L’arrestation du ministre Lida Kouassi Moïse, continue d’alimenter les conversations dans les cercles politiques ivoiriens.
Le mérite stratégique de nos services de sécurité pour arrêter le «cerveau» du projet de déstabilisation du régime Ouattara tel qu’exposé par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur sur le plateau de la Rti, ne pourrait suffire à expliquer cette belle prise qui a accouché promptement d’aveux aussi graves que soupçonnables.
Le ministre Lida Kouassi Moïse, était certes au lot des personnalités en disgrâce auprès du président Gbagbo avant sa chute. Cela, depuis sa gestion des événements des 18 et 19 septembre 2002 empreinte de doutes et de champs d’ombre encore non dévoilés. Mais il reste de l’homme qu’il est doté d’un caractère de véritable caïd. Un fin stratège des questions militaires qui a le profil d’un irréductible.
Les spécialistes de la recherche policière disent que c’est justement le meilleur profil de la taupe insoupçonnable.
A l’analyse donc, s’il faut féliciter nos services de renseignements généraux et saluer la dynamique collaboration des services de la police togolaise, il reste à comprendre comment le conseiller militaire du Général Guéi, ministre de la Défense puis conseiller à la défense du président Gbagbo a pu passer aux aveux au premier interrogatoire avec autant d’engagement au reniement de la cause pour laquelle il avait certainement de solides soutiens et surtout de bonnes raisons ?
Contre l’habitude de ce type de faits, l’homme va jusqu’à proposer sa loyale et sincère collaboration aux autorités actuelles qui étaient ses cibles visées du complot : «Je suis prêt à présenter mes excuses et à demander la clémence du Président de la République. Je suis prêt à aller à la collaboration franche avec les nouvelles autorités ivoiriennes (…)
Je suis prêt à me mettre à la disposition de la République pour que nous puissions éviter à notre pays, de nouvelles blessures, de nouveaux drames ».
Comme pour dévoiler et décourager toutes autres velléités d’attaques contre la République en préparation dans les laboratoires des militants et cadres Fpi en exil, il lance à leur adresse, ce filet de rachat citoyen :
«Ce que je demande déjà aux uns et aux autres, c’est que nous sortions de la logique de coup de force (…). C’est cet appel que je souhaite lancer à mes amis qui étaient jusqu’à ce jour en exil avec moi. Je suis prêt à aller vers eux»
Qu’il nous soit alors permis cette gymnastique intellectuelle qui nous présente une alternative de logique :
Soit ! Dès son arrestation, le ministre Lida Kouassi Moïse s’est transformé en un féru défenseur de la République. Un loyal citoyen respectueux des autorités et désormais engagé contre les ennemis de la République .Soit, l’homme est une taupe en fin de mission qui fait retour au mandataire dans un subterfuge d’arrestation spectaculaire après perquisition à l’effet de ne pas dévoiler la collaboration qui soutient cette mission.
Dans tous les cas, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne. Et tous ceux qui sont impliqués dans ce cynique projet contre les institutions nationales doivent se tenir bien loin s’ils ne sont pas déjà dans la nasse de la police.
Croyons seulement que cette vague d’arrestations qui n’empêche pas encore les attaques à l’Ouest du pays n’est pas une diversion pour détourner la vigilance des services de défense et de sécurité des vraies menaces qui guettent la Côte d’Ivoire.
Guy Charles Wayoro
Journaliste Consultant
Le mérite stratégique de nos services de sécurité pour arrêter le «cerveau» du projet de déstabilisation du régime Ouattara tel qu’exposé par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur sur le plateau de la Rti, ne pourrait suffire à expliquer cette belle prise qui a accouché promptement d’aveux aussi graves que soupçonnables.
Le ministre Lida Kouassi Moïse, était certes au lot des personnalités en disgrâce auprès du président Gbagbo avant sa chute. Cela, depuis sa gestion des événements des 18 et 19 septembre 2002 empreinte de doutes et de champs d’ombre encore non dévoilés. Mais il reste de l’homme qu’il est doté d’un caractère de véritable caïd. Un fin stratège des questions militaires qui a le profil d’un irréductible.
Les spécialistes de la recherche policière disent que c’est justement le meilleur profil de la taupe insoupçonnable.
A l’analyse donc, s’il faut féliciter nos services de renseignements généraux et saluer la dynamique collaboration des services de la police togolaise, il reste à comprendre comment le conseiller militaire du Général Guéi, ministre de la Défense puis conseiller à la défense du président Gbagbo a pu passer aux aveux au premier interrogatoire avec autant d’engagement au reniement de la cause pour laquelle il avait certainement de solides soutiens et surtout de bonnes raisons ?
Contre l’habitude de ce type de faits, l’homme va jusqu’à proposer sa loyale et sincère collaboration aux autorités actuelles qui étaient ses cibles visées du complot : «Je suis prêt à présenter mes excuses et à demander la clémence du Président de la République. Je suis prêt à aller à la collaboration franche avec les nouvelles autorités ivoiriennes (…)
Je suis prêt à me mettre à la disposition de la République pour que nous puissions éviter à notre pays, de nouvelles blessures, de nouveaux drames ».
Comme pour dévoiler et décourager toutes autres velléités d’attaques contre la République en préparation dans les laboratoires des militants et cadres Fpi en exil, il lance à leur adresse, ce filet de rachat citoyen :
«Ce que je demande déjà aux uns et aux autres, c’est que nous sortions de la logique de coup de force (…). C’est cet appel que je souhaite lancer à mes amis qui étaient jusqu’à ce jour en exil avec moi. Je suis prêt à aller vers eux»
Qu’il nous soit alors permis cette gymnastique intellectuelle qui nous présente une alternative de logique :
Soit ! Dès son arrestation, le ministre Lida Kouassi Moïse s’est transformé en un féru défenseur de la République. Un loyal citoyen respectueux des autorités et désormais engagé contre les ennemis de la République .Soit, l’homme est une taupe en fin de mission qui fait retour au mandataire dans un subterfuge d’arrestation spectaculaire après perquisition à l’effet de ne pas dévoiler la collaboration qui soutient cette mission.
Dans tous les cas, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne. Et tous ceux qui sont impliqués dans ce cynique projet contre les institutions nationales doivent se tenir bien loin s’ils ne sont pas déjà dans la nasse de la police.
Croyons seulement que cette vague d’arrestations qui n’empêche pas encore les attaques à l’Ouest du pays n’est pas une diversion pour détourner la vigilance des services de défense et de sécurité des vraies menaces qui guettent la Côte d’Ivoire.
Guy Charles Wayoro
Journaliste Consultant
