ABIDJAN - L'organisation internationale de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch, dénonce des détentions "arbitraires" de jeunes en Côte d'Ivoire suite aux attaques dans l'ouest qui ont fait une vingtaine de morts dont sept Casques bleus de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).
"Human rights watch a recueilli des témoignages dignes de foi sur certains cas de harcèlement y compris des cas de détentions arbitraires et d'extorsion par les forces armées ivoiriennes à l'encontre de jeunes hommes", indique un communiqué de l'organisation publié mercredi.
Selon Human Rights Watch, ces jeunes sont issus de "groupes ethniques perçus comme pro-Gbagbo" suite à l'attaque du 8 juin dans laquelle ont péri des Casques bleus.
L'armée ivoirienne a présenté mardi soir, à la télévision nationale, six hommes dont deux Libériens et quatre Ivoiriens soupçonnés d'avoir participé aux attaques dans l'ouest frontalier avec le Liberia.
Le 12 juin, le ministre ivoirien de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a annoncé à la télévision nationale que les autorités ont déjoué une tentative de coup d'État impliquant des responsables militaires et politiques en exil fidèles à l'ex président Laurent Gbagbo.
"Dans leur réponse aux attaques transfrontalières et aux autres menaces présumées pour la sécurité nationale, les autorités ivoiriennes doivent garantir les droits à des procédures régulières", recommande le communiqué.
"La règle de droit ne doit pas être remplacée par une présomption de culpabilité collective qui risquerait d'accroître davantage les divisions communautaires dangereuses en Côte d'Ivoire", poursuit le communiqué.
Deux jours avant l'attaque du 8 juin, Human rights watch avait publié un rapport qui accuse des mercenaires libériens et miliciens fidèles à l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, dans quatre attaques transfrontalières menées depuis le Libéria entre juillet 2011 et avril 2012 qui ont fait au moins 40 morts.
L'armée ivoirienne a entrepris en collaboration avec l'armée libérienne, les missions onusiennes en Côte d'Ivoire et au Liberia, des manœuvres le long de la frontière ivoiro-libérienne pour sécuriser la région.
"Human rights watch a recueilli des témoignages dignes de foi sur certains cas de harcèlement y compris des cas de détentions arbitraires et d'extorsion par les forces armées ivoiriennes à l'encontre de jeunes hommes", indique un communiqué de l'organisation publié mercredi.
Selon Human Rights Watch, ces jeunes sont issus de "groupes ethniques perçus comme pro-Gbagbo" suite à l'attaque du 8 juin dans laquelle ont péri des Casques bleus.
L'armée ivoirienne a présenté mardi soir, à la télévision nationale, six hommes dont deux Libériens et quatre Ivoiriens soupçonnés d'avoir participé aux attaques dans l'ouest frontalier avec le Liberia.
Le 12 juin, le ministre ivoirien de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a annoncé à la télévision nationale que les autorités ont déjoué une tentative de coup d'État impliquant des responsables militaires et politiques en exil fidèles à l'ex président Laurent Gbagbo.
"Dans leur réponse aux attaques transfrontalières et aux autres menaces présumées pour la sécurité nationale, les autorités ivoiriennes doivent garantir les droits à des procédures régulières", recommande le communiqué.
"La règle de droit ne doit pas être remplacée par une présomption de culpabilité collective qui risquerait d'accroître davantage les divisions communautaires dangereuses en Côte d'Ivoire", poursuit le communiqué.
Deux jours avant l'attaque du 8 juin, Human rights watch avait publié un rapport qui accuse des mercenaires libériens et miliciens fidèles à l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, dans quatre attaques transfrontalières menées depuis le Libéria entre juillet 2011 et avril 2012 qui ont fait au moins 40 morts.
L'armée ivoirienne a entrepris en collaboration avec l'armée libérienne, les missions onusiennes en Côte d'Ivoire et au Liberia, des manœuvres le long de la frontière ivoiro-libérienne pour sécuriser la région.