Daniel Boni Claverie au nom de la plateforme « agir pour la paix et la nation » (APN)
‘’Que les responsabilités soient situées le plus rapidement’’
« L’APN a appris de sources officielles l’attaque perpétrée par des éléments armés non identifiés, contre une patrouille conjointe Onuci-FRCI, en mission de sécurisation entre les villages de Para et de Nigré dans la sous-préfecture de Grabo faisant 7 tués parmi les casques bleus nigériens, 3 chez les FRCI, et un nombre de civils non encore précisé. L’APN se désole de ce que cette attaque contribue non seulement à accroitre le désarroi des populations de cette région, mais favorise la dislocation des communautés villageoises déjà marquées par les profonds traumatismes dus aux violences exercées contre elles durant cette crise. Celles-ci en effet, sont contraintes à l’exode vers la forêt ou les camps de réfugiés encore nombreux dans cette zone. Ces faits alourdissent l’atmosphère sociopolitique nationale déjà délétère et constituent un recul manifeste quant aux efforts de normalisation déployés par l’ensemble des acteurs politiques depuis plusieurs mois. C’est pourquoi, la Plateforme Agir pour La Paix et la Nation-APN, veut par la présente déclaration :
• Marquer son indignation face à de tels actes posés à un moment où les Ivoiriens, épuisés par une crise sociopolitique particulièrement dévastatrice, aspirent à une paix véritable pour engager la réconciliation et la reconstruction nationale.
• Exprimer sa profonde tristesse face aux pertes en vies humaines enregistrées et présenter ses condoléances à l’Onuci, aux familles des victimes nigériennes et à celles de nos compatriotes.
• Condamner avec la dernière énergie ces attaques.
• Réaffirmer sa compassion et sa solidarité aux populations de l’Ouest affectées par ce drame.
• Demander qu’une enquête impartiale soit diligentée, afin d’identifier ces bandes armées qui sèment l’insécurité et compromettent le retour à la normale dans l’ouest du pays.
• Souhaiter que les responsabilités soient situées le plus rapidement possible afin que cessent les spéculations qui ne reposent pour le moment sur aucune preuve tangible.
Par la même occasion, l’APN regrette l’arrestation en territoire étranger d’un ancien ministre de la République, M. Lida Kouassi; marque sa surprise face aux conditions et à la rapidité de son extradition qui ne lui ont pas permis de faire appel. Souhaite que la lumière soit faite le plus rapidement possible sur cette affaire et que les résultats des enquêtes soient portés à la connaissance du public pour une meilleure appréciation de la situation ».
M. Koné Yacourwa, Délégué National chargé de l’énergie et du développement durable de Lider
‘’Il faut un désarmement effectif transfrontalier de toutes les bandes armées qui y sévissent’’
«Lider condamne fermement ces actes répréhensibles qui sont de nature à remettre sérieusement en cause la fragile paix en construction en ce moment. Lider tient à rappeler que les populations ne pourront retrouver véritablement la tranquillité qu’à travers un processus de paix et de dialogue entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, Lider appelle vivement l’ensemble des acteurs politiques à créer un environnement favorable au retour de la convivialité et de la fraternité entre les Ivoiriens. Au gouvernement, Lider demande de tout mettre en œuvre pour la protection des vies et des biens des populations. Aux familles de toutes les victimes, Lider apporte sa compassion tout en espérant que pour une fois la lumière sera sincèrement faite sur cette autre affaire. LIDER exhorte également les instances compétentes à coordonner les efforts dans l’Afrique de l’Ouest pour obtenir un désarmement effectif transfrontalier de toutes les bandes armées qui y sévissent. Au Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, Lider adresse ses condoléances et le prie de les transmettre au contingent nigérien et à toutes les forces onusiennes. »
Pr Angui Pascal, secrétaire général du MFA :
‘’Ce n’est pas normal qu’on les attaque’’
«Ça ne peut être que des sentiments de tristesse. Ce sont des Forces onusiennes. Comme le nom l’indique, ce sont des forces impartiales. Elles sont venues pour assurer la paix et aider la Côte d’Ivoire à réussir le processus de réconciliation et de reconstruction. Ce n’est pas normal qu’on les attaque. Nous allons leur rendre hommage ».
Joël N’Guessan, porte-parole du RDR :
« Le gouvernement prendra des mesures appropriées pour mettre fin à cela »
« C’est déplorable. On sort d’une grave crise. La communauté internationale vient pour nous apporter un appui. Et puis des individus sous le prétexte de vouloir déstabiliser le régime du président Ouattara s’en prennent aux Forces onusiennes. C’est la première fois que cela se passe. Comme quoi, les ennemis de la Côte d’Ivoire sont toujours animés de leur sale dessein. Au niveau du RDR, nous souhaitons que le gouvernement prenne des mesures rigoureuses pour mettre fin à ce genre d’actes. Je pense que les premières décisions qui ont consisté à fermer les frontières vont permettre de booster hors de notre territoire les terroristes. Tous ceux qui pensent qu’ils vont pouvoir déstabiliser le pouvoir du président Ouattara par ce genre d’actes se trompent totalement parce que je suis convaincu que le gouvernement prendra des mesures appropriées pour mettre fin à cela ».
Alphonse Djédjé Madi, secrétaire général du PDCI :
‘’Ce n’est pas dans la violence que nous allons vivre en permanence’’
« Ce sont des actes à condamner. Il faut que la Côte d’Ivoire aille résolument vers la paix et chacun doit faire un effort sur lui-même pour conforter cette recherche de la paix. Ce n’est pas dans la violence que nous allons vivre en permanence, ce n’est pas dans la violence qu’on va essayer de se retrouver pour bâtir notre pays. On a connu une phase difficile, faisons en sorte que ce soit une parenthèse malheureuse dans notre vie nationale et allons à la paix, quoique cela nous coûte. Tous les Ivoiriens devraient le comprendre quels que soient les dégâts subis. Il faut condamner toute reprise de la violence. Pourquoi voulez-vous que j’accuse des gens, alors que je suis à mille lieues de l’endroit où l’attaque a eu lieu ? Je ne suis pas chargé de l’enquête, je ne sais pas qui a attaqué. Je demande seulement aux Ivoiriens de se réconcilier et d’éviter la violence ».
Yao Séraphin, président de la JUDPCI :
‘’Les auteurs de cette attaque doivent être poursuivis jusque dans leur dernier retranchement’’
«C’est vraiment dommage. C’est un acte abominable qu’il faut condamner avec la plus grande détermination. Au moment où les Ivoiriens aspirent à une Côte d’Ivoire de paix pour renouer avec le développement, cette attaque n’est pas justifiée. C’est pourquoi nous la condamnons avec la dernière énergie. Les auteurs de cette attaque doivent être poursuivis jusque dans leur dernier retranchement. J’invite donc le gouvernement à prendre ses responsabilités en sécurisant l’Ouest du pays. C’est un signal aussi pour montrer que les miliciens pro-Gbagbo sont encore là et que tout le monde dans la synergie doivent mettre fin à ces attaques pour penser au développement de notre nation ».
Guéhoun Augustin, secrétaire national au FPI:
‘’Ça ne fait que confirmer et aggraver notre crainte quant à l’insécurité’’
«Cette situation ne m’inspire rien du tout. Qui les a envoyés à l’ouest ? C’est à la personne qu’il faut poser la question. Ça ne fait que confirmer et aggraver notre crainte quant à l’insécurité. Même l’Onu n’est plus en sécurité en Côte d’Ivoire. Donc, nous prenons acte que l’insécurité est érigé en règle par le pouvoir actuel ».
Recueillis par Olivier Dion et Touré Abdoulaye
‘’Que les responsabilités soient situées le plus rapidement’’
« L’APN a appris de sources officielles l’attaque perpétrée par des éléments armés non identifiés, contre une patrouille conjointe Onuci-FRCI, en mission de sécurisation entre les villages de Para et de Nigré dans la sous-préfecture de Grabo faisant 7 tués parmi les casques bleus nigériens, 3 chez les FRCI, et un nombre de civils non encore précisé. L’APN se désole de ce que cette attaque contribue non seulement à accroitre le désarroi des populations de cette région, mais favorise la dislocation des communautés villageoises déjà marquées par les profonds traumatismes dus aux violences exercées contre elles durant cette crise. Celles-ci en effet, sont contraintes à l’exode vers la forêt ou les camps de réfugiés encore nombreux dans cette zone. Ces faits alourdissent l’atmosphère sociopolitique nationale déjà délétère et constituent un recul manifeste quant aux efforts de normalisation déployés par l’ensemble des acteurs politiques depuis plusieurs mois. C’est pourquoi, la Plateforme Agir pour La Paix et la Nation-APN, veut par la présente déclaration :
• Marquer son indignation face à de tels actes posés à un moment où les Ivoiriens, épuisés par une crise sociopolitique particulièrement dévastatrice, aspirent à une paix véritable pour engager la réconciliation et la reconstruction nationale.
• Exprimer sa profonde tristesse face aux pertes en vies humaines enregistrées et présenter ses condoléances à l’Onuci, aux familles des victimes nigériennes et à celles de nos compatriotes.
• Condamner avec la dernière énergie ces attaques.
• Réaffirmer sa compassion et sa solidarité aux populations de l’Ouest affectées par ce drame.
• Demander qu’une enquête impartiale soit diligentée, afin d’identifier ces bandes armées qui sèment l’insécurité et compromettent le retour à la normale dans l’ouest du pays.
• Souhaiter que les responsabilités soient situées le plus rapidement possible afin que cessent les spéculations qui ne reposent pour le moment sur aucune preuve tangible.
Par la même occasion, l’APN regrette l’arrestation en territoire étranger d’un ancien ministre de la République, M. Lida Kouassi; marque sa surprise face aux conditions et à la rapidité de son extradition qui ne lui ont pas permis de faire appel. Souhaite que la lumière soit faite le plus rapidement possible sur cette affaire et que les résultats des enquêtes soient portés à la connaissance du public pour une meilleure appréciation de la situation ».
M. Koné Yacourwa, Délégué National chargé de l’énergie et du développement durable de Lider
‘’Il faut un désarmement effectif transfrontalier de toutes les bandes armées qui y sévissent’’
«Lider condamne fermement ces actes répréhensibles qui sont de nature à remettre sérieusement en cause la fragile paix en construction en ce moment. Lider tient à rappeler que les populations ne pourront retrouver véritablement la tranquillité qu’à travers un processus de paix et de dialogue entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, Lider appelle vivement l’ensemble des acteurs politiques à créer un environnement favorable au retour de la convivialité et de la fraternité entre les Ivoiriens. Au gouvernement, Lider demande de tout mettre en œuvre pour la protection des vies et des biens des populations. Aux familles de toutes les victimes, Lider apporte sa compassion tout en espérant que pour une fois la lumière sera sincèrement faite sur cette autre affaire. LIDER exhorte également les instances compétentes à coordonner les efforts dans l’Afrique de l’Ouest pour obtenir un désarmement effectif transfrontalier de toutes les bandes armées qui y sévissent. Au Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, Lider adresse ses condoléances et le prie de les transmettre au contingent nigérien et à toutes les forces onusiennes. »
Pr Angui Pascal, secrétaire général du MFA :
‘’Ce n’est pas normal qu’on les attaque’’
«Ça ne peut être que des sentiments de tristesse. Ce sont des Forces onusiennes. Comme le nom l’indique, ce sont des forces impartiales. Elles sont venues pour assurer la paix et aider la Côte d’Ivoire à réussir le processus de réconciliation et de reconstruction. Ce n’est pas normal qu’on les attaque. Nous allons leur rendre hommage ».
Joël N’Guessan, porte-parole du RDR :
« Le gouvernement prendra des mesures appropriées pour mettre fin à cela »
« C’est déplorable. On sort d’une grave crise. La communauté internationale vient pour nous apporter un appui. Et puis des individus sous le prétexte de vouloir déstabiliser le régime du président Ouattara s’en prennent aux Forces onusiennes. C’est la première fois que cela se passe. Comme quoi, les ennemis de la Côte d’Ivoire sont toujours animés de leur sale dessein. Au niveau du RDR, nous souhaitons que le gouvernement prenne des mesures rigoureuses pour mettre fin à ce genre d’actes. Je pense que les premières décisions qui ont consisté à fermer les frontières vont permettre de booster hors de notre territoire les terroristes. Tous ceux qui pensent qu’ils vont pouvoir déstabiliser le pouvoir du président Ouattara par ce genre d’actes se trompent totalement parce que je suis convaincu que le gouvernement prendra des mesures appropriées pour mettre fin à cela ».
Alphonse Djédjé Madi, secrétaire général du PDCI :
‘’Ce n’est pas dans la violence que nous allons vivre en permanence’’
« Ce sont des actes à condamner. Il faut que la Côte d’Ivoire aille résolument vers la paix et chacun doit faire un effort sur lui-même pour conforter cette recherche de la paix. Ce n’est pas dans la violence que nous allons vivre en permanence, ce n’est pas dans la violence qu’on va essayer de se retrouver pour bâtir notre pays. On a connu une phase difficile, faisons en sorte que ce soit une parenthèse malheureuse dans notre vie nationale et allons à la paix, quoique cela nous coûte. Tous les Ivoiriens devraient le comprendre quels que soient les dégâts subis. Il faut condamner toute reprise de la violence. Pourquoi voulez-vous que j’accuse des gens, alors que je suis à mille lieues de l’endroit où l’attaque a eu lieu ? Je ne suis pas chargé de l’enquête, je ne sais pas qui a attaqué. Je demande seulement aux Ivoiriens de se réconcilier et d’éviter la violence ».
Yao Séraphin, président de la JUDPCI :
‘’Les auteurs de cette attaque doivent être poursuivis jusque dans leur dernier retranchement’’
«C’est vraiment dommage. C’est un acte abominable qu’il faut condamner avec la plus grande détermination. Au moment où les Ivoiriens aspirent à une Côte d’Ivoire de paix pour renouer avec le développement, cette attaque n’est pas justifiée. C’est pourquoi nous la condamnons avec la dernière énergie. Les auteurs de cette attaque doivent être poursuivis jusque dans leur dernier retranchement. J’invite donc le gouvernement à prendre ses responsabilités en sécurisant l’Ouest du pays. C’est un signal aussi pour montrer que les miliciens pro-Gbagbo sont encore là et que tout le monde dans la synergie doivent mettre fin à ces attaques pour penser au développement de notre nation ».
Guéhoun Augustin, secrétaire national au FPI:
‘’Ça ne fait que confirmer et aggraver notre crainte quant à l’insécurité’’
«Cette situation ne m’inspire rien du tout. Qui les a envoyés à l’ouest ? C’est à la personne qu’il faut poser la question. Ça ne fait que confirmer et aggraver notre crainte quant à l’insécurité. Même l’Onu n’est plus en sécurité en Côte d’Ivoire. Donc, nous prenons acte que l’insécurité est érigé en règle par le pouvoir actuel ».
Recueillis par Olivier Dion et Touré Abdoulaye