ABIDJAN - Un "climat de peur" s`est installé dans l`ouest de la Côte d`Ivoire après une série d`attaques meurtrières, a averti mercredi l`ONU, appelant les autorités ivoiriennes à "garantir la sécurité".
En visite mercredi à Taï (sud-ouest), petite ville ayant accueilli ces derniers jours plusieurs milliers de personnes fuyant les violences, le coordonateur humanitaire des Nations unies dans le pays, Ndolamb Ngokwey, "a constaté la dégradation de la situation des populations de l`ouest de la Côte d`Ivoire", indique un communiqué.
Les incidents des 8 au 13 juin dans cette région frontalière du Liberia "ont entraîné le déplacement de plus de 13.000 personnes, dont la majorité
sont des femmes et des enfants", poursuit-il.
"Bien qu`un retour soit amorcé, les acteurs humanitaires constatent qu`un climat de peur s`est installé et entraîne plusieurs villageois à prolonger leur déplacement ou même à fuir vers d`autres régions", souligne-t-il.
Les acteurs humanitaires continueront de porter assistance dans cette zone meurtrie par des attaques depuis un an, mais "seules les mesures prises par les autorités afin de garantir la sécurité", l`espace humanitaire et le respect des droits des civils permettront "un retour durable", a insisté M. Ngokwey.
Ces incursions armées ont été attribuées par le pouvoir à des combattants basés au Liberia et fidèles à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.
L`attaque du 8 juin avait fait 18 morts, dont sept Casques bleus nigériens.
L`armée ivoirienne a déployé depuis lors plusieurs centaines d`hommes dans la zone, et reçu un soutien accru de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
En visite mercredi à Taï (sud-ouest), petite ville ayant accueilli ces derniers jours plusieurs milliers de personnes fuyant les violences, le coordonateur humanitaire des Nations unies dans le pays, Ndolamb Ngokwey, "a constaté la dégradation de la situation des populations de l`ouest de la Côte d`Ivoire", indique un communiqué.
Les incidents des 8 au 13 juin dans cette région frontalière du Liberia "ont entraîné le déplacement de plus de 13.000 personnes, dont la majorité
sont des femmes et des enfants", poursuit-il.
"Bien qu`un retour soit amorcé, les acteurs humanitaires constatent qu`un climat de peur s`est installé et entraîne plusieurs villageois à prolonger leur déplacement ou même à fuir vers d`autres régions", souligne-t-il.
Les acteurs humanitaires continueront de porter assistance dans cette zone meurtrie par des attaques depuis un an, mais "seules les mesures prises par les autorités afin de garantir la sécurité", l`espace humanitaire et le respect des droits des civils permettront "un retour durable", a insisté M. Ngokwey.
Ces incursions armées ont été attribuées par le pouvoir à des combattants basés au Liberia et fidèles à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.
L`attaque du 8 juin avait fait 18 morts, dont sept Casques bleus nigériens.
L`armée ivoirienne a déployé depuis lors plusieurs centaines d`hommes dans la zone, et reçu un soutien accru de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).