Les populations de l’Ouest ivoirien qui mettent de plus en plus ouvertement l’Onuci en cause dans des actes de vol, ont compris que animateurs des missions onusiennes en Afrique n’ont jamais été des modèles d’intégrité. Plus préoccupés à faire des affaires douteuses et à s’enrichir dans les contrebandes et autres trafics mafieux qu’a s’interposer ou à promouvoir la paix, des fonctionnaires onusiens et des casques bleus n’hésitent pas à s’allier à des forbans. Pour créer l’insécurité propice à des activités répréhensibles. Dans le but de se livrer à des indélicatesses, des vols et des pillages. Les soldats de l’Onuci, à en croire nos sources, en ont donné la parfaite illustration en s’acoquinant à l’ex-rébellion des Fn pro Soro ou Ouattara, c’est selon. Pour déposséder des agriculteurs autochtones Wé de leurs produits agricoles à l’Ouest du pays. C’est ce qu’il ressort des confidences et des témoignages faits sur la mort des 7 casques bleus tué à Taï.
Si la version officielle indique que les « soldats de la paix» ont été massacrés par des «hommes non identifiés», il nous est revenu que la vraie raison de ce drame est un partage de butin qui a mal tourné entre Frci et autres groupes ex-rebelles encore en activité dans les ex-zones ex-Forces nouvelles. Les consorts casques bleus et les hommes en armes de Soro et de Ouattara ne s’étant pas entendus sur la part de gain de chaque partie après qu’ils aient solidairement volé toute une récolte de cacao à de pauvres paysans à Taï, la tension est montée et les coups de feu sont partis. Résultats, 7 morts parmi les hommes de Ban Ki Moon qui se sont reconvertis dans «les affaires sombres, les trafics, le vol et les arnaques» selon les populations de l’Ouest victimes des exactions. Leurs «partenaires en affaires», les ex-rebelles, qui ne sont pas des enfants de cœur, ont fait parler la chose qui les lie en Côte d’Ivoire : les armes.
Et des soldats de la paix sont hélas tombés, victimes de leur cupidité. Mais y a t-il vraiment, au-delà de ce scandale qu’on veut étouffer et de forfaiture qui l’a provoqué, de quoi surprendre l’opinion dans cette affaire ? Du Mpci aux Frci en passant par les Forces nouvelles puis les forces pro Ouattara dirigées par Guillaume Soro, l’Onuci il n’y a rien que l’Onuci ne sache pas. C’est sous le couvert de la mission onusienne que la Licorne a installé la rébellion qui occupe et pille les ressources de la moitié Nord du pays depuis le coup d’Etat avorté du 19 septembre 2002 contre le président de la république d’alors, Laurent Gbagbo. Depuis cette date, l’Onuci et leurs alliés ex-rebelles ont volé, pillé et tout trafiqué ensemble dans les ex-zones assiégées.
Jusqu’à s’acoquiner pour renverser Laurent Gbagbo, aussi bien dans la descente sur Abidjan qui a fait 1000 morts à Duékoué le 29 mars 2011 et lors des attaques lancées contre l’armée régulière de Côte d’Ivoire à partir l’Hôtel du Golf, Qg du candidat Ouattara , que pendant le bombardement de la résidence du Président de la République 11 avril 2011. Des «amis de longue date dans une collaboration qui débouche toujours sur la mort. Et cette fois, malheureusement, le destin a voulu que ce soient des casques bleus et non des populations civiles, qui meurent. Par ailleurs, Ban Ki Moon n’ignore rien des accusations de trafic de diamant et d’or portées contre les fonctionnaires et les casques bleus en Rdc, au Libéria…
Mais ici, à quelque chose malheur pourrait être bon. Certes, l’on ne saurait se réjouir de ce qui s’est passé. C’est pourquoi l’on attend impatiemment les résultats des enquêtes et des autopsies qui doivent permettre de savoir la vérité pour situer les responsabilités et retrouver les coupables. Mais l’Onuci, qui n’envisage pas du tout de se redéployer au Mali où les casques bleus (payés à ne rien faire dans les d’Abidjan) seraient pourtant très utiles dans le Nord de ce pays frère déchiré à son tour, pourrait bien évoquer cette tragédie pour justifier le prolongement de son mandat à l’infinie. Il n’en demeure pas moins que la Côte d’Ivoire a beau être un eldorado pour les casques bleus, les incompréhensions dues aux activités mafieuses entre deux alliés armés peuvent parfois mal se terminer, dans le sang.
Quand l’on sait surtout que Soro et son armée, retranchés à Bouaké, entendent régler des comptes avec les alliés d’autrefois qui les ont trahis et donné la réplique à quiconque les dérangerait. Question : A quand la décision du Conseil de sécurité qui mettra fin à la mission de l’opération des Nation unies en Côte d’Ivoire ? L’on l’attend avec impatience. Cela éviterait à de pauvres «soldats de la paix», dont les Ivoiriens ne veulent plus du reste, de se faire tuer par des «éléments non identifiés» dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, un pays souverain, membre de l’Onu, qui dispose d’une «nouvelle armée», celle de Ouattara. Laquelle est censée pouvoir défendre le territoire national et la population contre toute agression.
K. Kouassi Maurice
Si la version officielle indique que les « soldats de la paix» ont été massacrés par des «hommes non identifiés», il nous est revenu que la vraie raison de ce drame est un partage de butin qui a mal tourné entre Frci et autres groupes ex-rebelles encore en activité dans les ex-zones ex-Forces nouvelles. Les consorts casques bleus et les hommes en armes de Soro et de Ouattara ne s’étant pas entendus sur la part de gain de chaque partie après qu’ils aient solidairement volé toute une récolte de cacao à de pauvres paysans à Taï, la tension est montée et les coups de feu sont partis. Résultats, 7 morts parmi les hommes de Ban Ki Moon qui se sont reconvertis dans «les affaires sombres, les trafics, le vol et les arnaques» selon les populations de l’Ouest victimes des exactions. Leurs «partenaires en affaires», les ex-rebelles, qui ne sont pas des enfants de cœur, ont fait parler la chose qui les lie en Côte d’Ivoire : les armes.
Et des soldats de la paix sont hélas tombés, victimes de leur cupidité. Mais y a t-il vraiment, au-delà de ce scandale qu’on veut étouffer et de forfaiture qui l’a provoqué, de quoi surprendre l’opinion dans cette affaire ? Du Mpci aux Frci en passant par les Forces nouvelles puis les forces pro Ouattara dirigées par Guillaume Soro, l’Onuci il n’y a rien que l’Onuci ne sache pas. C’est sous le couvert de la mission onusienne que la Licorne a installé la rébellion qui occupe et pille les ressources de la moitié Nord du pays depuis le coup d’Etat avorté du 19 septembre 2002 contre le président de la république d’alors, Laurent Gbagbo. Depuis cette date, l’Onuci et leurs alliés ex-rebelles ont volé, pillé et tout trafiqué ensemble dans les ex-zones assiégées.
Jusqu’à s’acoquiner pour renverser Laurent Gbagbo, aussi bien dans la descente sur Abidjan qui a fait 1000 morts à Duékoué le 29 mars 2011 et lors des attaques lancées contre l’armée régulière de Côte d’Ivoire à partir l’Hôtel du Golf, Qg du candidat Ouattara , que pendant le bombardement de la résidence du Président de la République 11 avril 2011. Des «amis de longue date dans une collaboration qui débouche toujours sur la mort. Et cette fois, malheureusement, le destin a voulu que ce soient des casques bleus et non des populations civiles, qui meurent. Par ailleurs, Ban Ki Moon n’ignore rien des accusations de trafic de diamant et d’or portées contre les fonctionnaires et les casques bleus en Rdc, au Libéria…
Mais ici, à quelque chose malheur pourrait être bon. Certes, l’on ne saurait se réjouir de ce qui s’est passé. C’est pourquoi l’on attend impatiemment les résultats des enquêtes et des autopsies qui doivent permettre de savoir la vérité pour situer les responsabilités et retrouver les coupables. Mais l’Onuci, qui n’envisage pas du tout de se redéployer au Mali où les casques bleus (payés à ne rien faire dans les d’Abidjan) seraient pourtant très utiles dans le Nord de ce pays frère déchiré à son tour, pourrait bien évoquer cette tragédie pour justifier le prolongement de son mandat à l’infinie. Il n’en demeure pas moins que la Côte d’Ivoire a beau être un eldorado pour les casques bleus, les incompréhensions dues aux activités mafieuses entre deux alliés armés peuvent parfois mal se terminer, dans le sang.
Quand l’on sait surtout que Soro et son armée, retranchés à Bouaké, entendent régler des comptes avec les alliés d’autrefois qui les ont trahis et donné la réplique à quiconque les dérangerait. Question : A quand la décision du Conseil de sécurité qui mettra fin à la mission de l’opération des Nation unies en Côte d’Ivoire ? L’on l’attend avec impatience. Cela éviterait à de pauvres «soldats de la paix», dont les Ivoiriens ne veulent plus du reste, de se faire tuer par des «éléments non identifiés» dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, un pays souverain, membre de l’Onu, qui dispose d’une «nouvelle armée», celle de Ouattara. Laquelle est censée pouvoir défendre le territoire national et la population contre toute agression.
K. Kouassi Maurice