L’audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo initialement prévue pour le 18 juin a été reportée hier, à une date ultérieure.
Les partisans de Laurent Gbagbo avaient annoncé la libération de leur mentor le 18 juin, initialement retenu pour l’audience de confirmation des charges dans l’affaire qui l’oppose au Procureur de la Cpi. Ils déclaraient en effet, que les avocats de l’ancien président avaient les arguments nécessaires pour démonter les accusations du Procureur. Une certitude qui n’a pourtant pas empêché Me Altit Emmanuel de demander jeudi, le report de l’audience de confirmation des charges « à la date qu’il plaira à la chambre préliminaire de fixer, postérieurement au 18 juin 2012 ». Estimant que son client serait victime d’une violation de son droit à un procès équitable si l’audience avait lieu à la date prévue. Car, selon lui, l’accusation et l’équipe de la défense ne disposaient pas « de l’égalité des armes », évoquant en conséquence, une « disproportion flagrante » des ressources financières et humaines. Dans un communiqué de la Cpi rendu public hier, la chambre préliminaire I, affirme qu’après avoir statué sur cette demande, « a pris en considération le fait que, dans le cadre de l’aide judiciaire accordée à M. Gbagbo, l’équipe de la Défense a obtenu de la Cour des ressources additionnelles peu avant l’ouverture de l’audience de confirmation des charges, initialement programmée le 18 juin 2012 ». Elle explique alors sa décision, par sa volonté « d’accorder à la défense, le temps de mettre effectivement ces ressources additionnelles au service de sa préparation pour l’audience de confirmation des charges » dont la nouvelle date sera fixée sous peu. Ainsi, par la faute du conseil de Gbagbo, l’ex chef de l’Etat sera confiné entre les quatre murs de sa cellule. Au détriment de ses partisans qui le voyaient déjà libre à partir de l’audience de lundi.
Déception chez les irréductibles du Fpi
Me Altit, on peut le dire, contribue à prolonger la souffrance non seulement de Laurent Gbagbo qui ne veut certainement pas vivre entre quatre murs, mais aussi de ses partisans qui supportent difficilement de le voir dans cette situation. Il est clair que les suiveurs de l’ancien président savent retourner toutes les situations en leur faveur. Cette fois encore, ils crieront victoire, quoique la décision ne leur soit pas favorable. Pour ne pas donner l’impression qu’ils ont le moral au talon. Mais en réalité, ils souffrent de l’intérieur. Où est donc passé le dossier béton que les pro Gbagbo envisageaient pour la libération de leur chef ? Le Fpi et ses partisans doivent savoir qu’un avocat de la nature d’Altit Emmanuel n’est pas un philanthrope. Il ne se sent pas concerné par nos problèmes internes et n’a pas une carte de militant Fpi pour prétendre être vivement attaché à la survie de Gbagbo. C’est pourquoi, l’avocat n’a pas hésité à demander à la chambre de fixer une date qu’il lui plaira. En 2013 comme en 2014, peu importe pour le Français. Il n’a d’yeux que pour le pécule dont il bénéficie, en fonction de ses services. Car, aussi longtemps que ‘’l’affaire Procureur contre Laurent Gbagbo’’ pourra durer, le conseil français bénéficiera de ses honoraires de la Cpi, eu égard à l’aide financière dont bénéficie son client, en raison de son indigence.
Ouattara Abdoul Karim
Les partisans de Laurent Gbagbo avaient annoncé la libération de leur mentor le 18 juin, initialement retenu pour l’audience de confirmation des charges dans l’affaire qui l’oppose au Procureur de la Cpi. Ils déclaraient en effet, que les avocats de l’ancien président avaient les arguments nécessaires pour démonter les accusations du Procureur. Une certitude qui n’a pourtant pas empêché Me Altit Emmanuel de demander jeudi, le report de l’audience de confirmation des charges « à la date qu’il plaira à la chambre préliminaire de fixer, postérieurement au 18 juin 2012 ». Estimant que son client serait victime d’une violation de son droit à un procès équitable si l’audience avait lieu à la date prévue. Car, selon lui, l’accusation et l’équipe de la défense ne disposaient pas « de l’égalité des armes », évoquant en conséquence, une « disproportion flagrante » des ressources financières et humaines. Dans un communiqué de la Cpi rendu public hier, la chambre préliminaire I, affirme qu’après avoir statué sur cette demande, « a pris en considération le fait que, dans le cadre de l’aide judiciaire accordée à M. Gbagbo, l’équipe de la Défense a obtenu de la Cour des ressources additionnelles peu avant l’ouverture de l’audience de confirmation des charges, initialement programmée le 18 juin 2012 ». Elle explique alors sa décision, par sa volonté « d’accorder à la défense, le temps de mettre effectivement ces ressources additionnelles au service de sa préparation pour l’audience de confirmation des charges » dont la nouvelle date sera fixée sous peu. Ainsi, par la faute du conseil de Gbagbo, l’ex chef de l’Etat sera confiné entre les quatre murs de sa cellule. Au détriment de ses partisans qui le voyaient déjà libre à partir de l’audience de lundi.
Déception chez les irréductibles du Fpi
Me Altit, on peut le dire, contribue à prolonger la souffrance non seulement de Laurent Gbagbo qui ne veut certainement pas vivre entre quatre murs, mais aussi de ses partisans qui supportent difficilement de le voir dans cette situation. Il est clair que les suiveurs de l’ancien président savent retourner toutes les situations en leur faveur. Cette fois encore, ils crieront victoire, quoique la décision ne leur soit pas favorable. Pour ne pas donner l’impression qu’ils ont le moral au talon. Mais en réalité, ils souffrent de l’intérieur. Où est donc passé le dossier béton que les pro Gbagbo envisageaient pour la libération de leur chef ? Le Fpi et ses partisans doivent savoir qu’un avocat de la nature d’Altit Emmanuel n’est pas un philanthrope. Il ne se sent pas concerné par nos problèmes internes et n’a pas une carte de militant Fpi pour prétendre être vivement attaché à la survie de Gbagbo. C’est pourquoi, l’avocat n’a pas hésité à demander à la chambre de fixer une date qu’il lui plaira. En 2013 comme en 2014, peu importe pour le Français. Il n’a d’yeux que pour le pécule dont il bénéficie, en fonction de ses services. Car, aussi longtemps que ‘’l’affaire Procureur contre Laurent Gbagbo’’ pourra durer, le conseil français bénéficiera de ses honoraires de la Cpi, eu égard à l’aide financière dont bénéficie son client, en raison de son indigence.
Ouattara Abdoul Karim