Guiglo - Le calme et la sérénité sont de retour dans la zone de Taï (sud-ouest) après les récentes attaques des assaillants qui ont fait au moins 18 morts dont sept casques bleus nigériens, a constaté sur place l’AIP.
Les militaires des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et leurs frères d’armes de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), dans la zone, mènent des patrouilles régulières pour parer à toute éventualité d’attaque et rassurer les populations locales qui se sont réfugiées par milliers dans la ville de Taï à regagner leurs villages pour vaquer à leurs occupations quotidiennes.
A l’entrée de la ville de Taï, aux environs du pont N’Zê, au camp de MORBATT de l’ONUCI, des soldats, armes au point, observent avec vigilance les mouvements de véhicules, tandis que des chars restent à certains endroits de la ville pour dissuader toutes velléités d’attaques.
Pour les humanitaires ont renforcé leurs capacités de prise en charge, notamment "Médecins sans frontière" (MSF) dans les hôpitaux de Taï et Duékoué, afin de pouvoir faire face à un éventuel afflux de blessés, craignant une désertification sanitaire dans la zone au sud de Taï.
A ce propos, note-t-on, le personnel de santé, au même titre qu’une partie de la population, a déjà fui les hostilités.
"Nous craignons que les populations n’aient pas accès aux soins parce que les centres de santé de cette région sont déjà peu nombreux et pas très bien équipés et parce que le personnel de santé risque de fuir avec le reste de la population", prévient un responsable de l’organisation humanitaire qui déplore la difficulté du travail des humanitaires en raison de l’insécurité et du mauvais état des pistes dans la zone.
Plus de 4.000 personnes se sont déjà réfugiées dans la ville de Taï, la plupart dans des familles, suite à des attaques transfrontalières et régulières de personnes armées qui viendraient du Libéria voisin, rappelle-t-on.
(AIP)
tt/ns/kp
Les militaires des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et leurs frères d’armes de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), dans la zone, mènent des patrouilles régulières pour parer à toute éventualité d’attaque et rassurer les populations locales qui se sont réfugiées par milliers dans la ville de Taï à regagner leurs villages pour vaquer à leurs occupations quotidiennes.
A l’entrée de la ville de Taï, aux environs du pont N’Zê, au camp de MORBATT de l’ONUCI, des soldats, armes au point, observent avec vigilance les mouvements de véhicules, tandis que des chars restent à certains endroits de la ville pour dissuader toutes velléités d’attaques.
Pour les humanitaires ont renforcé leurs capacités de prise en charge, notamment "Médecins sans frontière" (MSF) dans les hôpitaux de Taï et Duékoué, afin de pouvoir faire face à un éventuel afflux de blessés, craignant une désertification sanitaire dans la zone au sud de Taï.
A ce propos, note-t-on, le personnel de santé, au même titre qu’une partie de la population, a déjà fui les hostilités.
"Nous craignons que les populations n’aient pas accès aux soins parce que les centres de santé de cette région sont déjà peu nombreux et pas très bien équipés et parce que le personnel de santé risque de fuir avec le reste de la population", prévient un responsable de l’organisation humanitaire qui déplore la difficulté du travail des humanitaires en raison de l’insécurité et du mauvais état des pistes dans la zone.
Plus de 4.000 personnes se sont déjà réfugiées dans la ville de Taï, la plupart dans des familles, suite à des attaques transfrontalières et régulières de personnes armées qui viendraient du Libéria voisin, rappelle-t-on.
(AIP)
tt/ns/kp