerte de participer à cette confirmation de charges.

RUTH KAMONOU
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