Pugnacité, fermeté, franc-parler. Hier, le discours du secrétaire général par intérim du
RDR a parfaitement collé à la température pour le moins torride du contexte politique
du moment. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée pour passer en revue
l’actualité sociopolitique du moment, Amadou Soumahoro s’est en effet longuement
prononcé sur la récente sortie du FPI. Celle relative à l’arrestation de Lida Kouassi,
l’ancien ministre de la Défense de Gbagbo et, surtout, à la tentative de putsch dont
certains pontes de l’ex-régime se sont rendus coupables.
« Ceux qui ont perdu le pouvoir refuse de saisir la main que leur tend le président de la République. Ils tiennent des propos mensongers et négationnistes », s’est-il d’emblée
offusqué. Plus grave, selon lui, ces derniers ont aujourd’hui une attitude de défiance et
tiennent des propos outrageants, cela malgré l’amorce du dialogue républicain. « En lieu
et place du regret et de la repentance, ils nourrissent des desseins sordides en
cherchant à comploter et créer la chienlit », a accusé le conférencier, qui s’est cependant
réjoui de la vanité de cette entreprise sordide dont les conséquences auraient pu faire
basculer le pays dans l’incertitude. Et l’orateur de louer la maestria du ministre de
l’Intérieur dont le travail discret mais efficace a fini par dévoiler le funeste projet. « Nous
tenons à le féliciter et à travers lui tout le gouvernement avec à sa tête le président de la
République pour le travail abattu », a ajouté M. Soumahoro, en se félicitant d’une sortie
qui a eu pour effet de rassurer la population quant à sa sécurité. C’est pourquoi tout en
les mettant en garde les fauteurs de trouble, il a martelé que Le désordre ne passera pas.
Aux Ivoiriens, le principal animateur du RDR a demandé la sérénité, parce que « le
gouvernement est au travail » et veille sur leur sécurité. Il a ajouté que l’Ouest du pays
sera nettoyé et demandé à ses compatriotes de se consacrer à leur travail. Se tournant
vers le FPI, il a dénoncé de la façon la plus vigoureuse une attitude « qui tend à tirer le
pays vers le bas ». Avant de l’appeler à moins d’arrogance. « Je pense que c’est leur
arrogance qui a conduit leur chef à la Haye, qui maintient certains d’entre eux en
prison », a-t-il ajouté. Après avoir géré le pouvoir, le conférencier ne comprend pas
pourquoi le parti de Laurent Gbagbo s’obstine à narguer les Ivoiriens. «J’ai lu dans la
presse que les cadres du FPI disent qu’ils ne vont jamais demander pardon, parce qu’ils
n’ont rien fait, je trouve que cette attitude est la forme la plus achevée de l’arrogance», a
regretté l’orateur. Qui dit ne pas demander au FPI de s’humilier, mais d’être humbles et
reconnaitre qu’il a fauté et demander pardon. Sur la même lancée, il a jugé grossières et
grotesques les accusations du FPI sur les attaques de l’ouest, dont le président Ouattara
serait, selon ce parti, le véritable commanditaire. « Comment déstabiliser le pays dont on
est, précisément, le garant de la stabilité ? », s’est-il interrogé. Et de taper du poing sur
la table : «nous ne pouvons pas continuer de tolérer leur arrogance. C’est pourquoi à un
moment donné, nous allons demander au président de la République d’avancer sans
eux», a averti Amadou Soumahoro. Pour lui, tout en leur tendant la main, il faut bien que
le pays avance pour qu’au moment du bilan, le président de la République puisse
convaincre ses concitoyens. Pour le reste, le conférencier à indiqué que son parti
attendait se donner tous les moyens pour que justice soit rendue aux victimes de la crise
postélectorale, mais aussi, parlant du RHDP, que le linge sale se lave en famille. «Nous
allons mettre tous les moyens à notre disposition en ?uvre pour que Gbagbo ne vive plus
jamais normalement en Côte d’Ivoire. Tout en disant n’avoir aucune information sur
l’arrestation de Koné Katinan, Amadou Soumahoro a rappelé que celui qui fut le ministre
du Budget du gouvernement fantoche de Laurent Gbagbo, s’est rendu coupable d’actes
graves. «Pour la première fois dans l’histoire des crises, on a vu l’une des parties aller
dévaliser une banque centrale. Cela se paye», a-t-il dit. Il a informé l’auditoire que dans
les prochains jours, des missions du parti sillonneront le pays pour remobiliser les
militants. «La cherté de la vie sera bientôt un lointain souvenir», a-t-il terminé. Le
conférencier était entouré pour la circonstance de Lemassou Fofana, Blé Mamadou,
Touré Aya Virginie, Karamoko Yayoro et plusieurs cadres du RDR.
Thiery Latt
RDR a parfaitement collé à la température pour le moins torride du contexte politique
du moment. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée pour passer en revue
l’actualité sociopolitique du moment, Amadou Soumahoro s’est en effet longuement
prononcé sur la récente sortie du FPI. Celle relative à l’arrestation de Lida Kouassi,
l’ancien ministre de la Défense de Gbagbo et, surtout, à la tentative de putsch dont
certains pontes de l’ex-régime se sont rendus coupables.
« Ceux qui ont perdu le pouvoir refuse de saisir la main que leur tend le président de la République. Ils tiennent des propos mensongers et négationnistes », s’est-il d’emblée
offusqué. Plus grave, selon lui, ces derniers ont aujourd’hui une attitude de défiance et
tiennent des propos outrageants, cela malgré l’amorce du dialogue républicain. « En lieu
et place du regret et de la repentance, ils nourrissent des desseins sordides en
cherchant à comploter et créer la chienlit », a accusé le conférencier, qui s’est cependant
réjoui de la vanité de cette entreprise sordide dont les conséquences auraient pu faire
basculer le pays dans l’incertitude. Et l’orateur de louer la maestria du ministre de
l’Intérieur dont le travail discret mais efficace a fini par dévoiler le funeste projet. « Nous
tenons à le féliciter et à travers lui tout le gouvernement avec à sa tête le président de la
République pour le travail abattu », a ajouté M. Soumahoro, en se félicitant d’une sortie
qui a eu pour effet de rassurer la population quant à sa sécurité. C’est pourquoi tout en
les mettant en garde les fauteurs de trouble, il a martelé que Le désordre ne passera pas.
Aux Ivoiriens, le principal animateur du RDR a demandé la sérénité, parce que « le
gouvernement est au travail » et veille sur leur sécurité. Il a ajouté que l’Ouest du pays
sera nettoyé et demandé à ses compatriotes de se consacrer à leur travail. Se tournant
vers le FPI, il a dénoncé de la façon la plus vigoureuse une attitude « qui tend à tirer le
pays vers le bas ». Avant de l’appeler à moins d’arrogance. « Je pense que c’est leur
arrogance qui a conduit leur chef à la Haye, qui maintient certains d’entre eux en
prison », a-t-il ajouté. Après avoir géré le pouvoir, le conférencier ne comprend pas
pourquoi le parti de Laurent Gbagbo s’obstine à narguer les Ivoiriens. «J’ai lu dans la
presse que les cadres du FPI disent qu’ils ne vont jamais demander pardon, parce qu’ils
n’ont rien fait, je trouve que cette attitude est la forme la plus achevée de l’arrogance», a
regretté l’orateur. Qui dit ne pas demander au FPI de s’humilier, mais d’être humbles et
reconnaitre qu’il a fauté et demander pardon. Sur la même lancée, il a jugé grossières et
grotesques les accusations du FPI sur les attaques de l’ouest, dont le président Ouattara
serait, selon ce parti, le véritable commanditaire. « Comment déstabiliser le pays dont on
est, précisément, le garant de la stabilité ? », s’est-il interrogé. Et de taper du poing sur
la table : «nous ne pouvons pas continuer de tolérer leur arrogance. C’est pourquoi à un
moment donné, nous allons demander au président de la République d’avancer sans
eux», a averti Amadou Soumahoro. Pour lui, tout en leur tendant la main, il faut bien que
le pays avance pour qu’au moment du bilan, le président de la République puisse
convaincre ses concitoyens. Pour le reste, le conférencier à indiqué que son parti
attendait se donner tous les moyens pour que justice soit rendue aux victimes de la crise
postélectorale, mais aussi, parlant du RHDP, que le linge sale se lave en famille. «Nous
allons mettre tous les moyens à notre disposition en ?uvre pour que Gbagbo ne vive plus
jamais normalement en Côte d’Ivoire. Tout en disant n’avoir aucune information sur
l’arrestation de Koné Katinan, Amadou Soumahoro a rappelé que celui qui fut le ministre
du Budget du gouvernement fantoche de Laurent Gbagbo, s’est rendu coupable d’actes
graves. «Pour la première fois dans l’histoire des crises, on a vu l’une des parties aller
dévaliser une banque centrale. Cela se paye», a-t-il dit. Il a informé l’auditoire que dans
les prochains jours, des missions du parti sillonneront le pays pour remobiliser les
militants. «La cherté de la vie sera bientôt un lointain souvenir», a-t-il terminé. Le
conférencier était entouré pour la circonstance de Lemassou Fofana, Blé Mamadou,
Touré Aya Virginie, Karamoko Yayoro et plusieurs cadres du RDR.
Thiery Latt