Les présidents de l’Association pour la protection des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (Aprocaci) pense que l’Etat doit bloquer les prix pendant six mois.
Le Premier ministre avait promis, en mars, que les prix allaient diminuer, qu’en est-il aujourd’hui ?
Le problème est complexe, parce qu’il y a d’une part la mauvaise foi des commerçants et transporteurs et d’autre part, la responsabilité du gouvernement. Le gouvernement a été l’initiateur de la lutte contre la vie chère, mais il faut qu’il soit réellement présent dans cette lutte. Pour qu’il y ait une réduction significative, il faut jouer sur les taxes. Mais nous savons qu’avec la question du Ppte, cela est une option difficile. Alors, le gouvernement joue sur la marge des opérateurs pour réduire les prix. Mais cela est insignifiant et le consommateur final ne peut pas le ressentir. Nous attendons toujours l’application des mesures du gouvernement.
Mais cette lutte devrait être aussi le vôtre en tant que défenseur des consommateurs, qu’est-ce que vous faites concrètement ?
En réalité, l’Aprocaci se bat sur des cas sur lesquels l’Etat fait déjà des efforts. C’est le cas du gaz où l’Etat paye presque 8 milliards de Fcfa par an au titre de la subvention et fixe un prix. Mais il y a des gens qui ne respectent pas ces prix.
Le ministère du Commerce a beaucoup communiqué et posé des actions avec les acteurs de la filière bétail, les importateurs de riz, pourquoi ça ne marche toujours pas?
Avec le libéralisme, l’Etat a peu de pouvoir sur les opérateurs économiques. Cependant, tout le monde parle de contrôleur de prix, mais en réalité nous avons affaire à des releveurs de prix. La loi de 1991 a mis fin au contrôle des prix. Mais l’Etat, conformément à la loi N° 999 du 27 décembre 1991, peut bloquer les prix pendant six mois le temps de régler la question.
Sur la question de la viande, les importateurs de bétail payaient 600 mille Fcfa de faux frais, et aujourd’hui ils sont à 75 000 Fcfa, mais ils ne le répercutent pas sur le panier de la ménagère. C’est injuste.
K.A
Le Premier ministre avait promis, en mars, que les prix allaient diminuer, qu’en est-il aujourd’hui ?
Le problème est complexe, parce qu’il y a d’une part la mauvaise foi des commerçants et transporteurs et d’autre part, la responsabilité du gouvernement. Le gouvernement a été l’initiateur de la lutte contre la vie chère, mais il faut qu’il soit réellement présent dans cette lutte. Pour qu’il y ait une réduction significative, il faut jouer sur les taxes. Mais nous savons qu’avec la question du Ppte, cela est une option difficile. Alors, le gouvernement joue sur la marge des opérateurs pour réduire les prix. Mais cela est insignifiant et le consommateur final ne peut pas le ressentir. Nous attendons toujours l’application des mesures du gouvernement.
Mais cette lutte devrait être aussi le vôtre en tant que défenseur des consommateurs, qu’est-ce que vous faites concrètement ?
En réalité, l’Aprocaci se bat sur des cas sur lesquels l’Etat fait déjà des efforts. C’est le cas du gaz où l’Etat paye presque 8 milliards de Fcfa par an au titre de la subvention et fixe un prix. Mais il y a des gens qui ne respectent pas ces prix.
Le ministère du Commerce a beaucoup communiqué et posé des actions avec les acteurs de la filière bétail, les importateurs de riz, pourquoi ça ne marche toujours pas?
Avec le libéralisme, l’Etat a peu de pouvoir sur les opérateurs économiques. Cependant, tout le monde parle de contrôleur de prix, mais en réalité nous avons affaire à des releveurs de prix. La loi de 1991 a mis fin au contrôle des prix. Mais l’Etat, conformément à la loi N° 999 du 27 décembre 1991, peut bloquer les prix pendant six mois le temps de régler la question.
Sur la question de la viande, les importateurs de bétail payaient 600 mille Fcfa de faux frais, et aujourd’hui ils sont à 75 000 Fcfa, mais ils ne le répercutent pas sur le panier de la ménagère. C’est injuste.
K.A