«Je t’aime, moi non plus». Le Front populaire ivoirien entretient depuis de longues
années une relation hypocrite avec l’Ouest ivoirien. Conséquence : cette région de la
Côte d’Ivoire, durant la décennie que les frontistes ont passé au pouvoir, est
constamment à feu et à sang. Utilisant la violence, la haine, le tribalisme, comme armes
politiques, le parti fondé par l’ancien président en détention à La Haye, a semé et
continue de semer la division entre les populations, lesquels jadis vivaient en harmonie
dans une cohésion parfaite. Hospitalières, c’est avec les bras ouverts que les populations
de l’Ouest ont accueilli sur leurs terres leurs frères ivoiriens venus d’autres régions et de
nombreux ressortissants de la sous-région Ouest-africaine. Des portions de forêts ont
été cédées aux arrivants par les autochtones, qui avaient de l’égard vis-à-vis de
l’étranger. La cohabitation était parfaite et la paix régnait entre les différentes
communautés. Il a fallu l’apparition d’un certain Laurent Gbagbo sur la scène politique
ivoirienne pour dire au peuple de l’Ouest que vivre avec « l’étranger », c’est-à-dire, celui
qui n’est pas de votre région et lui céder une partie de la terre était une faute qu’il fallait
coûte que coûte rattraper. Les discours enflammés, pleins de haine, de divisions et de
violences, très nuisibles à la cohésion sociale, servis aux populations par les
refondateurs, ont entaché la paix dans la région. Le travail de sape a payé. Les anciens
dirigeants de la Côte d’Ivoire devant le drame de l’Ouest se frottent les mains. Ils
applaudissent, en effet, des dix doigts le malheur qu’ils ont inventé et qui s’abat sur les
populations. Attaques meurtrières, conflits fonciers, bagarres sanglantes et violentes
entre les communautés… l’Ouest ivoirien prise en otage par le parti bleu est devenu un
far-West où tous les crimes sont permis. Les liens brisés entre les autochtones et les
allogènes sous la dictée du FPI, ont poussé les premiers cités à chasser de leurs terres les
autres. Il ne se passe plus un jour sans qu’on enregistre des morts à l’Ouest. Cruel et
cynique, le FPI, attise, en outre, le feu. Aidé par ses spots de journaux bleus, les
refondateurs gonflent la moindre opposition pour en faire un affrontement, qui
malheureusement coûte la vie à des ivoiriens et à ceux qui sont venus vivre en Côte
d’Ivoire. La palme d’or dans ce combat sombre et obscure revient aux quotidiens ‘’Le
Temps’’ et ‘’notre voie’’. Sous le fallacieux prétexte de veiller sur les terres de l’Ouest, ces
journaux certainement manipulés par le FPI, noircit chaque jours des pages entières
pour, « démontrer » comment les autochtones sont expropriés des terres pour les
allogènes. N’est-ce pas que le FPI continue de faire croire à ses militants qu’il y a une
guerre du Cacao en Côte d’Ivoire? Toujours aminé par l’esprit de guerre, le parti dirigé
par Miaka Ouréto ne cesse d’ameuter les populations de l’Ouest pour qu’elles s’en
prennent à leurs frères Ivoiriens et aux ressortissants de la sous-région dans les forêts.
Non content de mettre cette zone à feu et à sang, le FPI veut de toute évidence brûler
l’Ouest. Sinon comment comprendre leur insistance à opposer les communautés qui ont
pourtant des décennies de vie communes? Comment Baoulé, Burkinabè, Wê et Yacouba
ont pu vivre en bonne intelligence dans le passé et que c’est maintenant on parle de
spoliation? Le problème à l’Ouest, ce ne sont pas les populations qui en sont à la base,
mais bien les politiciens mal intentionnés qui ?uvrent à la division et incitent à la guerre.
Sur ce terrain, le FPI ne surprend pas. Fondé dans la violence, ce parti continue dans sa
logique de brigandage politique et de guerre. Pauvre Ouest, otage d’un parti illuminé et
abonné à la promotion de la haine tribale et de la guerre.
Lacina Ouattara
années une relation hypocrite avec l’Ouest ivoirien. Conséquence : cette région de la
Côte d’Ivoire, durant la décennie que les frontistes ont passé au pouvoir, est
constamment à feu et à sang. Utilisant la violence, la haine, le tribalisme, comme armes
politiques, le parti fondé par l’ancien président en détention à La Haye, a semé et
continue de semer la division entre les populations, lesquels jadis vivaient en harmonie
dans une cohésion parfaite. Hospitalières, c’est avec les bras ouverts que les populations
de l’Ouest ont accueilli sur leurs terres leurs frères ivoiriens venus d’autres régions et de
nombreux ressortissants de la sous-région Ouest-africaine. Des portions de forêts ont
été cédées aux arrivants par les autochtones, qui avaient de l’égard vis-à-vis de
l’étranger. La cohabitation était parfaite et la paix régnait entre les différentes
communautés. Il a fallu l’apparition d’un certain Laurent Gbagbo sur la scène politique
ivoirienne pour dire au peuple de l’Ouest que vivre avec « l’étranger », c’est-à-dire, celui
qui n’est pas de votre région et lui céder une partie de la terre était une faute qu’il fallait
coûte que coûte rattraper. Les discours enflammés, pleins de haine, de divisions et de
violences, très nuisibles à la cohésion sociale, servis aux populations par les
refondateurs, ont entaché la paix dans la région. Le travail de sape a payé. Les anciens
dirigeants de la Côte d’Ivoire devant le drame de l’Ouest se frottent les mains. Ils
applaudissent, en effet, des dix doigts le malheur qu’ils ont inventé et qui s’abat sur les
populations. Attaques meurtrières, conflits fonciers, bagarres sanglantes et violentes
entre les communautés… l’Ouest ivoirien prise en otage par le parti bleu est devenu un
far-West où tous les crimes sont permis. Les liens brisés entre les autochtones et les
allogènes sous la dictée du FPI, ont poussé les premiers cités à chasser de leurs terres les
autres. Il ne se passe plus un jour sans qu’on enregistre des morts à l’Ouest. Cruel et
cynique, le FPI, attise, en outre, le feu. Aidé par ses spots de journaux bleus, les
refondateurs gonflent la moindre opposition pour en faire un affrontement, qui
malheureusement coûte la vie à des ivoiriens et à ceux qui sont venus vivre en Côte
d’Ivoire. La palme d’or dans ce combat sombre et obscure revient aux quotidiens ‘’Le
Temps’’ et ‘’notre voie’’. Sous le fallacieux prétexte de veiller sur les terres de l’Ouest, ces
journaux certainement manipulés par le FPI, noircit chaque jours des pages entières
pour, « démontrer » comment les autochtones sont expropriés des terres pour les
allogènes. N’est-ce pas que le FPI continue de faire croire à ses militants qu’il y a une
guerre du Cacao en Côte d’Ivoire? Toujours aminé par l’esprit de guerre, le parti dirigé
par Miaka Ouréto ne cesse d’ameuter les populations de l’Ouest pour qu’elles s’en
prennent à leurs frères Ivoiriens et aux ressortissants de la sous-région dans les forêts.
Non content de mettre cette zone à feu et à sang, le FPI veut de toute évidence brûler
l’Ouest. Sinon comment comprendre leur insistance à opposer les communautés qui ont
pourtant des décennies de vie communes? Comment Baoulé, Burkinabè, Wê et Yacouba
ont pu vivre en bonne intelligence dans le passé et que c’est maintenant on parle de
spoliation? Le problème à l’Ouest, ce ne sont pas les populations qui en sont à la base,
mais bien les politiciens mal intentionnés qui ?uvrent à la division et incitent à la guerre.
Sur ce terrain, le FPI ne surprend pas. Fondé dans la violence, ce parti continue dans sa
logique de brigandage politique et de guerre. Pauvre Ouest, otage d’un parti illuminé et
abonné à la promotion de la haine tribale et de la guerre.
Lacina Ouattara