Bouaké, Le ministère des Infrastructures économiques a décidé de confier désormais la gestion des pompes hydrauliques villageoises aux femmes pour réparer, selon Patrick Achi, une injustice faite aux femmes à qui incombe la tâche de recherche d’eau dans le ménage en milieu rural.
Mardi à l’occasion du lancement des activités de la Cellule nationale des comités de gestion des points d’eau à Bamoro, à 12 km au nord de Bouaké sur l’axe reliant Katiola, le ministre Patrick Achi a expliqué que la féminisation de la gestion des pompes hydrauliques va réduire les problèmes de fonctionnement des pompes du fait du manque d’outils de rechange.
"Le paradoxe, c’est que les femmes ne sont associées en rien dans la gestion des pompes villageoises qui est l’affaire des hommes qui, parce qu’ils n’ont pas la corvée de l’eau, trouvent le moyen de considérer qu’on peut faire de l’argent de la maintenance un usage que de le conserver pour réparer les pompes", a indiqué le ministre des Infrastructures économiques.
Selon lui, l’option de la féminisation de la gestion des pompes hydrauliques villageoises à motricité humaine vient apporter une réponse à l’injustice faite aux femmes en milieu rural et rationaliser l’eau, une denrée qui se raréfie aujourd’hui.
La présidente de la Cellule nationale des comités de gestion des points d’eau, Madeleine Acko Sopi, a pris l’engagement de trouver rapidement des solutions à la défaillance des pompes en vue de rendre plus efficiente et plus opérationnelle la gestion de l’eau.
Marraine de la cérémonie de lancement des activités de la Cellule, la première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a relevé que la féminisation de la gestion des points d’eau en milieu rural témoigne de la volonté de la Côte d’Ivoire de promouvoir une plus grande implication des femmes dans le tissu économique
"La femme et l’eau sont sources de vie. C’est pourquoi, les femmes connaissent mieux que quiconque l’importance de l’eau au quotidien", a déclaré Mme Ouattara, avant d’ajouter que, "dans les villes et villages du pays, les femmes ont une gestion méthodique de ce bien précieux pour leurs foyers".
Selon le ministère des Infrastructures environ 8.000 pompes hydrauliques sont à installer dans 5.000 villages sur l’ensemble du territoire national, pour un coût de 80 milliards de FCFA dans ce secteur où beaucoup reste à faire, a souligné Patrick Achi.
(AIP)
Mardi à l’occasion du lancement des activités de la Cellule nationale des comités de gestion des points d’eau à Bamoro, à 12 km au nord de Bouaké sur l’axe reliant Katiola, le ministre Patrick Achi a expliqué que la féminisation de la gestion des pompes hydrauliques va réduire les problèmes de fonctionnement des pompes du fait du manque d’outils de rechange.
"Le paradoxe, c’est que les femmes ne sont associées en rien dans la gestion des pompes villageoises qui est l’affaire des hommes qui, parce qu’ils n’ont pas la corvée de l’eau, trouvent le moyen de considérer qu’on peut faire de l’argent de la maintenance un usage que de le conserver pour réparer les pompes", a indiqué le ministre des Infrastructures économiques.
Selon lui, l’option de la féminisation de la gestion des pompes hydrauliques villageoises à motricité humaine vient apporter une réponse à l’injustice faite aux femmes en milieu rural et rationaliser l’eau, une denrée qui se raréfie aujourd’hui.
La présidente de la Cellule nationale des comités de gestion des points d’eau, Madeleine Acko Sopi, a pris l’engagement de trouver rapidement des solutions à la défaillance des pompes en vue de rendre plus efficiente et plus opérationnelle la gestion de l’eau.
Marraine de la cérémonie de lancement des activités de la Cellule, la première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a relevé que la féminisation de la gestion des points d’eau en milieu rural témoigne de la volonté de la Côte d’Ivoire de promouvoir une plus grande implication des femmes dans le tissu économique
"La femme et l’eau sont sources de vie. C’est pourquoi, les femmes connaissent mieux que quiconque l’importance de l’eau au quotidien", a déclaré Mme Ouattara, avant d’ajouter que, "dans les villes et villages du pays, les femmes ont une gestion méthodique de ce bien précieux pour leurs foyers".
Selon le ministère des Infrastructures environ 8.000 pompes hydrauliques sont à installer dans 5.000 villages sur l’ensemble du territoire national, pour un coût de 80 milliards de FCFA dans ce secteur où beaucoup reste à faire, a souligné Patrick Achi.
(AIP)
