Depuis le vendredi 15 juin dernier, une vaste opération de sécurisation est en cours dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Quelques jours seulement après le lancement de cette manœuvre militaire d’envergure, mercenaires et miliciens pro-Gbagbo sont pris en sandwich. Une situation qui déboussole les caciques du FPI qui voulaient profiter du chaos dans cette zone pour déstabiliser le régime Ouattara.
Les manœuvres militaires annoncées par les autorités en charge de la sécurisation du territoire ivoirien ont effectivement débuté le 15 juin, à l’Ouest du pays, une localité jusque-là en proie aux attaques meurtrières des miliciens et autres mercenaires libériens soutenus par les dirigeants du FPI. Leurs intentions maintes fois reprises dans les déclarations guerrières de Koné Katina, porte-parole du dictateur déchu, Laurent Gbagbo, étaient en train de se réaliser sur le terrain grâce à ces tueurs qui, non satisfaits de massacrer les populations civiles locales, ont eu le culot d’assassiner 07 Casques bleus et des éléments FRCI il y a deux semaines. A leur actif également, des dégâts matériels considérables. Face à cette volonté manifeste du FPI et ses chiens de guerre à replonger le pays dans le bourbier, le pouvoir a pris ses responsabilités. Ainsi, en appui avec les forces impartiales onusiennes basées en Côte d’Ivoire et au Liberia, et avec le soutien de l’Armée libérienne et l’appui logistique de pays amis, dont la France et les USA, un plan de sécurisation des frontières ouest-ivoiriennes et de la région du Guémon a été concocté. Au tableau de chasse, la désinfection de la région du Guémon, où les mercenaires et miliciens pro-Gbagbo avaient pris pied. Au lendemain de l’arrestation de Lida Kouassi, les parrains de ces bandes de tueurs à gage, qui voyaient ainsi tous leurs diaboliques plans de déstabilisation se désintégrer comme neige au soleil, ont certainement donné l’ordre d’anticiper. D’où les dernières attaques dans lesquelles 07 Casques bleus, un soldat ivoirien et 08 civils ont péri. Cet épisode de l’escalade de la violence à l’Ouest a accéléré le processus de mise en œuvre de la stratégie de sécurisation. Même si le théâtre des hostilités est à mille lieues d’Abidjan, il n’en demeure pas moins que le FPI et ses dirigeants, dont Miaka Oureto, Laurent Akoun, Amani N’Guessan Michel, Koua Justin et bien d’autres, voient le feu se rapprocher d’eux.
Ils ont semé et entretenu la chienlit, ils doivent en assumer les conséquences.
Ces gens, qui n’ont jamais voulu s’inscrire dans l’élan de réconciliation nationale enclenché par le président Alassane Ouattara, ont régulièrement affiché leurs velléités de retour au pouvoir par les armes. De quoi parle Koné Katina quand il évoque ‘’le match retour’’, ou encore quand il promet aux populations des régions du Guémon et du Cavally que le FPI leur servira de bouclier ? L’opinion n’est pas dupe. Encore moins le pouvoir. Ce fameux ‘’match retour’’, qui a maintenu les militants du Front populaire dans les illusions jusque-là, n’est autre que la reprise de la guerre entre les FRCI et les forces fidèles à leur cause, doublement perdue de façon cuisante le 28 novembre 2010 dans les urnes et le 11 avril 2011, par les armes, au bunker de leur champion. Refugié au Ghana au départ et maintenant dans l’errance, Katina, le braqueur en chef de la BCEAO, sait très bien ce qui l’attend. Mais l’homme, tout comme les autres caciques de la défunte Refondation restés conformes à la coutume du FPI, ne veut pas partir saigner seul. D’où la campagne d’intoxication et d’endoctrinement montée à l’intention de leurs serveurs de thé qu’ils ont abandonnés au pays et que Ouattara tente, avec humanisme, de réinsérer dans le tissu socio-économique, là où des kalaches leur ont été distribuées pour se sacrifier sur l’autel d’intérêts égoïstes et machiavéliques. Ils ont semé et entretenu la chienlit, ils doivent en assumer les conséquences et la responsabilité. Certainement que leur déboires ne font que commencer, pour avoir dit niet à la paix. Les élucubrations de Miaka Oureto à la dernière conférence de presse de son parti, relatives à l’arrestation de Lida Kouassi et surtout aux aveux de ce dernier sur le projet de coup d’Etat des partisans de Gbagbo, démontrent à quel point le Front est atteint. Miaka est tellement au fait de ce qui se passe à Taï qu’il affirme que les 07 Casques bleus tués dans cette localité l’ont été par des mercenaires burkinabé. Juste pour dédouaner ces mercenaires et miliciens qui y pullulent. Si ce n’est pas là un aveu de connexion et de connivence avec les tueurs, cela y ressemble terriblement ! Au sujet des preuves brandies par le ministre d’l’Intérieur, le sieur Miaka, président intérimaire du club de soutien à un tyran déchu, les qualifient de ‘’prétendues preuves’’. Surpris par l’arrestation de leur stratège en coup d’Etat, Lida Kouassi, et au regard de la lumière qui commence à jaillir sur les multiples et divers crimes dont ils se sont rendus coupables, Miaka et ses lieutenants sont complètement sonnés. Les seuls moyens de défense qui leur restent sont la délation, la diversion et la fuite en avant. Mais, pendant combien de temps le mensonge va-t-il encore courir et prospérer?
MASS DOMI
massoueudomi@yahoo.fr
Les manœuvres militaires annoncées par les autorités en charge de la sécurisation du territoire ivoirien ont effectivement débuté le 15 juin, à l’Ouest du pays, une localité jusque-là en proie aux attaques meurtrières des miliciens et autres mercenaires libériens soutenus par les dirigeants du FPI. Leurs intentions maintes fois reprises dans les déclarations guerrières de Koné Katina, porte-parole du dictateur déchu, Laurent Gbagbo, étaient en train de se réaliser sur le terrain grâce à ces tueurs qui, non satisfaits de massacrer les populations civiles locales, ont eu le culot d’assassiner 07 Casques bleus et des éléments FRCI il y a deux semaines. A leur actif également, des dégâts matériels considérables. Face à cette volonté manifeste du FPI et ses chiens de guerre à replonger le pays dans le bourbier, le pouvoir a pris ses responsabilités. Ainsi, en appui avec les forces impartiales onusiennes basées en Côte d’Ivoire et au Liberia, et avec le soutien de l’Armée libérienne et l’appui logistique de pays amis, dont la France et les USA, un plan de sécurisation des frontières ouest-ivoiriennes et de la région du Guémon a été concocté. Au tableau de chasse, la désinfection de la région du Guémon, où les mercenaires et miliciens pro-Gbagbo avaient pris pied. Au lendemain de l’arrestation de Lida Kouassi, les parrains de ces bandes de tueurs à gage, qui voyaient ainsi tous leurs diaboliques plans de déstabilisation se désintégrer comme neige au soleil, ont certainement donné l’ordre d’anticiper. D’où les dernières attaques dans lesquelles 07 Casques bleus, un soldat ivoirien et 08 civils ont péri. Cet épisode de l’escalade de la violence à l’Ouest a accéléré le processus de mise en œuvre de la stratégie de sécurisation. Même si le théâtre des hostilités est à mille lieues d’Abidjan, il n’en demeure pas moins que le FPI et ses dirigeants, dont Miaka Oureto, Laurent Akoun, Amani N’Guessan Michel, Koua Justin et bien d’autres, voient le feu se rapprocher d’eux.
Ils ont semé et entretenu la chienlit, ils doivent en assumer les conséquences.
Ces gens, qui n’ont jamais voulu s’inscrire dans l’élan de réconciliation nationale enclenché par le président Alassane Ouattara, ont régulièrement affiché leurs velléités de retour au pouvoir par les armes. De quoi parle Koné Katina quand il évoque ‘’le match retour’’, ou encore quand il promet aux populations des régions du Guémon et du Cavally que le FPI leur servira de bouclier ? L’opinion n’est pas dupe. Encore moins le pouvoir. Ce fameux ‘’match retour’’, qui a maintenu les militants du Front populaire dans les illusions jusque-là, n’est autre que la reprise de la guerre entre les FRCI et les forces fidèles à leur cause, doublement perdue de façon cuisante le 28 novembre 2010 dans les urnes et le 11 avril 2011, par les armes, au bunker de leur champion. Refugié au Ghana au départ et maintenant dans l’errance, Katina, le braqueur en chef de la BCEAO, sait très bien ce qui l’attend. Mais l’homme, tout comme les autres caciques de la défunte Refondation restés conformes à la coutume du FPI, ne veut pas partir saigner seul. D’où la campagne d’intoxication et d’endoctrinement montée à l’intention de leurs serveurs de thé qu’ils ont abandonnés au pays et que Ouattara tente, avec humanisme, de réinsérer dans le tissu socio-économique, là où des kalaches leur ont été distribuées pour se sacrifier sur l’autel d’intérêts égoïstes et machiavéliques. Ils ont semé et entretenu la chienlit, ils doivent en assumer les conséquences et la responsabilité. Certainement que leur déboires ne font que commencer, pour avoir dit niet à la paix. Les élucubrations de Miaka Oureto à la dernière conférence de presse de son parti, relatives à l’arrestation de Lida Kouassi et surtout aux aveux de ce dernier sur le projet de coup d’Etat des partisans de Gbagbo, démontrent à quel point le Front est atteint. Miaka est tellement au fait de ce qui se passe à Taï qu’il affirme que les 07 Casques bleus tués dans cette localité l’ont été par des mercenaires burkinabé. Juste pour dédouaner ces mercenaires et miliciens qui y pullulent. Si ce n’est pas là un aveu de connexion et de connivence avec les tueurs, cela y ressemble terriblement ! Au sujet des preuves brandies par le ministre d’l’Intérieur, le sieur Miaka, président intérimaire du club de soutien à un tyran déchu, les qualifient de ‘’prétendues preuves’’. Surpris par l’arrestation de leur stratège en coup d’Etat, Lida Kouassi, et au regard de la lumière qui commence à jaillir sur les multiples et divers crimes dont ils se sont rendus coupables, Miaka et ses lieutenants sont complètement sonnés. Les seuls moyens de défense qui leur restent sont la délation, la diversion et la fuite en avant. Mais, pendant combien de temps le mensonge va-t-il encore courir et prospérer?
MASS DOMI
massoueudomi@yahoo.fr
