A l’issue de près de 7h de travaux à huis clos, les chefs d’Etat et de gouvernement , dans le communiqué final, ont d’abord félicité le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara pour avoir remis la Côte d’Ivoire, un pays leader de l’Uemoa, sur les rails du développement : «La Conférence a félicité son Excellence monsieur Alassane Ouattara ainsi que le gouvernement ivoirien pour les résultats remarquables enregistrés dans la normalisation de la situation politique et sécuritaire ainsi que pour la reprise rapide des activités économiques et bancaires. Elle l’a encouragé à poursuivre les initiatives prises, dans le cadre du processus de Dialogue-vérité et réconciliation et les actions engagées pour la relance de l’économie ivoirienne» a dit le communiqué. La Conférence des chefs d’Etat s’est ensuite intéressée au problème sécuritaire dans l’espace de l’union en s’inquiétant d’entrée «de la multiplication des attaques armées et de la prolifération des armes ainsi que des actes de terrorisme dans la sous-région, plus particulièrement dans la zone sahélo-saharienne. Ce qui entrave, selon le communiqué «des efforts de développement et de libre circulation des personnes et des biens». Les chefs d’Etat de l’Uemoa, malgré «le contexte interne et externe difficile», ont affirmé que «les perspectives macro-économiques apparaissent favorables». Dès lors, ils ont dit leur volonté de trouver de meilleures stratégies pour « la mobilisation de financement en faveur du développement sous l’autorité du président Alassane Ouattara». Concernant la situation alimentaire dans l’espace, la Conférence s’est inquiétée « de l’incidence de la forte baisse des récoltes dans la période 2011-2012 sur la sécurité alimentaire, notamment dans les pays de l’hinterland ». La situation du Vih/sida dans la sous-région a aussi retenu l’attention des chefs d’Etat. Ils ont appelé au développement de pôles sous régionaux de recherche pour l’élimination de cette pandémie à l’horizon 2015 de la forme de transmission mère-enfant et pour qu’en Afrique, on ne meure plus du Sida.
François Konan
François Konan