Le président de la Cngr-Ci (Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire) a décidé de rompre le silence autour de la question de l’espace de l’église méthodiste à Adjamé. Cette intervention de Touré Adama intervient juste après qu’un responsable syndical l’a accusé de s’approprier ce terrain.
Touré Adama n’y est pas allé du dos de la cuillère dans son réquisitoire contre Yacouba Diakité, un responsable syndical qui l’accusait de brader le terrain des chrétiens méthodistes situé dans la commune d’Adjamé. Selon le président de la Cngr-Ci (Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire), les transporteurs ont attendu 14 années avant d’occuper cet espace vide en plein cœur d’Adjamé. Ils ont été poussés à le faire lorsque 3 ha de cet espace appartenant aux chrétiens méthodistes ont été octroyés au sieur Kouassi Philippe pour y installer ses gares. « Nous ne pouvions pas accepter une telle injustice », a indiqué Touré Adama. Selon lui, il était inconcevable que les méthodistes octroient une partie de ce vaste espace à un tiers, pendant que la plus grande partie du terrain restait inoccupée, alors que les autres transporteurs restaient désespérément sans gares routières. C’est pour mettre fin à une telle injustice que l’ensemble des transporteurs, par l’entremise de la Cngr-Ci a initié une négociation avec la mairie d’Adjamé. « L’objectif visé par cette initiative était d’occuper provisoirement l’espace jusqu’à ce que les chrétiens soient prêts à le mettre en valeur », a-t-il précisé. Et le président d’ajouter que la mise en valeur des 6 ha occupés par les transporteurs a coûté l’importante somme de 150 millions Fcfa. A l’issue de ces travaux, le président de la Coordination des gares routières a indiqué qu’une partie des 6 ha octroyés à l’ensemble des autres transporteurs a été morcelée entre les propriétaires de gbakas et les propriétaires de cars. De sorte que tous soient satisfaits. « Nous avons donné gratuitement offert 4 ha aux chauffeurs de gbakas avec un centre d’alphabétisation », a-t-il précisé. Selon lui en effet, les transporteurs devaient se réjouir des actions novatrices qu’il a initiées au niveau des transports, plutôt que de s’attarder sur des aspects inutiles. Car selon lui, l’occupation définitive de l’espace litigieux n’est plus qu’une question de temps. D’autant qu’ils ont permis la sécurisation de cette partie d’Adjamé qui abritait des fumoirs, nids des grands bandits. C’est avec fierté que le président exprime sa joie d’avoir permis le recul du grand banditisme en occupant sainement l’espace. Touré Adama se dit alors surpris qu’après autant d’efforts pour moderniser le secteur des transports, il soit mis au banc des accusés par certains responsables syndicaux. Selon le président Touré Adama, cette campagne de dénigrement orchestrée par Yacouba Diakité se fonde sur le fait que la Coordination des gares routières de Côte d’Ivoire a décidé de mettre un terme aux attitudes mafieuses des syndicats. « Nous allons mettre fin aux mafias au risque de notre vie », a-t-il insisté.
Idrissa Konaté
Touré Adama n’y est pas allé du dos de la cuillère dans son réquisitoire contre Yacouba Diakité, un responsable syndical qui l’accusait de brader le terrain des chrétiens méthodistes situé dans la commune d’Adjamé. Selon le président de la Cngr-Ci (Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire), les transporteurs ont attendu 14 années avant d’occuper cet espace vide en plein cœur d’Adjamé. Ils ont été poussés à le faire lorsque 3 ha de cet espace appartenant aux chrétiens méthodistes ont été octroyés au sieur Kouassi Philippe pour y installer ses gares. « Nous ne pouvions pas accepter une telle injustice », a indiqué Touré Adama. Selon lui, il était inconcevable que les méthodistes octroient une partie de ce vaste espace à un tiers, pendant que la plus grande partie du terrain restait inoccupée, alors que les autres transporteurs restaient désespérément sans gares routières. C’est pour mettre fin à une telle injustice que l’ensemble des transporteurs, par l’entremise de la Cngr-Ci a initié une négociation avec la mairie d’Adjamé. « L’objectif visé par cette initiative était d’occuper provisoirement l’espace jusqu’à ce que les chrétiens soient prêts à le mettre en valeur », a-t-il précisé. Et le président d’ajouter que la mise en valeur des 6 ha occupés par les transporteurs a coûté l’importante somme de 150 millions Fcfa. A l’issue de ces travaux, le président de la Coordination des gares routières a indiqué qu’une partie des 6 ha octroyés à l’ensemble des autres transporteurs a été morcelée entre les propriétaires de gbakas et les propriétaires de cars. De sorte que tous soient satisfaits. « Nous avons donné gratuitement offert 4 ha aux chauffeurs de gbakas avec un centre d’alphabétisation », a-t-il précisé. Selon lui en effet, les transporteurs devaient se réjouir des actions novatrices qu’il a initiées au niveau des transports, plutôt que de s’attarder sur des aspects inutiles. Car selon lui, l’occupation définitive de l’espace litigieux n’est plus qu’une question de temps. D’autant qu’ils ont permis la sécurisation de cette partie d’Adjamé qui abritait des fumoirs, nids des grands bandits. C’est avec fierté que le président exprime sa joie d’avoir permis le recul du grand banditisme en occupant sainement l’espace. Touré Adama se dit alors surpris qu’après autant d’efforts pour moderniser le secteur des transports, il soit mis au banc des accusés par certains responsables syndicaux. Selon le président Touré Adama, cette campagne de dénigrement orchestrée par Yacouba Diakité se fonde sur le fait que la Coordination des gares routières de Côte d’Ivoire a décidé de mettre un terme aux attitudes mafieuses des syndicats. « Nous allons mettre fin aux mafias au risque de notre vie », a-t-il insisté.
Idrissa Konaté