En ma qualité d’avocat de Madame Nady Bamba, je tiens à apporter les précisions suivantes à la suite des déclarations de Monsieur le ministre de l’Intérieur de la République de Côte d’Ivoire Hamed Bakayoko, qui a cru pouvoir accuser Madame Nady Bamba d’avoir soutenu des personnalités impliquées dans une série de projets d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Madame Bamba tient à contester avec la plus grande vigueur ces accusations extrêmement choquantes et totalement infondées. Elle n’a en effet jamais apporté un quelconque soutien à une entreprise militaire ou de déstabilisation dirigée contre le pouvoir en place. Il est ainsi parfaitement faux d’affirmer qu’elle ait pu verser ou tenter de verser la somme de 1 million de dollars à Monsieur Séka Séka, ne le connaissant même pas. Le caractère erroné de ces affirmations aurait d’ailleurs pu être aisément vérifié puisque ses comptes personnels ivoiriens restent à ce jour bloqués et que sa société ne dispose pas de tels fonds, en Côte d’Ivoire ou à l’étranger. Il est tout aussi faux d’affirmer que Monsieur Ousmane Savané, actuellement détenu depuis trois mois, sans raison, aurait été son « homme de main » dès lors qu'ils n'avaient, ni lui, ni elle, participé de près ou de loin à l'entreprise illicite à laquelle le ministre de l'Intérieur croit pouvoir les rattacher. Madame Bamba m’a demandé de bien vouloir engager une procédure en diffamation.
Me Patrick Maisonneuve, Avocat au barreau de Paris
Madame Bamba tient à contester avec la plus grande vigueur ces accusations extrêmement choquantes et totalement infondées. Elle n’a en effet jamais apporté un quelconque soutien à une entreprise militaire ou de déstabilisation dirigée contre le pouvoir en place. Il est ainsi parfaitement faux d’affirmer qu’elle ait pu verser ou tenter de verser la somme de 1 million de dollars à Monsieur Séka Séka, ne le connaissant même pas. Le caractère erroné de ces affirmations aurait d’ailleurs pu être aisément vérifié puisque ses comptes personnels ivoiriens restent à ce jour bloqués et que sa société ne dispose pas de tels fonds, en Côte d’Ivoire ou à l’étranger. Il est tout aussi faux d’affirmer que Monsieur Ousmane Savané, actuellement détenu depuis trois mois, sans raison, aurait été son « homme de main » dès lors qu'ils n'avaient, ni lui, ni elle, participé de près ou de loin à l'entreprise illicite à laquelle le ministre de l'Intérieur croit pouvoir les rattacher. Madame Bamba m’a demandé de bien vouloir engager une procédure en diffamation.
Me Patrick Maisonneuve, Avocat au barreau de Paris