Tels qu’ils nous ont été rapportés, les faits remontent au 19 juin dernier. Il est environ 16 heures lorsqu’un véhicule en provenance de Grand-Lahou transportant deux conteneurs de 4 pieds chacun est arrêté au niveau du sanctuaire marial par 4 éléments armés arborant les brassards de la police nationale. Les conteneurs étaient remplis de caoutchouc sec transformés à l’Idh de Grand-Lahou. Il est reproché au chauffeur de transporter des armes. Les ‘’policiers’’ lui intiment l’ordre de descendre, ce qu’il exécute avec son apprenti pour emprunter une destination inconnue escortés par deux éléments de ces ‘’policiers’’. En route, le Directeur général d’Itl transport, propriétaire du véhicule est joint par les deux escortes pour lui indiquer que son véhicule transportait des armes. Contre toute attente, chemin faisant, les deux prisonniers sont libérés dans la nature. Retourné sur le lieu où ils ont été arrêtés plus tôt, le chauffeur se rend compte qu’il venait simplement d’être victime d’un braquage. D’autant qu’il a constaté qu’il n’y avait plus de véhicule, encore moins de ‘’policiers’’. C’est un jour après, le mercredi 20 dernier, que le véhicule a été retrouvé sans les conteneurs, aux alentours du Parc des sports par la Police criminelle vers 19 heures. La marchandise de ces deux conteneurs est évaluée à environ 60 millions et destinée à une société américaine installée à Norfolk. Cette situation, on ne peut plus inquiétante, porte ainsi un sérieux préjudice à une entreprise ivoirienne. Le moins que l’on puisse souhaiter est que les autorités policières fassent des mains et des pieds pour retrouver les caoutchoucs secs qui ne peuvent être vendus comme de petits pains.
IK
IK