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Politique Publié le lundi 18 juin 2012 | Le Temps

Traque des partisans de Gbagbo : Trois militants de la Jfpi de Yopougon arrêtés

© Le Temps
Meeting des pro-Gbagbo pour la libération de l`ex-président
Les Ivoiriens veulent aller à la réconciliation nationale. Malheureusement les nouveaux tenants du pouvoir n’en veulent pas. Pour preuve, ils continuent de traquer les militants et cadres de l’opposition. La jeunesse du Front populaire ivoirien, section Yopougon-Sicogi devait tenir une assemblée générale extraordinaire le samedi dernier 16 juin 2012 dans ladite commune. Cette rencontre n’a pas eu lieu. Puisqu’à la veille trois militants de la section ont été enlevés par des éléments Frci. Il s’agit de Marius Ziakon, Simplice Glaho et Roland Guédé. Les deux premiers se trouvent, selon les informations, à la brigade de recherche. Et le troisième au 16ème arrondissement où les éléments Frci réclament la somme de 300.000 Fcfa pour le libérer. Les familles de ces jeunes militants ne savent plus à quel saint se vouer ? Parce qu’elles ne savent ce qu’on leur reproche. Le secrétaire général par intérim de la Jfpi, Koua Justin, joint au téléphone, s’est dit attristé par ces enlèvements. Et de prendre à témoins l’opinion nationale et internationale. «Comment un pouvoir qui se dit démocratique peut-il s’adonner à de telles pratiques. Nous n’avons pas la culture de prendre les armes. Nous avons été bien éduqués par notre maître, le Président Laurent Gbagbo. Nous privilégions les voies démocratiques pour accéder au pouvoir. Et non la voie des armes. Ce n’est pas dans notre culture. Nous sommes les pères de la démocratie en Côte d’Ivoire. Nous ne sommes pas une bande armée. Nous sommes une organisation légalement constituée», a-t-il dit avant d’indiquer que les jeunes du Fpi ne vont pas reculer face à de tels agissements : «Nous n’allons plus reculer devant les actes rétrogrades d’un régime fébrile et aux abois. S’ils n’ont pas de programme qu’ils dégagent. On ne peut gouverne un pays dans la violence et la terreur. Tout à une fin». C’est pourquoi il entend organiser, le 23 juin prochain, des assemblées générales dans les différentes fédérations du Fpi dans le district d’Abidjan.
Enise Kamagaté
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