Suite à la crise alimentaire qui sévit en ce moment dans le Sahel et qui touche cinq (5) pays, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad et Soudan, une délégation d’organisations sous-régionales est venue à la rencontre du Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Alassane Ouattara. Hier, mardi 5 juin 2012, à Maison de la presse d’Abidjan (MPA), les panélistes de ces organisations ont échangé avec la presse nationale.
A en croire cette délégation composée des représentants du Bureau régional Oxfam, de la Confédération paysanne du Faso, de la Biltal Marobe des pasteurs et éleveurs de l’Afrique de l’Ouest et de l’Association nationale des organisations des produits agricoles de Côte d’Ivoire (Anopaci), il y a urgence au regard de la grave crise céréalière constatée dans le Sahel et l’Afrique de l’Ouest. Le coordonateur régional de la ‘’Compagne Cultivons’’, Eric Hazard a expliqué que la crise alimentaire reste multiforme. Car, dit-il, au Mali par exemple, le prix du mil a été multiplié par deux au Burkina Faso. Pour lui, la crise alimentaire résulte de la détérioration des termes de l’échange entre éleveurs et agriculteurs. Selon le président du Conseil d’administration, Biltal Marobe, des pasteurs et éleveurs d’Afrique de l’Ouest, Idrissa Bi Hayatou, cette crise alimentaire est accentuée par le conflit armé au Mali, à la tension religieuse et à la présence de la secte Boko Haram au Nigeria. «Les animaux sont devenus faibles.
Si rien n’est fait dans quelques jours, ils vont mourir», a-t-il révélé. Quant à Bassiaka Dao, président de la Confédération paysanne du Faso, il a affirmé que trois (3) millions de Burkinabé ont manqué de nourriture au cours de cette année. «Nous sommes venus en Côte d’Ivoire pour interpeller le président en exercice de la CEDEAO, le président Alassane Ouattara, pour lui dire qu’une catastrophe alimentaire se prépare dans le Sahel et dans l’Afrique de l’Ouest. Et qu’il faut prendre des mesures urgentes», a lancé Bassiaka Dao. Le lundi 4 juin dernier, cette délégation a été reçue par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, qui a promis d’être leur porte-voix auprès du président Alassane Ouattara.
Patrick Krou
A en croire cette délégation composée des représentants du Bureau régional Oxfam, de la Confédération paysanne du Faso, de la Biltal Marobe des pasteurs et éleveurs de l’Afrique de l’Ouest et de l’Association nationale des organisations des produits agricoles de Côte d’Ivoire (Anopaci), il y a urgence au regard de la grave crise céréalière constatée dans le Sahel et l’Afrique de l’Ouest. Le coordonateur régional de la ‘’Compagne Cultivons’’, Eric Hazard a expliqué que la crise alimentaire reste multiforme. Car, dit-il, au Mali par exemple, le prix du mil a été multiplié par deux au Burkina Faso. Pour lui, la crise alimentaire résulte de la détérioration des termes de l’échange entre éleveurs et agriculteurs. Selon le président du Conseil d’administration, Biltal Marobe, des pasteurs et éleveurs d’Afrique de l’Ouest, Idrissa Bi Hayatou, cette crise alimentaire est accentuée par le conflit armé au Mali, à la tension religieuse et à la présence de la secte Boko Haram au Nigeria. «Les animaux sont devenus faibles.
Si rien n’est fait dans quelques jours, ils vont mourir», a-t-il révélé. Quant à Bassiaka Dao, président de la Confédération paysanne du Faso, il a affirmé que trois (3) millions de Burkinabé ont manqué de nourriture au cours de cette année. «Nous sommes venus en Côte d’Ivoire pour interpeller le président en exercice de la CEDEAO, le président Alassane Ouattara, pour lui dire qu’une catastrophe alimentaire se prépare dans le Sahel et dans l’Afrique de l’Ouest. Et qu’il faut prendre des mesures urgentes», a lancé Bassiaka Dao. Le lundi 4 juin dernier, cette délégation a été reçue par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, qui a promis d’être leur porte-voix auprès du président Alassane Ouattara.
Patrick Krou
