Le 16ème sommet de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) s’est tenu hier mercredi 6 juin 2012, à Lomé, capitale du Togo, en présence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara. Au centre des échanges, trois points majeurs : la prévention de la crise alimentaire, la crise au Mali et le processus de mise en œuvre des mécanismes de l’intégration économique entre les Etats-membres.
Si pour le premier et le troisième point, les chefs d’Etat ont convenu de poursuivre les efforts, la question de la crise malienne met en difficulté le plan stratégique de développement. Celle-ci est si préoccupante que Faure Gnassingbé, président en exercice de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), reconduit par acclamations par l’ensemble des participants, s’est montré très décisif à l’ouverture dudit sommet. «Il nous appartient de nous préparer d’ores et déjà à faire face à des situations de crise encore plus aiguës que celles que nous avons connues jusqu’ici», relève Jeune Afrique (http://www.jeuneafrique.com), dans édition en ligne d’hier mercredi 6 juin 2012. Selon le communiqué final publié sur le site ‘’http://www.republicoftogo.com’’ qui a sanctionné le sommet, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont relevé la résilience de l’activité économique dans l’Union, en dépit du contexte interne et externe difficile. Ils ont noté que les perspectives macroéconomiques apparaissent favorables.
S’agissant de la question alimentaire, l’UEMOA s’est inquiétée de l’incidence de la forte baisse des récoltes de la campagne agricole 2011-2012 sur la sécurité alimentaire, notamment dans les pays de l’hinterland. Organisation à caractère économique et financière, l’Union entend aussi jouer un rôle politique. Ainsi, sur les crises qui secouent le Mali et la Guinée Bissau, les participants ont condamné les coups d’Etat miliaires, mais se sont déclarés encouragés par les progrès réalisés dans le processus de normalisation politique au Mali. En Guinée Bissau, ils ont demandé à la classe politique de «tout mettre en œuvre pour préserver les acquis démocratiques, la paix et la cohésion sociale». Sur les questions de sécurité, l’Union s’est inquiétée de la situation au Sahel, de la multiplication des attaques armées, de la prolifération des armes, ainsi que des actes terroristes. Si l’on s’en tient à la presse togolaise, principalement à ‘’L`Araignée’’, la crise malienne a complètement noyé les questions relevant de l’économie et du développement
HK
Si pour le premier et le troisième point, les chefs d’Etat ont convenu de poursuivre les efforts, la question de la crise malienne met en difficulté le plan stratégique de développement. Celle-ci est si préoccupante que Faure Gnassingbé, président en exercice de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), reconduit par acclamations par l’ensemble des participants, s’est montré très décisif à l’ouverture dudit sommet. «Il nous appartient de nous préparer d’ores et déjà à faire face à des situations de crise encore plus aiguës que celles que nous avons connues jusqu’ici», relève Jeune Afrique (http://www.jeuneafrique.com), dans édition en ligne d’hier mercredi 6 juin 2012. Selon le communiqué final publié sur le site ‘’http://www.republicoftogo.com’’ qui a sanctionné le sommet, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont relevé la résilience de l’activité économique dans l’Union, en dépit du contexte interne et externe difficile. Ils ont noté que les perspectives macroéconomiques apparaissent favorables.
S’agissant de la question alimentaire, l’UEMOA s’est inquiétée de l’incidence de la forte baisse des récoltes de la campagne agricole 2011-2012 sur la sécurité alimentaire, notamment dans les pays de l’hinterland. Organisation à caractère économique et financière, l’Union entend aussi jouer un rôle politique. Ainsi, sur les crises qui secouent le Mali et la Guinée Bissau, les participants ont condamné les coups d’Etat miliaires, mais se sont déclarés encouragés par les progrès réalisés dans le processus de normalisation politique au Mali. En Guinée Bissau, ils ont demandé à la classe politique de «tout mettre en œuvre pour préserver les acquis démocratiques, la paix et la cohésion sociale». Sur les questions de sécurité, l’Union s’est inquiétée de la situation au Sahel, de la multiplication des attaques armées, de la prolifération des armes, ainsi que des actes terroristes. Si l’on s’en tient à la presse togolaise, principalement à ‘’L`Araignée’’, la crise malienne a complètement noyé les questions relevant de l’économie et du développement
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