Ils sont 41, les jeunes Ivoiriens qui ont rejoint le Libéria après avoir commis des atrocités lors de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Arrêtés par les autorités libériennes, ils ont été extradés au pays pour répondre de leurs actes.
Association de malfaiteurs, violence et voie de fait, crime de guerre, assassinat, atteinte à la sûreté de l’Etat, voilà vraisemblablement les charges retenues contre les 41 éléments qui ont été extradés du Liberia en fin de semaine dernière. Conduits à la préfecture de police du Plateau, ces présumés mercenaires sont actuellement entendus par les agents de la Dst (Direction de la surveillance du territoire). Leur audition a débuté hier mardi dans un bureau du 2e étage de la préfecture sous haute surveillance. La sécurité, pour la circonstance, a été renforcée en ce lieu. Des policiers en armes y ont pris position pour permettre aux agents enquêteurs de mener à bien leur travail.
A l’entrée des escaliers qui conduisent au violon du sous-sol, plusieurs hommes en tenue assurent la sécurité des détenus sous la supervision d’un adjudant, patron du geôle où sont détenus les mercenaires. Un détour au violon, nous a permis de nous imprégner de l’atmosphère qui y règne. Contrairement aux violons ordinaires des commissariats des quartiers d’Abidjan, celui de la préfecture de policer du Plateau est un cadre spacieux et abondamment aéré qui offre un certain confort aux détenus. Mercenaires et autres prévenus jouissent dès mêmes traitements avec un petit point d’honneur pour les hôtes venus du Liberia. Ceux-ci reçoivent la visite des défenseurs des droits de l’Homme qui les assistent en les interrogeant sur leur condition de détention. Aussi, ce n’est pas rare de voir des Blancs circuler au violon discutant ou posant des questions sans aucune entrave.
Par vague, ils sont entendus sans aucune violence physique ou morale. Aucun traitement inhumain en tout cas lors de notre passage, n’a été signalé a-t-on constaté. En attendant de les présenter au juge qui est le seul à les placer sous mandat de dépôt, les auditions se poursuivent dans la sérénité sous haute surveillance policier des lieux.
Sarah Géneviève
Association de malfaiteurs, violence et voie de fait, crime de guerre, assassinat, atteinte à la sûreté de l’Etat, voilà vraisemblablement les charges retenues contre les 41 éléments qui ont été extradés du Liberia en fin de semaine dernière. Conduits à la préfecture de police du Plateau, ces présumés mercenaires sont actuellement entendus par les agents de la Dst (Direction de la surveillance du territoire). Leur audition a débuté hier mardi dans un bureau du 2e étage de la préfecture sous haute surveillance. La sécurité, pour la circonstance, a été renforcée en ce lieu. Des policiers en armes y ont pris position pour permettre aux agents enquêteurs de mener à bien leur travail.
A l’entrée des escaliers qui conduisent au violon du sous-sol, plusieurs hommes en tenue assurent la sécurité des détenus sous la supervision d’un adjudant, patron du geôle où sont détenus les mercenaires. Un détour au violon, nous a permis de nous imprégner de l’atmosphère qui y règne. Contrairement aux violons ordinaires des commissariats des quartiers d’Abidjan, celui de la préfecture de policer du Plateau est un cadre spacieux et abondamment aéré qui offre un certain confort aux détenus. Mercenaires et autres prévenus jouissent dès mêmes traitements avec un petit point d’honneur pour les hôtes venus du Liberia. Ceux-ci reçoivent la visite des défenseurs des droits de l’Homme qui les assistent en les interrogeant sur leur condition de détention. Aussi, ce n’est pas rare de voir des Blancs circuler au violon discutant ou posant des questions sans aucune entrave.
Par vague, ils sont entendus sans aucune violence physique ou morale. Aucun traitement inhumain en tout cas lors de notre passage, n’a été signalé a-t-on constaté. En attendant de les présenter au juge qui est le seul à les placer sous mandat de dépôt, les auditions se poursuivent dans la sérénité sous haute surveillance policier des lieux.
Sarah Géneviève