La frilosité s’empare du régime Ouattara. Des coups de force par-ci, des crises d’urticaires par-là. Tout est bien joué pour jeter l’anathème sur l’ancien parti au pouvoir. Lequel du moins est traqué dans son dernier retranchement. Mercredi dernier, un proche de Charles Blé Goudé a été mis kidnappé par les hommes de Koné Zakaria. Yavo Martial subit les sévices des Dozos, des qui visent à obtenir de leur victime des informations sur le leader des patriotes ivoiriens. Hélas la télévison ivoirienne aujourd’hui aux ordres est récupérée pour divulguer de fausses informations. Faisant montre de l’immaturité professionnelle de l’équipe actuelle. En servant aux contribuables ivoiriens de grossiers montages. Comme si le faux coup d’Etat brandi à la population ne suffisait pas, la Rti -Tci d’Aka Sayé Lazare a annoncée ce qui suit : «Koné Katina a été arrêté au Cameroun. Il sera extradé à Abidjan, dans les heures qui suivent». Du flop. Tel est le plat fumant chaud servi aux pauvres populations contre leur gré. Il ne fallu pas une seconde pour que l’information soit démentie par les sources crédibles. Un cinglant désaveu pour Alassane Ouattara qui a dit avoir mis la main sur le porte parole son pire ennemi. Il veut sa tête, comme d’autres proches du président Laurent Gbagbo qui sont dans le viseur de la dictature en place en Côte d’Ivoire. Mais la «prise» du Cameroun vient de mettre à nu la fébrilité du pouvoir en place. On sait que la résolution de la crise malienne lui été «arrachée» pour incompétence et incohérence. L’Onu a dit niet à Ouattara et à «sa» Cedeao trop attachés aux «options militaires». Une façon de l’inviter à tourner le dos aux armes pour instaurer la paix dans son pays. Notamment dans le grand Ouest où les Frci, les mercenaires Burkinabé et autres Dozos à la solde du pouvoir Ouattara sèment la désolation. Une somme de revers qui dévoilent les angoisses d’un régime en déliquescence.
T. N’Gotta
T. N’Gotta
