Bouaké/ Centre des femmes malades mentales: Mme Ouattara offre du matériel de 33 million

Le train de la charité conduit par la Première Dame a marqué une halte, hier, à Bouaké. Au centre de réinsertion de femmes malades mentales guéries as au quartier Belle Ville II, l'épouse du chef de l’Etat a offert aux 42 pensionnaires et leurs 16 enfants, des dons en vivres et non vivres d’une valeur de 33 millions de FCFA. Le don se compose entre autres, de sacs de riz, de brouettes, matériels de couture, appareils électroménagers, de matériels divers ...Cet élan de cœur a eu lieu au cours de l’inauguration du centre, en présence du ministre de la Famille et de la Femme, Raymonde Coffi et de l’Archevêque métropolitain, Mgr Paul Ahouanan. Ouvert le 1er avril 2010, le centre a été porté sur les fonts baptismaux par l’Association Saint Camille, grâce à l’ONG Suisse Acta. Pour Dominique Ouattara, il s’agit de soutenir les femmes affaiblies par la maladie et la pauvreté. «Ce centre est pour moi tout un symbole. Il incarne la volonté des femmes de vaincre les difficultés de la vie. Par ma présence ici, je veux marquer ma solidarité à l’égard de toutes les femmes qui se battent contre la maladie et contre toutes formes de discriminations à l'égard des femmes. J’encourage fortement la création des centres déformation et d’éducation féminine et tout particulièrement, le centre de réinsertion des femmes malades mentales de Belle ville », a-t-elle indiqué. Aux heureuses bénéficiaires, elle a demandé de l’abnégation dans l’apprentissage des métiers. «Je sais que vous travaillez avec beaucoup d’abnégation. Pour ma part, je vous fais confiance et sachez que vous pourrez compter sur mon soutien », a rassuré la Première Dame. Grégoire A., le fondateur de l’association Saint Camille a sollicité une aide permanente du programme alimentaire mondial, car ces “pensionnaires sont des personnes vulnérables”. Selon lui, les raisons de construction de la maison d'accueil, est une réponse aux détresses des malades mentales parfois enchaînées durant des mois par leurs proches.