Le feuilleton ‘’Au nom de l’honneur’’ n’est plus diffusé sur les antennes de la RTI 1. Cela, suite aux mouvements de protestations au sein de la communauté musulmane. De mémoire de journalistes, de tels agissements n’avaient jamais été observés en Côte d’Ivoire. ‘’La laïcité de l’Etat est-elle en danger?’’ Interrogé sur la question le président du Forum des religieux, Ediémou Blin Jacob a reconnu la délicatesse de la question. Et a été très laconique. «Ce débat est très complexe. Si ces pétitionnaires étaient des Imams, je pouvais me prononcer aisément sur la question. Ces jeunes musulmans ne connaissent pas leur religion. L’Islam veut dire soumission à l’autorité et tolérance. Ils ne sont pas responsables d’une mosquée», a confié le Révérend pasteur de l’Eglise du Christianisme Céleste. Le guide spirituel n’a, par ailleurs, pas manqué de traduire sa consternation face aux attaques meurtrières dans l’Ouest ivoirien. Le président du Forum des religieux a affirmé que les Ivoiriens doivent davantage cultiver l’amour, la tolérance et la paix. Selon lui, le père fondateur de l’Eglise du Christianisme Céleste, le pasteur Emmanuel Oshoffa a confié que 25 ans après sa mort, il aurait un grand changement dans le monde entier. La prière, disait-il, serait l’ultime salut de l’humanité. «Le pasteur Oshoffa meurt le 10 septembre 1985. 25 ans après sa mort, donc, à partir de 2010, il y aura un changement. A l’heure actuelle, il faut la prière pour amener les Ivoiriens à se réconcilier. Si nous sommes honnêtes, la réconciliation est possible», a révélé Ediémou Blin Jacob.
Patrick Krou
Patrick Krou