Le ministre Patrick Achi est venu, il a vu et il est convaincu qu’il faut absolument se mettre au travail si on veut faire revivre Bouaké, la deuxième ville de Côte d’Ivoire. Et lui-même a compris que cela passe par la réfection de son réseau routier. «Depuis 10 ans, le pays n’a engagé aucun investissement dans la réalisation d’ouvrages à caractère public. Je comprends l’impatience des uns et des autres, mais nous sommes lancés dans un plan important qui portera ses fruits», a-t-il indiqué. Selon des experts de la sécurité routière que nous avons interrogés, Bouaké compte environ 10 accidents plus ou moins importants par semaine. Et l’état des routes est en grande partie responsable de ce fait. Le ministre des Infrastructures économiques qui a séjourné pendant quelques jours dans la capitale du Gbêkê, a sûrement pris la mesure de l’urgence. Car, il s’agit ici de protéger avant tout des vies humaines.
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