A deux mois de la rentrée universitaire prévue le 3 septembre, les travaux s’accélèrent sur le campus de Cocody…
L’heure n’est plus à des visites guidées sur le chantier de l’université de Cocody. Rentrée universitaire oblige, tout s’accélère sur le campus afin que le temple du savoir soit prêt pour recevoir les étudiants le 3 septembre. On est loin des premières images où les bulldozers et les camions étaient les maîtres incontestés de ce vaste chantier. Aujourd’hui, le site est envahi par les nombreux véhicules de liaison des sociétés en charge des travaux et par de nombreux ouvriers. Il est 14h 25 lorsque, ce mercredi 20 juin, nous nous présentons à l’entrée de l’Université de Cocody, côté Ecole de police. Une équipe de sept ouvriers s’affère pour la rénovation des trois piliers devant accueillir la nouvelle enseigne de l’université de Cocody. Après des échanges avec le responsable de la société de gardiennage reconnaissable à leur tenue jaune et le chef de poste des Frci, l’accès du site nous est refusé. Selon les hommes en tenue sans autorisation du ministère de l’Enseignement supérieur, aucun journaliste ne peut avoir accès au chantier. Nous ne cédons pas au découragement. Nous nous présentons à l’entrée ouest, du côté du Chu de Cocody. Ici, les maîtres des lieux se montrent cléments. Le décor est presque identique à celui de l’entrée par l’Ecole de police avec des ouvriers qui achèvent la construction d’un imposant corridor de sécurité. De loin, on découvre que l’université a fière allure. Une fois à l’intérieur, cette impression prend tout son sens avec des bâtiments rénovés, des pelouses embellies, des ouvriers à la tâche dans les salles de TD et les amphithéâtres. L’université de Cocody a complètement changé de visage. Selon Mohammed, décorateur sur le site, les travaux sont à la phase de la finition dans tous les secteurs. « Nous travaillons officiellement jusqu’à 17h30. Mais à cause du délai, nous restons souvent la nuit pour achever un bâtiment ou une salle. Nous apportons les dernières touches. Il s’agit essentiellement des tâches liées à la plomberie, à l’étanchéité, à l’électricité, à la maçonnerie et à la menuiserie. Nous autres peintres sommes souvent obligés de revenir sur des bâtiments complètement achevés après le passage des plombiers », a-t-il indiqué. A la question de savoir si l’université sera prête pour la rentrée de septembre, l’ouvrier répond par l’affirmative. Même si, reconnaît-il, «il reste quelques grands travaux à terminer». La direction du Crou-A, le jardin botanique dit « Espace de la renaissance », le rond point portant l’emblème de l’université « wambêlê », les deux corridors de sécurité constituent désormais les centres d’intérêt des ouvriers sur le site. Ces travaux représentent sûrement les derniers ‘‘ grands travaux’’ dont parlait le décorateur. Sur tous ces sites, les ouvriers sont à la tâche pour tenir les délais du ministre Bacongo. Sur le chemin du retour, des étudiants sortis de l’Institut supérieur méthodiste et ceux du Cbcg attendent patiemment à l’arrêt du bus. Tous regardent fièrement l’université qui se métamorphose chaque jour avec l’espoir que le 3 septembre, ils pourront enfin regagner les amphithéâtres.
Fofana Ali (Stagiaire)
L’heure n’est plus à des visites guidées sur le chantier de l’université de Cocody. Rentrée universitaire oblige, tout s’accélère sur le campus afin que le temple du savoir soit prêt pour recevoir les étudiants le 3 septembre. On est loin des premières images où les bulldozers et les camions étaient les maîtres incontestés de ce vaste chantier. Aujourd’hui, le site est envahi par les nombreux véhicules de liaison des sociétés en charge des travaux et par de nombreux ouvriers. Il est 14h 25 lorsque, ce mercredi 20 juin, nous nous présentons à l’entrée de l’Université de Cocody, côté Ecole de police. Une équipe de sept ouvriers s’affère pour la rénovation des trois piliers devant accueillir la nouvelle enseigne de l’université de Cocody. Après des échanges avec le responsable de la société de gardiennage reconnaissable à leur tenue jaune et le chef de poste des Frci, l’accès du site nous est refusé. Selon les hommes en tenue sans autorisation du ministère de l’Enseignement supérieur, aucun journaliste ne peut avoir accès au chantier. Nous ne cédons pas au découragement. Nous nous présentons à l’entrée ouest, du côté du Chu de Cocody. Ici, les maîtres des lieux se montrent cléments. Le décor est presque identique à celui de l’entrée par l’Ecole de police avec des ouvriers qui achèvent la construction d’un imposant corridor de sécurité. De loin, on découvre que l’université a fière allure. Une fois à l’intérieur, cette impression prend tout son sens avec des bâtiments rénovés, des pelouses embellies, des ouvriers à la tâche dans les salles de TD et les amphithéâtres. L’université de Cocody a complètement changé de visage. Selon Mohammed, décorateur sur le site, les travaux sont à la phase de la finition dans tous les secteurs. « Nous travaillons officiellement jusqu’à 17h30. Mais à cause du délai, nous restons souvent la nuit pour achever un bâtiment ou une salle. Nous apportons les dernières touches. Il s’agit essentiellement des tâches liées à la plomberie, à l’étanchéité, à l’électricité, à la maçonnerie et à la menuiserie. Nous autres peintres sommes souvent obligés de revenir sur des bâtiments complètement achevés après le passage des plombiers », a-t-il indiqué. A la question de savoir si l’université sera prête pour la rentrée de septembre, l’ouvrier répond par l’affirmative. Même si, reconnaît-il, «il reste quelques grands travaux à terminer». La direction du Crou-A, le jardin botanique dit « Espace de la renaissance », le rond point portant l’emblème de l’université « wambêlê », les deux corridors de sécurité constituent désormais les centres d’intérêt des ouvriers sur le site. Ces travaux représentent sûrement les derniers ‘‘ grands travaux’’ dont parlait le décorateur. Sur tous ces sites, les ouvriers sont à la tâche pour tenir les délais du ministre Bacongo. Sur le chemin du retour, des étudiants sortis de l’Institut supérieur méthodiste et ceux du Cbcg attendent patiemment à l’arrêt du bus. Tous regardent fièrement l’université qui se métamorphose chaque jour avec l’espoir que le 3 septembre, ils pourront enfin regagner les amphithéâtres.
Fofana Ali (Stagiaire)