Contrairement à la pantalonnade du Conseil de la présidence de l’université de Cocody, le Conseil de l’université Nangui Abrogoua a eu une main plus lourde et a frappé fort, très fort même, avec les sanctions suivantes : 4 étudiants exclus, 10 étudiants blâmés et 10 étudiants avertis. Traditionnellement cette université est moins agitée que son aînée de Cocody. Mais elle est de plus en plus menacée par les mêmes démons. Le professeur Tanoh Yao et ses collaborateurs ont fait le choix de la fermeté. Ils ont refusé de céder au diktat et au chantage à la révolte qui ont fait momentanément reculer les dirigeants de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Devant cette situation, il sera bien difficile pour les enseignants et les responsables de Cocody, très critiqués pour leur nonchalance, de continuer à protéger et assurer l’impunité, à ceux qui ont fait délibérément le choix de ne pas renoncer aux méthodes violentes et à l’insurrection. On peut manifester, on peut revendiquer. Mais il ne doit pas être toléré de tenter de lyncher et de s’en prendre à un ministre. Hier, il y a eu Habib Dodo, Thierry Zébié etc… sans oublier les victimes des machettes. C’est parce que ces actes à l’université et d’autres de cette nature hors de l’université, sont restés impunis, qu’il y a eu des morts et des morts durant les différentes crises politiques en Côte d’Ivoire. L’université Nangui Abrogoua vient de donner l’exemple à suivre. Charlotte T.
Société Publié le vendredi 24 mai 2013 | L’intelligent d’Abidjan