Apres les législatives, Un candidat malheureux charge Gnamien Konan

La situation qui prévaut au sein du parti de Gnamien Konan et dont nous nous sommes fait l’écho dans nos précédentes éditions, semble préoccuper plus d’un militant de l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci). L’un d’eux, candidat malheureux aux dernières élections législatives, nous a joint pour réagir au dernier développement de l’actualité au sein de ce parti, dont nous nous nous sommes fait l’écho récemment. Il a souhaité garder l’anonymat, vu le climat de suspicion qui prévaut actuellement au sein de l’Upci. C’est un homme dépité qui a décrié le projet du président de son parti d’abandonner « le navire » pour rejoindre le Pdci. « C’est une trahison », s’est-il offusqué, ajoutant que ce qui les effarouche, c’est davantage l’attitude avec laquelle ils sont traités. « Quand vous voulez diriger les hommes, il faut avoir un minimum de respect pour eux. C’est le même mépris affiché vis-à-vis de nous qu’il affiche à l’égard des syndicats », a-t-il fulminé. Il se dit d’autant plus outré par la volonté du président de l’Upci de rejoindre le Pdci, qu’il a investi de son argent pour implanter le parti dans sa région. « On n’a pas toujours attendu le président pour financer ses actions visant à semer le parti », a-t-il déclaré. Pour ce cadre de l’Upci, l’argument du manque de moyens brandi par les responsables de son parti pour justifier leur intention de liquider le parti, ne tient pas la route. « Mais quel était le projet du président Gnamien Konan pour son parti pour qu’on en vienne à parler aujourd’hui de moyens ? Il avait des idées noires derrière la tête, ce n’est pas une question de moyens. Quand on veut réussir un projet, on se donne les moyens de le réaliser », a chargé notre interlocuteur, avant d’ajouter que si le président de leur parti tarde à quitter « le navire », c’est parce qu’il sait qu’en le quittant, il devra songer à lâcher le poste ministériel dont il a bénéficié pour le compte de l’Upci. « Peut-il partir au Pdci et céder ce portefeuille qui ne lui a été attribué qu’au nom de l’Upci ? Il veut le beurre et l’argent du beurre en même temps », a-t-il encore dénoncé.

H. ZIAO