Les étudiants ivoiriens regrettent leurs actes ! Ils ont demandé pardon aux Président de la République, Alassane Ouattara et aux Ivoiriens, ce après les scènes de violences perpétrées le 13 décembre dernier à l’université Félix Houphouët Boigny à Cocody (UFHB). Ces étudiants issus des différents mouvements syndicaux ont organisé hier une grande cérémonie à l’UFHB en présence du représentant de la tutelle.
Au cours de cette cérémonie, ils ont décidé de proscrire des universités ivoiriennes, la violence. Mais bien avant, ils ont été instruits par des panélistes dont les Pr Alassane Salif N’diaye et Konaté sur la question de la violence en milieu estudiantin. Le Pr N’diaye, a invité les étudiants à utiliser les canaux pacifiques pour s'exprimer tout en privilégiant la citoyenneté et le respect des Institutions de la République. Le secrétaire général de la Centrale Syndicale Humanisme (CSH), Soro Mamadou a indiqué que c'est par abus de langage qu'on parle de syndicalisme en milieu estudiantin. D’autant plus qu'un syndicat a pour vocation de défendre les conditions de vie et de travail des travailleurs. Car la notion du syndicalisme fait ressortir deux éléments que sont le salaire et de travail. Par ailleurs il a expliqué que la dissolution du MEECI au profit de la FESCI a été une grosse erreur. Toute seule, la FESCI, selon l'orateur, est devenue violente pour des raisons financières. « La FESCI avait des quotas sur les chambres universitaires et dans les concours et examens. Il y avait tout un système mafieux mis en place sans compter la militarisation de cette organisation qui se permettait d'arrêter et de juger des étudiants », a-t-il révélé. Non sans inviter les étudiants à plus de responsabilité. Quant au premier responsable du Collectif des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) , Konaté Moussa, il a fait des propositions sur la contribution des étudiants pour un départ nouveau. Invitant en outre les enseignants à reconnaître leur part de responsabilité dans l'instauration de la violence dans les universités. Car pour lui, nombreux étaient les enseignants qui faisaient plus de politique pendant les cours que prodiguer le savoir aux étudiants. Représentant le ministre Cissé Bacongo, le Directeur de cabinet adjoint Abou Karamoko a rassuré les étudiants sur les mesures que l'Etat met en ?uvre pour les aider. Un débat s'est alors engagé entre les étudiants, avec comme modérateur, le conseiller du président de la République chargé de la Jeunesse et des Sports, Touré Mamadou. La cérémonie s'est achevée par la signature de la « Charte Universitaire ivoirienne pour la Non-Violence » signée notamment par la CEECI, AGEECI, ANECI, AUC, CEGEPCI, CONEPCI, FETEPCI, MERES, MMU, UNELCI, UNESCI, SYEECI, FESCI.
AC
Au cours de cette cérémonie, ils ont décidé de proscrire des universités ivoiriennes, la violence. Mais bien avant, ils ont été instruits par des panélistes dont les Pr Alassane Salif N’diaye et Konaté sur la question de la violence en milieu estudiantin. Le Pr N’diaye, a invité les étudiants à utiliser les canaux pacifiques pour s'exprimer tout en privilégiant la citoyenneté et le respect des Institutions de la République. Le secrétaire général de la Centrale Syndicale Humanisme (CSH), Soro Mamadou a indiqué que c'est par abus de langage qu'on parle de syndicalisme en milieu estudiantin. D’autant plus qu'un syndicat a pour vocation de défendre les conditions de vie et de travail des travailleurs. Car la notion du syndicalisme fait ressortir deux éléments que sont le salaire et de travail. Par ailleurs il a expliqué que la dissolution du MEECI au profit de la FESCI a été une grosse erreur. Toute seule, la FESCI, selon l'orateur, est devenue violente pour des raisons financières. « La FESCI avait des quotas sur les chambres universitaires et dans les concours et examens. Il y avait tout un système mafieux mis en place sans compter la militarisation de cette organisation qui se permettait d'arrêter et de juger des étudiants », a-t-il révélé. Non sans inviter les étudiants à plus de responsabilité. Quant au premier responsable du Collectif des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) , Konaté Moussa, il a fait des propositions sur la contribution des étudiants pour un départ nouveau. Invitant en outre les enseignants à reconnaître leur part de responsabilité dans l'instauration de la violence dans les universités. Car pour lui, nombreux étaient les enseignants qui faisaient plus de politique pendant les cours que prodiguer le savoir aux étudiants. Représentant le ministre Cissé Bacongo, le Directeur de cabinet adjoint Abou Karamoko a rassuré les étudiants sur les mesures que l'Etat met en ?uvre pour les aider. Un débat s'est alors engagé entre les étudiants, avec comme modérateur, le conseiller du président de la République chargé de la Jeunesse et des Sports, Touré Mamadou. La cérémonie s'est achevée par la signature de la « Charte Universitaire ivoirienne pour la Non-Violence » signée notamment par la CEECI, AGEECI, ANECI, AUC, CEGEPCI, CONEPCI, FETEPCI, MERES, MMU, UNELCI, UNESCI, SYEECI, FESCI.
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