La ville de Taï située à la frontière ouest du pays se trouve confrontée depuis plusieurs jours à des problèmes humanitaires après les attaques meurtrières successives qui ont coûté la vie à plusieurs militaires et civils.
De manière quotidienne, l'on assiste à un déplacement massif des populations des zones rurales vers la ville où elles espèrent trouver un refuge sûr.
Selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies en Côte d`Ivoire, environ 1.000 personnes déplacées sont signalées dans la zone.
Le député de Taï Paul Déhé a pour sa part interpellé les autorités afin qu'elles trouvent une solution à des problèmes qui selon lui constituent des facteurs d'insécurité dans la zone.
"Il y a notamment des problèmes de route et des problèmes d'éclairage. Il n'y a pas d'électricité dans la zone, et la nuit venue chacun peut faire ce qu'il veut", a expliqué M. Déhé.
"Les routes sont impraticables. Les véhicules ne peuvent pas circuler aisément, ils sont obligés de rouler au pas de tortue et cela offre des occasions propices aux attaques", a-t-il ajouté.
Responsables locaux et habitants de cette zone frontalière lancent ainsi régulièrement un cri de coeur afin que les autorités prennent à bras-le-corps les difficultés d'ordres sécuritaire, humanitaire et infrastructurel en vue d'une amélioration de la situation.
La frontière ivoiro-libérienne qualifiée de poreuse par plusieurs observateurs subit depuis plusieurs mois des attaques récurrentes d`inconnus armés, notamment du côté de l'ouest de la Côte d`Ivoire.
Vendredi, sept Casques bleus nigériens de l'Opération des Nations-Unies en Côte d`Ivoire (ONUCI), trois militaires et dix civils ont été tués dans une "embuscade" dans la zone.
Cette attaque a été précédée de plusieurs autres qui ont également occasionné des décès.
Les autorités ivoiriennes et libériennes ont promis de conjuguer leurs efforts pour retrouver les auteurs des crimes et les livrer à la justice ivoirienne.
De manière quotidienne, l'on assiste à un déplacement massif des populations des zones rurales vers la ville où elles espèrent trouver un refuge sûr.
Selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies en Côte d`Ivoire, environ 1.000 personnes déplacées sont signalées dans la zone.
Le député de Taï Paul Déhé a pour sa part interpellé les autorités afin qu'elles trouvent une solution à des problèmes qui selon lui constituent des facteurs d'insécurité dans la zone.
"Il y a notamment des problèmes de route et des problèmes d'éclairage. Il n'y a pas d'électricité dans la zone, et la nuit venue chacun peut faire ce qu'il veut", a expliqué M. Déhé.
"Les routes sont impraticables. Les véhicules ne peuvent pas circuler aisément, ils sont obligés de rouler au pas de tortue et cela offre des occasions propices aux attaques", a-t-il ajouté.
Responsables locaux et habitants de cette zone frontalière lancent ainsi régulièrement un cri de coeur afin que les autorités prennent à bras-le-corps les difficultés d'ordres sécuritaire, humanitaire et infrastructurel en vue d'une amélioration de la situation.
La frontière ivoiro-libérienne qualifiée de poreuse par plusieurs observateurs subit depuis plusieurs mois des attaques récurrentes d`inconnus armés, notamment du côté de l'ouest de la Côte d`Ivoire.
Vendredi, sept Casques bleus nigériens de l'Opération des Nations-Unies en Côte d`Ivoire (ONUCI), trois militaires et dix civils ont été tués dans une "embuscade" dans la zone.
Cette attaque a été précédée de plusieurs autres qui ont également occasionné des décès.
Les autorités ivoiriennes et libériennes ont promis de conjuguer leurs efforts pour retrouver les auteurs des crimes et les livrer à la justice ivoirienne.