Audience avec Reuven Rivlin, Président de l’Assemblée nationale de l’Etat d’Israël. Puis, participation à une séance plénière de la Knesset. Déjeuner de travail avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Rencontre avec les ministres des Affaires étrangères
et de la Défense, Avigdor Libermann et Ehud Barak. Enfin, audience accordée au chef du Parti Travailliste, leader de l’opposition (Shelly Yechmovich). L’agenda politique du chef de l’Etat a débordé, hier. La diplomatie de l’Etat hébreu n’a pas fait les choses à moitié pour marquer l’admiration accordée à l’hôte de marque du Président Simon Peres. Le chef de la représentation populaire d’Israël a traduit le sentiment de son institution non seulement envers Alassane Ouattara, mais aussi sur le rôle et la place de ce pays d’Afrique auprès d’Israël. « Nous avons entendu parler de toutes de vos actions.
Vous avez mené un combat pour la démocratie. Nous regardons et considérons avec beaucoup de respect ce qui se fait dans votre pays. Votre visite est pour nous un grand moment de satisfaction eu égard aux valeurs que nos deux pays partagent ensemble. Il ne s’agit pas seulement d’intérêts, mais d’une amitié profonde entre deux Etats, entre deux démocraties. De notre coté, malgré tous les combats âpres dans tous les domaines, nous avons réussi à construire quelque chose d’appréciable », a-t-il dit. Mais, l’audience avec Ouattara fut l’occasion pour le parlementaire de réaffirmer la l’orientation de la
diplomatie de son pays, dans une région en perpétuel conflit. « A présent, nos regards sont tournés vers l’Egypte, avec crainte, mais aussi avec espoir. J’espère que l’Egypte s’engagera dans la démocratie. La paix peut avoir lieu, si vous avez autour de vous des
pays qui veulent vivre en paix. Notre combat avec le monde arabe est en fait un combat contre l’intégrisme et le panarabisme, le refus de reconnaitre Israël à exister. Je crois que la paix va venir si les peuples qui vivent dans cette partie du monde comprennent qu’ils
ont vocation à vivre ensemble. Israël aspire à vivre avec ses cousins et ses voisins», a-t-il martelé, avant d’ajouter : « le peuple et le parlement israélien ont beaucoup de respect pour la politique que la Côte d’Ivoire envers Israël. »
Mais, malgré les tensions régionales, l’Etat hébreu à en croire M. Rivlin, reste solide : «Nous vivons la crise économique, mais Israël résiste pour l’instant. Nous sommes à la pointe des nouvelles technologies, des techniques d’irrigation. Il y a cinquante ans,
cette terre était desséchée. Une fleur ne pouvait pas y pousser. Grace au travail et à la coopération et à une bonne répartition de l’eau du Jourdain, nous avons réussi à faire de cette terre un verger, un potager florissant. »
Pour sa part, Alassane Ouattara a rassuré son interlocuteur sur la position de son pays en ce qui concerne le statut d’Israël : « Israël doit continuer d’exister aux cotés des autres Etats. La Côte d’Ivoire n’a que des amis, pas d’ennemis. »
Abordant le chapitre des relations bilatérales, Ouattara a dit que sa volonté est d’attirer « le maximum d’investisseurs pour créer des emplois. Pendant des années la Côte d’Ivoire a été, relève-t-il, un pays stable parmi les trois plus grandes économies en Afrique, au sud du Sahara. Les choses vont beaucoup plus mieux. Nous avons un
taux de croissance de 8% et un taux d’inflation à 2%. » Au plan politique, le chef de l’Etat ivoirien, a demandé la coopération de l’Etat hébreu pour l’encadrement de la nouvelle Assemblée nationale dont plus de 80 % des membres n’ont pas d’expérience en la matière. Il a dit attendre du Parlement ivoirien qu’il joue un rôle important dans
la consolidation de la démocratie. « La Côte d’Ivoire a connu ces dernières années des secousses au plan politique. Nous cherchons à en sortir et à consolider la démocratie qui s’est installée avec mon élection. Mais, la démocratie, ce n’est pas seulement les élections mais son exercice au quotidien par le respect des droits et libertés pour tous et la construction d’un Etat de droit. » Des mots qui ont plus que rassuré M. Rivlin. Sur le champ, le Président du parlement israélien a donné son accord pour inviter des élus ivoiriens afin de partager, avec eux, l’expérience de la Knesset.
C.S.
et de la Défense, Avigdor Libermann et Ehud Barak. Enfin, audience accordée au chef du Parti Travailliste, leader de l’opposition (Shelly Yechmovich). L’agenda politique du chef de l’Etat a débordé, hier. La diplomatie de l’Etat hébreu n’a pas fait les choses à moitié pour marquer l’admiration accordée à l’hôte de marque du Président Simon Peres. Le chef de la représentation populaire d’Israël a traduit le sentiment de son institution non seulement envers Alassane Ouattara, mais aussi sur le rôle et la place de ce pays d’Afrique auprès d’Israël. « Nous avons entendu parler de toutes de vos actions.
Vous avez mené un combat pour la démocratie. Nous regardons et considérons avec beaucoup de respect ce qui se fait dans votre pays. Votre visite est pour nous un grand moment de satisfaction eu égard aux valeurs que nos deux pays partagent ensemble. Il ne s’agit pas seulement d’intérêts, mais d’une amitié profonde entre deux Etats, entre deux démocraties. De notre coté, malgré tous les combats âpres dans tous les domaines, nous avons réussi à construire quelque chose d’appréciable », a-t-il dit. Mais, l’audience avec Ouattara fut l’occasion pour le parlementaire de réaffirmer la l’orientation de la
diplomatie de son pays, dans une région en perpétuel conflit. « A présent, nos regards sont tournés vers l’Egypte, avec crainte, mais aussi avec espoir. J’espère que l’Egypte s’engagera dans la démocratie. La paix peut avoir lieu, si vous avez autour de vous des
pays qui veulent vivre en paix. Notre combat avec le monde arabe est en fait un combat contre l’intégrisme et le panarabisme, le refus de reconnaitre Israël à exister. Je crois que la paix va venir si les peuples qui vivent dans cette partie du monde comprennent qu’ils
ont vocation à vivre ensemble. Israël aspire à vivre avec ses cousins et ses voisins», a-t-il martelé, avant d’ajouter : « le peuple et le parlement israélien ont beaucoup de respect pour la politique que la Côte d’Ivoire envers Israël. »
Mais, malgré les tensions régionales, l’Etat hébreu à en croire M. Rivlin, reste solide : «Nous vivons la crise économique, mais Israël résiste pour l’instant. Nous sommes à la pointe des nouvelles technologies, des techniques d’irrigation. Il y a cinquante ans,
cette terre était desséchée. Une fleur ne pouvait pas y pousser. Grace au travail et à la coopération et à une bonne répartition de l’eau du Jourdain, nous avons réussi à faire de cette terre un verger, un potager florissant. »
Pour sa part, Alassane Ouattara a rassuré son interlocuteur sur la position de son pays en ce qui concerne le statut d’Israël : « Israël doit continuer d’exister aux cotés des autres Etats. La Côte d’Ivoire n’a que des amis, pas d’ennemis. »
Abordant le chapitre des relations bilatérales, Ouattara a dit que sa volonté est d’attirer « le maximum d’investisseurs pour créer des emplois. Pendant des années la Côte d’Ivoire a été, relève-t-il, un pays stable parmi les trois plus grandes économies en Afrique, au sud du Sahara. Les choses vont beaucoup plus mieux. Nous avons un
taux de croissance de 8% et un taux d’inflation à 2%. » Au plan politique, le chef de l’Etat ivoirien, a demandé la coopération de l’Etat hébreu pour l’encadrement de la nouvelle Assemblée nationale dont plus de 80 % des membres n’ont pas d’expérience en la matière. Il a dit attendre du Parlement ivoirien qu’il joue un rôle important dans
la consolidation de la démocratie. « La Côte d’Ivoire a connu ces dernières années des secousses au plan politique. Nous cherchons à en sortir et à consolider la démocratie qui s’est installée avec mon élection. Mais, la démocratie, ce n’est pas seulement les élections mais son exercice au quotidien par le respect des droits et libertés pour tous et la construction d’un Etat de droit. » Des mots qui ont plus que rassuré M. Rivlin. Sur le champ, le Président du parlement israélien a donné son accord pour inviter des élus ivoiriens afin de partager, avec eux, l’expérience de la Knesset.
C.S.
