La première fois depuis le départ nouveau, l'université Félix Houphouet Boigny de Cocody a connu sa première grève d'étudiants. "le nouveau réveil" a approché le premier responsable de l'Enseignement supérieur de Côte d'Ivoire pour essayer de comprendre ce qui s'est réellement passé. le ministre Cissé Ibrahima Bacongo assène ses vérités et rassure: la violence n'est pas de retour dans nos universités, la violence ne rassure pas.
Partagez-vous l’analyse selon laquelle la violence est de retour sur l’université ?
Heureusement non, la violence n’est pas de retour, et elle ne sera pas de retour sur nos universités. Ce qui s’est passé, considérons que c’est un mouvement éradique, un mouvement d’humeur. Je pense que la mauvaise humeur est passée depuis que les étudiants ont posé leurs actes, ils le regrettent actuellement. On ne saura jamais les raisons pour lesquelles ils ont fait ce mouvement parce que tantôt on parle de problème de transport, de restauration, de toilettes. On avance aussi le motif que le ministre composerait avec les étudiants de la Fesci qui les ont combattu hier en leur donnant des milliers de prises en charge, disposerait d’anciens éléments de la Fesci pour assurer la sécurité sur le campus des étudiants Fesci qui les aurait combattu hier. De tous ces motifs, qu’est-ce qu’il faut retenir ? Je ne sais pas. Je pense que ces étudiants qui ont manifesté ont fait une mauvaise analyse de la situation. Ils ont pensé qu’ayant été brimé par la Fesci du temps celle-ci était forte, les étudiants de ce mouvement doivent subir le même traitement étant donné que le pouvoir actuel est le leur. Ce qui n’est pas une revendication sérieuse parce que les deux régimes ne se ressemblent pas, les deux présidents de la République ne se ressemblent pas. On ne peut pas attendre du président Ouattara ce que le président Gbagbo faisait. Toujours est il que les revendications comme le problème de la restauration comme l’a annoncé le directeur général du Crou, la semaine dernière lors de sa conférence de presse, est ouvert aujourd’hui (Ndlr : hier lundi 17 décembre 2012). 200 couverts ont été servis. La question de l’eau est en train d’être traitée parce que le circuit de distribution est totalement dépassé. C’était 17 km de circuit de distribution d’eau qui existait sur le campus. On avait pensé qu’on aurait pu se contenter seulement de réhabiliter le circuit. Malheureusement, il était totalement dépassé. Après le 3 septembre, on avait été obligé de le reprendre totalement. Ce ne sont plus 17 km, ce sont 21 km de circuit de distribution d’eau qu’on a repris.
Est-ce ce qui impacte sur le manque de latrines, de toilettes sur le campus ?
Tout à fait. Les latrines, on n’en a pas supprimé. Bien au contraire, toutes les latrines ont été réhabilitées. Je prendrai seulement l’exemple de l’Ufr des Sciences juridiques. Les toilettes de la faculté de Droit étaient fermées depuis plus de 15 ans. Mais ces toilettes sont aujourd’hui réhabilitées. Elles ne pas encore fonctionnelles à cause du problème de l’installation du circuit de distribution d’eau. Mais cela ne saurait tarder parce que l’entreprise nous a rassurés que l’eau devrait être disponible dans le nouveau circuit de distribution au grand plus tard, le 24 décembre 2012. Jusque-là, on ne fait qu’ouvrir l’eau dans l’ancien circuit de distribution par endroit lorsqu’il y a un souci.
Il y aussi d’autres problèmes entre autres la climatisation, l’arrêt de bus qui semble petit pour contenir les étudiants. Que dites-vous ?
Nous avons annoncé comme dans tous les campus modernes dans ce monde, la circulation va être réduite dans nos campus surtout à l’université Félix Houphouët-Boigny. Un arrêté ou une décision de madame la directrice de l’université Félix Houphouët-Boigny, va donc réglementer la circulation sur le campus Félix Houphouët-Boigny pour permettre aux étudiants, aux enseignants, au personnel administratif, de se déplacer d’un point à un autre sur le campus. Nous avons annoncé la mise en circulation des bus électriques qui sont bel et bien là. Ils nous ont été offerts par le Groupe Bolloré. Deux choses ont mis en retard la mise en circulation de ceux-ci. La première était la réalisation du plan de circulation. Ce travail a été un peu retardé. C’est le Bnetd qui devait y procéder. Compte tenu du manque d’effectif du Bnetd et de l’importance des travaux à réaliser, ce travail a pris un peu de retard mais il est terminé. La deuxième, c’est l’installation des bornes électriques parce que ce sont les bus électriques qui doivent être présents sur l’année. Les travaux de l’installation de ces bornes allaient effectuer pour prendre fin avant le 18 décembre c'est-à-dire demain (Ndlr : aujourd’hui) pour que les bus soient mis en circulation. Malheureusement, les bornes n’ont pas été réalisées. Peut être cela se fera cette semaine-ci. Alors les bus pourraient être mis en circulation soit la semaine prochaine ou bien en début d’année prochaine c’est-à-dire à la rentrée des étudiants. Ce sont 4 bus dans un premier temps qui seront mis en circulation. Mais, ces bus vont être renforcés par les bus de la Sotra.
Vous aviez parlé dans le temps des bus climatisés pour transporter les étudiants sur l’université Félix Houphouet Boigny.
Nous avions eu plusieurs rencontres avec le directeur de Sotra Tourisme afin de mettre à notre disposition des bus climatisés pour renforcer le dispositif qui va être mis à notre disposition.
Comment cela va-t-il se passer concrètement avec les étudiants et quel est le type de partenariat que vous avez avec la Sotra ?
Les bus de Bolloré ne viendront pas en concurrence à ceux de la Sotra. Bolloré nous offre des bus électriques. Le personnel d’exploitation a été formé par le Groupe Bolloré et la maintenance sera également assuré pendant un certain temps. À partir des bus qui nous seront offerts, nous aurons la possibilité de voir si on pourra en acquérir davantage ou ceux qui sont là suffisent pour le transport des étudiants. Ceux de la Sotra sont des bus qui vont être mis à disposition non pas gracieusement mais contre rémunération. Justement, nous attendons que la Sotra nous dise dans la proposition à combien ces bus vont être mis en circulation.
M. le ministre au nombre des revendications des étudiants, la question de sécurité. Il est maintes fois revenu que ce sont les éléments des Frci qui sont sur le campus. Les étudiants demandent au ministre d’ordonner le départ de celles-ci ?
On ne va pas ordonner le départ des éléments des Frci des campus. Les éléments des Frci sont aux entrées, ils ne sont pas sur le campus. Ils y sont en attendant que la Police de l’université se déploie. Cette police contrairement à ce que j’ai entendu, ne sont pas des ex-éléments de la Fesci. Ce sont des Ivoiriens et Ivoiriennes. Parce que pour le moment, ceux qui ont été sélectionnés, qui ont fait une formation théorique, qui vont subi bientôt un test physique mais il y aussi une visite médicale. Il y a environ 100 à 200 filles et 200 jeunes gens sur la liste de recrutement. Ils seront déployés sur le campus et seront identifiés par une tenue comme on voit dans les campus américains. Il y aura les costumes pour ceux qui sont aux abords de l’administration, pour ceux de l’encadrement ensuite des tenues constituées de chemises à manches longues et de pantalons pour ceux qui vont sillonner les campus, les résidences universitaires. Enfin, ceux qui seront opérationnels c'est-à-dire les groupes d’intervention en cas de situations difficiles. En attendant que la police se déploie, les éléments des Frci appuyés par les éléments de société privée de sécurité assurent la sécurité jusqu’à la première quinzaine de 2013.
Les étudiants ont aussi relevé un retard dans l’équipement des salles des travaux dirigés, des salles informatiques, en mobilier. Pourquoi est-ce que cela prend du temps ?
Les équipements sont à Abidjan. Malheureusement, pour des questions de formalité douanière, ils ne sont pas encore déployés sur les universités. Cela fait environ deux mois que les équipements sont au port. Nous sommes en train de faire mains et pieds pour les faire sortir. Nous avons demandé à bénéficier d’une exonération du droit de douane pour pouvoir les faire sortir. Le ministère de l’Economie et des finances est en train de travailler dans ce sens. Concernant le mobilier, il y a eu des problèmes parce que des mobiliers qui avaient été juste déplacés pour permettre qu’on fasse le revêtement du sol dans les salles, ont été à tort abîmés pendant les travaux. Cela a créé un gap qu’on est en train de couvrir.
Quelqu’un qui commentait cette fronde dit que pour la première fois des étudiants se plaignent de manque de bibliothèque, d’un certain nombre de choses qui sont en rapport avec leur étude. Est-ce que vous êtes d’avis ?
C’est un signe rassurant, si ces revendications vrais. Parce que cela veut dire que les étudiants sont préoccupés par les conditions de travail que par autre choses. Il ne devait pas avoir ce genre de préoccupations parce que le matériel informatique qui est déployé alors qu’on dit que le wifi ne fonctionne pas. Il suffit d’aller sur le terrain pour faire le constat. Cela est vérifiable en allant sur les différents campus. Le wifi existe. Je pense qu’avec le matériel qui est déployé l’on peut aller dans toutes les bibliothèques. Il faudra un peu de temps aux étudiants avant qu’ils commencent à s’habituer à l’environnement physique et numérique.
Est-ce que les étudiants ne sont pas plus presser que vous ?
Qu’ils soient plus pressés que nous, j’en serai heureux parce que ce sera un signe d’espoir que les étudiants, après avoir passé 18 mois à la maison avec tout ce que cela comporte soient soucieux de leur avenir, pour moi c’est un très bon signe. C’est pour cette raison que l’état de Côte d’Ivoire est entrain de faire tout ce qui en entrain d’être fait pour les mettre dans les meilleurs conditions de travail. Sachez tout simplement que les travaux d’envergure que nous avons réalisé pour que la rentrée puisse s’effectuée le 3 septembre ne puisse se faire sans qu’il est quelques difficultés à corriger progressivement. C’est dans l’ordre des choses que l’entreprise qui fait les travaux a une garanti d’un an. Chaque fois que nous remarquons une difficulté l’entreprise est interpellé afin qu’elle trouve des solutions.
Lorsqu’on parle de la réhabilitation beaucoup d’ivoiriens pensent qu’il y a plus de discours. Mais en réalité il n y ‘a rien de concret. Qu’est ce que vous avez à répondre à ces ivoiriens qui tiennent ce genre de discours ?
Je ne sais pas si nous parlons de la même chose. Pendant que nous parlons du réel eux ils parlent du virtuel. Nous pouvons faire beaucoup de discours qui ne repose pas sur du concret mais ce qui viennent qui ne se contentent pas d’admirer la lumière à l’université et circuler mais qui rentre dans l’université ne tiennent pas la même discours que ces ivoiriens. Tout le monde nous dit que nos universités sont en avance sur leur temps. Et se sont des universités de classe internationale. C’est n’est pas nous qui le disons. L’Unesco et la banque mondiale qui sont avec nous ici en Côte d’Ivoire le disent. Quant on dit que ces des discours que nous tenons, c’est nié l’évidence. L’on n’y peut rien.
A quant l’ouverture des cités universitaires ?
Je ne peux pas vous dire exactement à quant l’ouverture des cités universitaires. C’est en toute responsabilité que je vous dis que je ne peux pas le dire. Le marché de réhabilitation de la cité rouge, de la cité Mermoz, de la cité Saint Jean, de la cité de la Riviera 2 a été signé en octobre et les travaux ont démarré dans la foulée. En principe ces travaux devaient durées trois. C'est-à-dire octobre, novembre et décembre. Mais cela était conditionné que les moyens financiers suivent. Que l’état puisse payer régulièrement ce qui est convenu avec l’entreprise. Il suffit que l’Etat ait quelques difficultés même d’un seul mois pour que cela se répercute sur les délais. C’est pour cette raison que je vous dis que par responsabilité je ne peux vous dire à quant l’ouverture des cités. Nous faisons tout pour que ce qui est humainement possible pour ces travaux s’achèvent.
Qu’en est t-il des cités qui sont sur le campus de Cocody car elles ont été réhabilitées en même temps que l’université ?
Les travaux de ces cités sont terminés. L’on nous avait dit qu’il y avait quelques soucis pour terminer deux bâtiments. C’est dire que les lits n’étaient pas totalement déployés. Les lits et les matelas sont encore stockés qui attendent les travaux de réhabilitation des cités de Mermoz et autres cité s’achèvent. Concernant les cités qui sont sur les campus l’on peut raisonnablement penser qu’elles peuvent ouvrir leur porte après les fêtes, c’est ce que le directeur du Crou nous a laissé entendre lorsque nous l’avons invité à une séance de travail pour parler de la restauration et des résidences. Dans le premier trimestre de 2013 les cités de Mermoz, Saint jean, la Riviera 2, La cité rouge pourraient ouvrir leur porte. D’ici là peut être que nous allons voir un peu plus clair dans les autres résidences de Port-Bouet, d’Abobo, de Williamsville et d’Adjamé.
Au niveau de la commission d’attribution le directeur du crou a annoncé que cette fois ci les étudiants ne ferons pas partir de cette commission. Est-ce que vous confirmez cela ?
Je ne suis pas certains que le directeur du Crou ait dis cela. Il est le directeur du Crou nous ne pouvons pas interférer dans sa gestion. Nous attendons des résultats. Il faudra demandez la confirmation au directeur du crou et chemin faisant chercher à savoir pourquoi les étudiants ne ferons pas partir de la commission. Est-ce que leur présence dans la commission constitue un problème. Que les étudiants ne soient pas membres de la commission est une chose, que les organisations des étudiants n’aient pas de quota en ait une autre chose. Les étudiants peuvent être membres de la commission juste pour s’assurer que les critères d’attribution des chambres sont respectés, que rien ne se fasse à leur détriment, dans leur dos. Leur présence dans les commissions étaient perçu par eux comme le droit qui leur permet de bénéficier de quota. Donc les différentes familles syndicales revendiquaient ces quotas. C’est comme cela ils comprenaient les choses, c'est-à-dire aller défendre leur quota. Ils peuvent être membre de la commission juste pour s’assurer que les critères sont appliqués sans chercher à obtenir des quotas.
Lors de l’ouverture de l’université le président de la république avait été saisi d’un certain nombre de problèmes relativement aux indemnités des enseignants. Et quelque semaines plutard il été annoncé que le trésor public s’était exécuté. Mais nous sommes surpris d’entendre ces jours-ci la même rengaine. Qu’est ce qui se passe ?
Sur cette question nous sommes très préoccupés. Vous faites bien d’en parler, le 3 septembre 2012 à la cérémonie d’ouverture des universités, dans son adresse presqu’à la nation le président de la république à instruit le ministre de l’économie d’alors de payer les arriérés des heures complémentaires due aux enseignants et aux chercheurs. Je peux vous dire que le ministre de l’économie et des finances à exécuter à la lettre les instructions du président de la république. Puisque les premiers responsables des universités se sont dit satisfaits que les heures complémentaires ayant été payées entièrement. Les heures complémentaires ayant été payées avec beaucoup de célérité, beaucoup de facilité, peut être que les enseignants considèrent qu’il faut continuer de demander. Nous les avons rassurés. Nous leur avons dit que les engagements qui ont été pris par le régime précédent à savoir, des nouveaux salaires, que tout ces engagements serons respectées du faite de la continuité de l’Etat. Ce sont des droits acquis que , le président de la république n’a encore donné aucun signe pour les remettre en cause et il n’y pas de raison qu’il les remettre en cause. Nous, au niveau de l’Enseignement supérieur nous leur avons tenu ce discours. A l’éducation nationale et à l’enseignement technique madame la ministre a tenu le même discours. De même qu’à à la fonction publique. Au cours d’une réunion interministérielle la même position à été réaffirmée, présidé par le premier ministre. Tout ce qui leur a été promis sous l’ancien régime doit être considérer comme des droits acquis. Malgré toutes ces assurances, ceux de l’enseignement supérieur à la suite de leur ami de l’éducation nationale se sont mis en grève. Personnellement je ne comprends rien à la motivation réelle de cette grève. Dans la mesure ou un de leur collègue dans cette salle de réunion avait relevé que sur la question des heures complémentaires il y avait un malentendu. Que des heures complémentaires aient été exécutées ne soient pas payées. Pour que des heures complémentaires exécutées soient payées il faut qu’on n’ait un état financier, il faut qu’on sache qui a exécuté telles nombres d’heures complémentaires. Il faut que tout cela soient comptabilisées, envoyer à l’agent comptable pour être payer. Si vous prétendez avoir effectué des heures complémentaires et que ces heures complémentaires n’ont pas été traitées financièrement pour savoir combien elles vous rapportent. Vous ne pouvez pas vous mettre en grève. Cette précision avait été rapportée ici par un enseignant concernant l’université Felix Houphouët-Boigny. Donc nous en sommes là. Les assurances que nous avons au cours des différentes réunions dont je viens de parler ont été confirmées par le ministère de la fonction publique et de la reforme administrative au cours d’une réunion que nos amis eu avec le ministère. A cette rencontre le ministère de l’enseignement supérieur a été représenté par le directeur de cabinet adjoint. Cette rencontre a été sanctionnée par un document intitulé "accord" entre la Cnec et l’Etat de Côte d’Ivoire. Je crois que c’est sur la base de cet accord que le mot d’ordre à été levé. Nous en sommes là. J’espère que nos amis vos continuer de croire en l’état. L’état va commencer à exécuter ses engagements à partir de mars 2013 notamment les nouveaux salaires.
Avez-vous un mot à l’endroit des étudiants et des partenaires de l’école surtout les fondateurs d’universités privées qui se plaignent aussi des arriérées que l’Etat leur doit ?
S’il y a un appel a lancé aux étudiants, aux parents d’étudiants aux enseignants aux personnels administratifs et technique en un mot au monde de l’enseignement supérieur et scientifique c’est tout simplement de considérer que notre système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique revient de loin que. Nous revenons de loin après 15 ans de balbutiement qui a eu pour conséquence la chute de la qualité de la formation. Il nous faut a partir du départ nouveau nous ressaisir. Cela ne sera pas une chose facile mais il faudra que chacun prenne la mesure de la situation de la laquelle nous sortons pour consentir le sacrifice qu’il faut. Chacun doit jouer sa partition parce que l’enseignement supérieur et la recherche scientifique constitue le moteur du développement. Il n’y a pas de pays au monde qui soit au niveau de développement ou il se trouve sans disposer d’un enseignement supérieur, d’un système de recherche efficace performant. Les pays émergents se sont appuyés sur leur dispositif d’enseignement supérieur et de recherche scientifique pour se hissés là ou ils se trouvent aujourd’hui. Il faut faire en sorte que notre enseignement supérieur retrouve son lustre d’antan au moins ou faire un bon qualitatif pour apporter sa contribution à la réalisation des ambitions du président de la république à savoir faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Interview réalisée par Patrice Yao et Akwaba Saint-Clair
Coll : Foumséké Coulibaly et Morgane Ekra
Partagez-vous l’analyse selon laquelle la violence est de retour sur l’université ?
Heureusement non, la violence n’est pas de retour, et elle ne sera pas de retour sur nos universités. Ce qui s’est passé, considérons que c’est un mouvement éradique, un mouvement d’humeur. Je pense que la mauvaise humeur est passée depuis que les étudiants ont posé leurs actes, ils le regrettent actuellement. On ne saura jamais les raisons pour lesquelles ils ont fait ce mouvement parce que tantôt on parle de problème de transport, de restauration, de toilettes. On avance aussi le motif que le ministre composerait avec les étudiants de la Fesci qui les ont combattu hier en leur donnant des milliers de prises en charge, disposerait d’anciens éléments de la Fesci pour assurer la sécurité sur le campus des étudiants Fesci qui les aurait combattu hier. De tous ces motifs, qu’est-ce qu’il faut retenir ? Je ne sais pas. Je pense que ces étudiants qui ont manifesté ont fait une mauvaise analyse de la situation. Ils ont pensé qu’ayant été brimé par la Fesci du temps celle-ci était forte, les étudiants de ce mouvement doivent subir le même traitement étant donné que le pouvoir actuel est le leur. Ce qui n’est pas une revendication sérieuse parce que les deux régimes ne se ressemblent pas, les deux présidents de la République ne se ressemblent pas. On ne peut pas attendre du président Ouattara ce que le président Gbagbo faisait. Toujours est il que les revendications comme le problème de la restauration comme l’a annoncé le directeur général du Crou, la semaine dernière lors de sa conférence de presse, est ouvert aujourd’hui (Ndlr : hier lundi 17 décembre 2012). 200 couverts ont été servis. La question de l’eau est en train d’être traitée parce que le circuit de distribution est totalement dépassé. C’était 17 km de circuit de distribution d’eau qui existait sur le campus. On avait pensé qu’on aurait pu se contenter seulement de réhabiliter le circuit. Malheureusement, il était totalement dépassé. Après le 3 septembre, on avait été obligé de le reprendre totalement. Ce ne sont plus 17 km, ce sont 21 km de circuit de distribution d’eau qu’on a repris.
Est-ce ce qui impacte sur le manque de latrines, de toilettes sur le campus ?
Tout à fait. Les latrines, on n’en a pas supprimé. Bien au contraire, toutes les latrines ont été réhabilitées. Je prendrai seulement l’exemple de l’Ufr des Sciences juridiques. Les toilettes de la faculté de Droit étaient fermées depuis plus de 15 ans. Mais ces toilettes sont aujourd’hui réhabilitées. Elles ne pas encore fonctionnelles à cause du problème de l’installation du circuit de distribution d’eau. Mais cela ne saurait tarder parce que l’entreprise nous a rassurés que l’eau devrait être disponible dans le nouveau circuit de distribution au grand plus tard, le 24 décembre 2012. Jusque-là, on ne fait qu’ouvrir l’eau dans l’ancien circuit de distribution par endroit lorsqu’il y a un souci.
Il y aussi d’autres problèmes entre autres la climatisation, l’arrêt de bus qui semble petit pour contenir les étudiants. Que dites-vous ?
Nous avons annoncé comme dans tous les campus modernes dans ce monde, la circulation va être réduite dans nos campus surtout à l’université Félix Houphouët-Boigny. Un arrêté ou une décision de madame la directrice de l’université Félix Houphouët-Boigny, va donc réglementer la circulation sur le campus Félix Houphouët-Boigny pour permettre aux étudiants, aux enseignants, au personnel administratif, de se déplacer d’un point à un autre sur le campus. Nous avons annoncé la mise en circulation des bus électriques qui sont bel et bien là. Ils nous ont été offerts par le Groupe Bolloré. Deux choses ont mis en retard la mise en circulation de ceux-ci. La première était la réalisation du plan de circulation. Ce travail a été un peu retardé. C’est le Bnetd qui devait y procéder. Compte tenu du manque d’effectif du Bnetd et de l’importance des travaux à réaliser, ce travail a pris un peu de retard mais il est terminé. La deuxième, c’est l’installation des bornes électriques parce que ce sont les bus électriques qui doivent être présents sur l’année. Les travaux de l’installation de ces bornes allaient effectuer pour prendre fin avant le 18 décembre c'est-à-dire demain (Ndlr : aujourd’hui) pour que les bus soient mis en circulation. Malheureusement, les bornes n’ont pas été réalisées. Peut être cela se fera cette semaine-ci. Alors les bus pourraient être mis en circulation soit la semaine prochaine ou bien en début d’année prochaine c’est-à-dire à la rentrée des étudiants. Ce sont 4 bus dans un premier temps qui seront mis en circulation. Mais, ces bus vont être renforcés par les bus de la Sotra.
Vous aviez parlé dans le temps des bus climatisés pour transporter les étudiants sur l’université Félix Houphouet Boigny.
Nous avions eu plusieurs rencontres avec le directeur de Sotra Tourisme afin de mettre à notre disposition des bus climatisés pour renforcer le dispositif qui va être mis à notre disposition.
Comment cela va-t-il se passer concrètement avec les étudiants et quel est le type de partenariat que vous avez avec la Sotra ?
Les bus de Bolloré ne viendront pas en concurrence à ceux de la Sotra. Bolloré nous offre des bus électriques. Le personnel d’exploitation a été formé par le Groupe Bolloré et la maintenance sera également assuré pendant un certain temps. À partir des bus qui nous seront offerts, nous aurons la possibilité de voir si on pourra en acquérir davantage ou ceux qui sont là suffisent pour le transport des étudiants. Ceux de la Sotra sont des bus qui vont être mis à disposition non pas gracieusement mais contre rémunération. Justement, nous attendons que la Sotra nous dise dans la proposition à combien ces bus vont être mis en circulation.
M. le ministre au nombre des revendications des étudiants, la question de sécurité. Il est maintes fois revenu que ce sont les éléments des Frci qui sont sur le campus. Les étudiants demandent au ministre d’ordonner le départ de celles-ci ?
On ne va pas ordonner le départ des éléments des Frci des campus. Les éléments des Frci sont aux entrées, ils ne sont pas sur le campus. Ils y sont en attendant que la Police de l’université se déploie. Cette police contrairement à ce que j’ai entendu, ne sont pas des ex-éléments de la Fesci. Ce sont des Ivoiriens et Ivoiriennes. Parce que pour le moment, ceux qui ont été sélectionnés, qui ont fait une formation théorique, qui vont subi bientôt un test physique mais il y aussi une visite médicale. Il y a environ 100 à 200 filles et 200 jeunes gens sur la liste de recrutement. Ils seront déployés sur le campus et seront identifiés par une tenue comme on voit dans les campus américains. Il y aura les costumes pour ceux qui sont aux abords de l’administration, pour ceux de l’encadrement ensuite des tenues constituées de chemises à manches longues et de pantalons pour ceux qui vont sillonner les campus, les résidences universitaires. Enfin, ceux qui seront opérationnels c'est-à-dire les groupes d’intervention en cas de situations difficiles. En attendant que la police se déploie, les éléments des Frci appuyés par les éléments de société privée de sécurité assurent la sécurité jusqu’à la première quinzaine de 2013.
Les étudiants ont aussi relevé un retard dans l’équipement des salles des travaux dirigés, des salles informatiques, en mobilier. Pourquoi est-ce que cela prend du temps ?
Les équipements sont à Abidjan. Malheureusement, pour des questions de formalité douanière, ils ne sont pas encore déployés sur les universités. Cela fait environ deux mois que les équipements sont au port. Nous sommes en train de faire mains et pieds pour les faire sortir. Nous avons demandé à bénéficier d’une exonération du droit de douane pour pouvoir les faire sortir. Le ministère de l’Economie et des finances est en train de travailler dans ce sens. Concernant le mobilier, il y a eu des problèmes parce que des mobiliers qui avaient été juste déplacés pour permettre qu’on fasse le revêtement du sol dans les salles, ont été à tort abîmés pendant les travaux. Cela a créé un gap qu’on est en train de couvrir.
Quelqu’un qui commentait cette fronde dit que pour la première fois des étudiants se plaignent de manque de bibliothèque, d’un certain nombre de choses qui sont en rapport avec leur étude. Est-ce que vous êtes d’avis ?
C’est un signe rassurant, si ces revendications vrais. Parce que cela veut dire que les étudiants sont préoccupés par les conditions de travail que par autre choses. Il ne devait pas avoir ce genre de préoccupations parce que le matériel informatique qui est déployé alors qu’on dit que le wifi ne fonctionne pas. Il suffit d’aller sur le terrain pour faire le constat. Cela est vérifiable en allant sur les différents campus. Le wifi existe. Je pense qu’avec le matériel qui est déployé l’on peut aller dans toutes les bibliothèques. Il faudra un peu de temps aux étudiants avant qu’ils commencent à s’habituer à l’environnement physique et numérique.
Est-ce que les étudiants ne sont pas plus presser que vous ?
Qu’ils soient plus pressés que nous, j’en serai heureux parce que ce sera un signe d’espoir que les étudiants, après avoir passé 18 mois à la maison avec tout ce que cela comporte soient soucieux de leur avenir, pour moi c’est un très bon signe. C’est pour cette raison que l’état de Côte d’Ivoire est entrain de faire tout ce qui en entrain d’être fait pour les mettre dans les meilleurs conditions de travail. Sachez tout simplement que les travaux d’envergure que nous avons réalisé pour que la rentrée puisse s’effectuée le 3 septembre ne puisse se faire sans qu’il est quelques difficultés à corriger progressivement. C’est dans l’ordre des choses que l’entreprise qui fait les travaux a une garanti d’un an. Chaque fois que nous remarquons une difficulté l’entreprise est interpellé afin qu’elle trouve des solutions.
Lorsqu’on parle de la réhabilitation beaucoup d’ivoiriens pensent qu’il y a plus de discours. Mais en réalité il n y ‘a rien de concret. Qu’est ce que vous avez à répondre à ces ivoiriens qui tiennent ce genre de discours ?
Je ne sais pas si nous parlons de la même chose. Pendant que nous parlons du réel eux ils parlent du virtuel. Nous pouvons faire beaucoup de discours qui ne repose pas sur du concret mais ce qui viennent qui ne se contentent pas d’admirer la lumière à l’université et circuler mais qui rentre dans l’université ne tiennent pas la même discours que ces ivoiriens. Tout le monde nous dit que nos universités sont en avance sur leur temps. Et se sont des universités de classe internationale. C’est n’est pas nous qui le disons. L’Unesco et la banque mondiale qui sont avec nous ici en Côte d’Ivoire le disent. Quant on dit que ces des discours que nous tenons, c’est nié l’évidence. L’on n’y peut rien.
A quant l’ouverture des cités universitaires ?
Je ne peux pas vous dire exactement à quant l’ouverture des cités universitaires. C’est en toute responsabilité que je vous dis que je ne peux pas le dire. Le marché de réhabilitation de la cité rouge, de la cité Mermoz, de la cité Saint Jean, de la cité de la Riviera 2 a été signé en octobre et les travaux ont démarré dans la foulée. En principe ces travaux devaient durées trois. C'est-à-dire octobre, novembre et décembre. Mais cela était conditionné que les moyens financiers suivent. Que l’état puisse payer régulièrement ce qui est convenu avec l’entreprise. Il suffit que l’Etat ait quelques difficultés même d’un seul mois pour que cela se répercute sur les délais. C’est pour cette raison que je vous dis que par responsabilité je ne peux vous dire à quant l’ouverture des cités. Nous faisons tout pour que ce qui est humainement possible pour ces travaux s’achèvent.
Qu’en est t-il des cités qui sont sur le campus de Cocody car elles ont été réhabilitées en même temps que l’université ?
Les travaux de ces cités sont terminés. L’on nous avait dit qu’il y avait quelques soucis pour terminer deux bâtiments. C’est dire que les lits n’étaient pas totalement déployés. Les lits et les matelas sont encore stockés qui attendent les travaux de réhabilitation des cités de Mermoz et autres cité s’achèvent. Concernant les cités qui sont sur les campus l’on peut raisonnablement penser qu’elles peuvent ouvrir leur porte après les fêtes, c’est ce que le directeur du Crou nous a laissé entendre lorsque nous l’avons invité à une séance de travail pour parler de la restauration et des résidences. Dans le premier trimestre de 2013 les cités de Mermoz, Saint jean, la Riviera 2, La cité rouge pourraient ouvrir leur porte. D’ici là peut être que nous allons voir un peu plus clair dans les autres résidences de Port-Bouet, d’Abobo, de Williamsville et d’Adjamé.
Au niveau de la commission d’attribution le directeur du crou a annoncé que cette fois ci les étudiants ne ferons pas partir de cette commission. Est-ce que vous confirmez cela ?
Je ne suis pas certains que le directeur du Crou ait dis cela. Il est le directeur du Crou nous ne pouvons pas interférer dans sa gestion. Nous attendons des résultats. Il faudra demandez la confirmation au directeur du crou et chemin faisant chercher à savoir pourquoi les étudiants ne ferons pas partir de la commission. Est-ce que leur présence dans la commission constitue un problème. Que les étudiants ne soient pas membres de la commission est une chose, que les organisations des étudiants n’aient pas de quota en ait une autre chose. Les étudiants peuvent être membres de la commission juste pour s’assurer que les critères d’attribution des chambres sont respectés, que rien ne se fasse à leur détriment, dans leur dos. Leur présence dans les commissions étaient perçu par eux comme le droit qui leur permet de bénéficier de quota. Donc les différentes familles syndicales revendiquaient ces quotas. C’est comme cela ils comprenaient les choses, c'est-à-dire aller défendre leur quota. Ils peuvent être membre de la commission juste pour s’assurer que les critères sont appliqués sans chercher à obtenir des quotas.
Lors de l’ouverture de l’université le président de la république avait été saisi d’un certain nombre de problèmes relativement aux indemnités des enseignants. Et quelque semaines plutard il été annoncé que le trésor public s’était exécuté. Mais nous sommes surpris d’entendre ces jours-ci la même rengaine. Qu’est ce qui se passe ?
Sur cette question nous sommes très préoccupés. Vous faites bien d’en parler, le 3 septembre 2012 à la cérémonie d’ouverture des universités, dans son adresse presqu’à la nation le président de la république à instruit le ministre de l’économie d’alors de payer les arriérés des heures complémentaires due aux enseignants et aux chercheurs. Je peux vous dire que le ministre de l’économie et des finances à exécuter à la lettre les instructions du président de la république. Puisque les premiers responsables des universités se sont dit satisfaits que les heures complémentaires ayant été payées entièrement. Les heures complémentaires ayant été payées avec beaucoup de célérité, beaucoup de facilité, peut être que les enseignants considèrent qu’il faut continuer de demander. Nous les avons rassurés. Nous leur avons dit que les engagements qui ont été pris par le régime précédent à savoir, des nouveaux salaires, que tout ces engagements serons respectées du faite de la continuité de l’Etat. Ce sont des droits acquis que , le président de la république n’a encore donné aucun signe pour les remettre en cause et il n’y pas de raison qu’il les remettre en cause. Nous, au niveau de l’Enseignement supérieur nous leur avons tenu ce discours. A l’éducation nationale et à l’enseignement technique madame la ministre a tenu le même discours. De même qu’à à la fonction publique. Au cours d’une réunion interministérielle la même position à été réaffirmée, présidé par le premier ministre. Tout ce qui leur a été promis sous l’ancien régime doit être considérer comme des droits acquis. Malgré toutes ces assurances, ceux de l’enseignement supérieur à la suite de leur ami de l’éducation nationale se sont mis en grève. Personnellement je ne comprends rien à la motivation réelle de cette grève. Dans la mesure ou un de leur collègue dans cette salle de réunion avait relevé que sur la question des heures complémentaires il y avait un malentendu. Que des heures complémentaires aient été exécutées ne soient pas payées. Pour que des heures complémentaires exécutées soient payées il faut qu’on n’ait un état financier, il faut qu’on sache qui a exécuté telles nombres d’heures complémentaires. Il faut que tout cela soient comptabilisées, envoyer à l’agent comptable pour être payer. Si vous prétendez avoir effectué des heures complémentaires et que ces heures complémentaires n’ont pas été traitées financièrement pour savoir combien elles vous rapportent. Vous ne pouvez pas vous mettre en grève. Cette précision avait été rapportée ici par un enseignant concernant l’université Felix Houphouët-Boigny. Donc nous en sommes là. Les assurances que nous avons au cours des différentes réunions dont je viens de parler ont été confirmées par le ministère de la fonction publique et de la reforme administrative au cours d’une réunion que nos amis eu avec le ministère. A cette rencontre le ministère de l’enseignement supérieur a été représenté par le directeur de cabinet adjoint. Cette rencontre a été sanctionnée par un document intitulé "accord" entre la Cnec et l’Etat de Côte d’Ivoire. Je crois que c’est sur la base de cet accord que le mot d’ordre à été levé. Nous en sommes là. J’espère que nos amis vos continuer de croire en l’état. L’état va commencer à exécuter ses engagements à partir de mars 2013 notamment les nouveaux salaires.
Avez-vous un mot à l’endroit des étudiants et des partenaires de l’école surtout les fondateurs d’universités privées qui se plaignent aussi des arriérées que l’Etat leur doit ?
S’il y a un appel a lancé aux étudiants, aux parents d’étudiants aux enseignants aux personnels administratifs et technique en un mot au monde de l’enseignement supérieur et scientifique c’est tout simplement de considérer que notre système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique revient de loin que. Nous revenons de loin après 15 ans de balbutiement qui a eu pour conséquence la chute de la qualité de la formation. Il nous faut a partir du départ nouveau nous ressaisir. Cela ne sera pas une chose facile mais il faudra que chacun prenne la mesure de la situation de la laquelle nous sortons pour consentir le sacrifice qu’il faut. Chacun doit jouer sa partition parce que l’enseignement supérieur et la recherche scientifique constitue le moteur du développement. Il n’y a pas de pays au monde qui soit au niveau de développement ou il se trouve sans disposer d’un enseignement supérieur, d’un système de recherche efficace performant. Les pays émergents se sont appuyés sur leur dispositif d’enseignement supérieur et de recherche scientifique pour se hissés là ou ils se trouvent aujourd’hui. Il faut faire en sorte que notre enseignement supérieur retrouve son lustre d’antan au moins ou faire un bon qualitatif pour apporter sa contribution à la réalisation des ambitions du président de la république à savoir faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Interview réalisée par Patrice Yao et Akwaba Saint-Clair
Coll : Foumséké Coulibaly et Morgane Ekra