Les administrés du maire Adama Toungara résidant à la grande gare d’Abobo dans le périmètre du glacier de la cité, au dépôt 9 de la Sotra, au PK 18 et les quartiers jouxtant Anyama sont en courroux contre les élus RDR de cette cité. Depuis novembre 2011, elles sont confrontées à des coupures intempestives d’électricité, sans la moindre information.
Elles habitent des quartiers faisant partie de la commune d’Abobo et dénommés Grande gare, Glacier, Dépôt 9 de la Sotra, PK 18 et des quartiers qui font frontière avec la cité de la cola, Anyama. Leur calvaire a commencé, disent-elles, depuis novembre 2011 et il continue à ce jour. Aussi ces populations s’interrogent puisqu’elles n’ont pas d’interlocuteurs à ce niveau. Elles sont confrontées à des coupures intempestives d’électricité qui perdurent. Qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qu’il faut faire ? Autant de questions toujours sans réponses. Selon, les plaignants, sous le régime hier de Laurent Gbagbo, ce genre de perturbations de la distribution d’électricité faisait l’objet de communications à la télévision nationale, à la radio et dans certains journaux. Mais tel n’est pas le cas aujourd’hui avec le nouveau pouvoir, alors que la commune d’Abobo a payé un lourd tribut à la crise postélectorale d’avril 2011. Ces populations meurtries dans leur chair ne comprennent pas ce calvaire qui leur est imposé, alors que le ministre de l’Energie et des Mines du gouvernement Ouattara est de surcroit le premier magistrat de la commune d’Abobo. En plus, la cité martyre compte six élus locaux RDR : Adama Toungara, Karamoko Yayoro, Affoussy Bamba, Kandia Camara et autres supposés parler sans intermédiaire au Président de la République pour que leur problème soit rapidement résolu. Mais que nenni. Les plaignants mettent en avant comme arguments, la période des examens scolaires. La période d’interruption de l’électricité intervenant chaque soir de 20 h à 21 h et de 22 h à 23 h ou quelquefois au petit matin. A ce rythme, bonjour les échecs aux examens scolaires de fin d’année, crient les parents d’élèves révoltés. «Que disent nos élus ?», nous a interpellé un parent d’élèves. Pis, poursuit un agent du ministère de la Communication habitant la commune, aucune information à la télé depuis Novembre 2011 pour les résidents des quartiers cités plus haut. Pas de suivi des matches des Eléphants pour les éliminatoires de la Coupe du monde au Brésil. Il en est de même de l’Euro 2012. «Abobo est coupée du monde», a dénoncé un autre administré du maire Adama Toungara. En ces périodes d’insécurité, a ajouté notre interlocuteur, les braquages, agressions et vols sont monnaie courante dans leurs quartiers qui baignent dans la pénombre quand tombe la nuit. Ce qui révolte le plus ces populations, c’est le fait que les informations sur les voyages et retours du président de la République, Alassane Ouattara ne leur parviennent plus. Elles crient à l’abandon et n’écartent pas dans les jours à venir un probable recours aux marches et sit-in pour crier leur colère ! Rififi à l’horizon à Abobo.
Maxime Wangué
Elles habitent des quartiers faisant partie de la commune d’Abobo et dénommés Grande gare, Glacier, Dépôt 9 de la Sotra, PK 18 et des quartiers qui font frontière avec la cité de la cola, Anyama. Leur calvaire a commencé, disent-elles, depuis novembre 2011 et il continue à ce jour. Aussi ces populations s’interrogent puisqu’elles n’ont pas d’interlocuteurs à ce niveau. Elles sont confrontées à des coupures intempestives d’électricité qui perdurent. Qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qu’il faut faire ? Autant de questions toujours sans réponses. Selon, les plaignants, sous le régime hier de Laurent Gbagbo, ce genre de perturbations de la distribution d’électricité faisait l’objet de communications à la télévision nationale, à la radio et dans certains journaux. Mais tel n’est pas le cas aujourd’hui avec le nouveau pouvoir, alors que la commune d’Abobo a payé un lourd tribut à la crise postélectorale d’avril 2011. Ces populations meurtries dans leur chair ne comprennent pas ce calvaire qui leur est imposé, alors que le ministre de l’Energie et des Mines du gouvernement Ouattara est de surcroit le premier magistrat de la commune d’Abobo. En plus, la cité martyre compte six élus locaux RDR : Adama Toungara, Karamoko Yayoro, Affoussy Bamba, Kandia Camara et autres supposés parler sans intermédiaire au Président de la République pour que leur problème soit rapidement résolu. Mais que nenni. Les plaignants mettent en avant comme arguments, la période des examens scolaires. La période d’interruption de l’électricité intervenant chaque soir de 20 h à 21 h et de 22 h à 23 h ou quelquefois au petit matin. A ce rythme, bonjour les échecs aux examens scolaires de fin d’année, crient les parents d’élèves révoltés. «Que disent nos élus ?», nous a interpellé un parent d’élèves. Pis, poursuit un agent du ministère de la Communication habitant la commune, aucune information à la télé depuis Novembre 2011 pour les résidents des quartiers cités plus haut. Pas de suivi des matches des Eléphants pour les éliminatoires de la Coupe du monde au Brésil. Il en est de même de l’Euro 2012. «Abobo est coupée du monde», a dénoncé un autre administré du maire Adama Toungara. En ces périodes d’insécurité, a ajouté notre interlocuteur, les braquages, agressions et vols sont monnaie courante dans leurs quartiers qui baignent dans la pénombre quand tombe la nuit. Ce qui révolte le plus ces populations, c’est le fait que les informations sur les voyages et retours du président de la République, Alassane Ouattara ne leur parviennent plus. Elles crient à l’abandon et n’écartent pas dans les jours à venir un probable recours aux marches et sit-in pour crier leur colère ! Rififi à l’horizon à Abobo.
Maxime Wangué