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Afrique Publié le jeudi 7 juin 2012 | AIP

Crise malienne : L’UEMOA va saisir L’ONU pour "un recours à la force" (Ouattara)

© AIP Par Aristide
Assemblées annuelles de la BAD en Tanzanie: l`ouverture des travaux
Jeudi 31 mai 2012. Arusha (Tanzanie). Le Président de la République de Côte d`Ivoire, SEM. Alassane Ouattara et son homologue tanzanien, SEM Kikwete, en compagnie de nombreux autres chefs d`Etat et de gouvernements, assistent aux travaux des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement et du Fonds africain de développement
Abidjan, L’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA) va saisir le Conseil de sécurité de l’Onu, pour "un recours à la force", dans le cadre de la résolution de la crise malienne, a annoncé le président ivoirien Alassane Ouattara.

"Nous avons décidé de demander au Conseil de Sécurité de l’ONU d’intervenir sous le chapitre 7, c’est-à-dire le recours à la force’’, pour "rétablir l’intégrité territoriale" du Mali, a déclaré, mercredi, M. Ouattara, de retour de Lomé (Togo), où il venait de prendre part, le même jour, au sommet annuel de l’UEMOA.

Cette décision, a-t-il précisé, a été prise lors d'une réunion de la conférence des chefs d'Etat de l'UEMOA, en marge du sommet annuel de l'organisation, à laquelle a participé le président congolais, Dénis Sassou N'guesso, président en exercice du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine (UA).

Pour Alassane Ouattara, également président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le Mali constitue un "pays essentiel" dans la sous-région, mais surtout au sein de l’UEMOA, dont les perspectives de croissance économique, estimées à 6% cette année, sont "encourageantes".

Le Mali est confronté depuis ces derniers mois à une crise née de l’occupation de sa partie septentrionale, l’Azawad, par une rébellion sécessionniste revendiquant son indépendance. Une situation qui s’est aggravée suite au renversement, le 22 mars, du régime du Président Amadou Toumani Touré, par des militaires, qui finissent par rendre le pouvoir aux civils, grâce à un "accord-cadre" signé le 7 avril entre eux et la CEDEAO.

(AIP)
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