Les résultats de l’enquête sont encore marqués du sceau de la confidentialité. Mais ils font déjà assez de bruit au sein de la maison onusienne. La tuerie qui a fait 7 morts dans les rangs des Casques bleus le 8 juin 2012 dans la localité de Taï à l’ouest de la Côte d’Ivoire vient donc de connaître un rebondissement.
Selon les résultats de l’enquête en cours de certification, dont Rfi en fait déjà son chou gras, les auteurs présumés de la mort des sept casques bleus nigériens seraient issus d’un commando libérien. Venu, selon le rapport en cours de finition, du Libéria, ce commando serait à l’origine de cette attaque meurtrière qui n’aurait aucune connexion avec le camp Laurent Gbagbo. Du moins spectaculaire, pourrait-on écrire. Au lendemain de cette attaque, la presse proche du pouvoir et le ministre de la Défense avaient directement accusé le Fpi sans la moindre enquête. Ils obéissaient plus à leurs émotions et à leur haine contre tout ce qui sent Gbagbo. Même le Premier ministre Ahoussou Jeannot qui se dit pourtant avocat, s’est invité dans cette danse anti-Gbagbo lors de sa balade américaine. Ils ont tous pointé du doigt sur les partisans de Laurent Gbagbo, qui sont actuellement en exil forcé au Libéria, fuyant les massacres des Frci.
Le pouvoir rongé par la grande haine des pro-Gbagbo accuse ces Ivoiriens de velléité déstabilisatrice. Conséquence, 41 Ivoiriens soupçonnés d’être à la base de cette attaque sont extradés manu-militari le samedi 23 juin 2012 du Libéria de Sirleaf Johnson. Le pouvoir les détient depuis, dans des conditions inhumaines en attente de leur soutirer au forceps, des aveux, sous la turture. Même les organisations internationales de défense de Droits de l’Homme en l’occurrence Human Right watch (Hrw) se sont vite laissées aller en se joignant à cette messe du pouvoir. Et contre toute attente, l’enquête diligentée par l’Onuci vient fermer le caquet aux détracteurs du Président Gbagbo. Un véritable coup de massue pour Ouattara et ses ministres qui avaient jeté tout leur dévolu sur les partisans de Laurent Gbagbo pourtant sans armes. «Un commando venu du Libéria serait à l’origine des morts des sept casques bleus nigériens.
Les victimes ont essuyé à bout portant des tirs de ces membres du Commando», relève l’enquête menée par les soins de l’Onuci. N’empêche, il précise que les auteurs de cette attaque n’ont pas caché leur volonté de mener la vie dure au régime de Ouattara. Pour quelle raison ? Nul ne saurait pour le moment répondre à cette interrogation. Toutefois, il convient de souligner que les résultats de l’enquête confortent la thèse défendue par Laurent Gbagbo, à savoir l’alternance par la voie démocratique. «Asseyons-nous et discutons. Privilégions la voie des urnes pour l’accession au pouvoir», conseille Laurent Gbagbo aux hommes politiques. Malheureusement, comme le poète, le Woody de Mama a été toujours incompris. Et paie pour cette incompréhension en se trouvant déporté à La Haye. N’empêche que le leader des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé met les points sur les «i». «Je ne me reproche rien. Je ne suis ni de près, ni de loin impliqué dans les attaques de l’ouest», répond-il au pouvoir qui a vite fait de l’incriminer. Au final, le Front populaire ivoirien (Fpi) sort blanchi de toutes ses affabulations d’un autre âge.
Toussaint N’Gotta
Selon les résultats de l’enquête en cours de certification, dont Rfi en fait déjà son chou gras, les auteurs présumés de la mort des sept casques bleus nigériens seraient issus d’un commando libérien. Venu, selon le rapport en cours de finition, du Libéria, ce commando serait à l’origine de cette attaque meurtrière qui n’aurait aucune connexion avec le camp Laurent Gbagbo. Du moins spectaculaire, pourrait-on écrire. Au lendemain de cette attaque, la presse proche du pouvoir et le ministre de la Défense avaient directement accusé le Fpi sans la moindre enquête. Ils obéissaient plus à leurs émotions et à leur haine contre tout ce qui sent Gbagbo. Même le Premier ministre Ahoussou Jeannot qui se dit pourtant avocat, s’est invité dans cette danse anti-Gbagbo lors de sa balade américaine. Ils ont tous pointé du doigt sur les partisans de Laurent Gbagbo, qui sont actuellement en exil forcé au Libéria, fuyant les massacres des Frci.
Le pouvoir rongé par la grande haine des pro-Gbagbo accuse ces Ivoiriens de velléité déstabilisatrice. Conséquence, 41 Ivoiriens soupçonnés d’être à la base de cette attaque sont extradés manu-militari le samedi 23 juin 2012 du Libéria de Sirleaf Johnson. Le pouvoir les détient depuis, dans des conditions inhumaines en attente de leur soutirer au forceps, des aveux, sous la turture. Même les organisations internationales de défense de Droits de l’Homme en l’occurrence Human Right watch (Hrw) se sont vite laissées aller en se joignant à cette messe du pouvoir. Et contre toute attente, l’enquête diligentée par l’Onuci vient fermer le caquet aux détracteurs du Président Gbagbo. Un véritable coup de massue pour Ouattara et ses ministres qui avaient jeté tout leur dévolu sur les partisans de Laurent Gbagbo pourtant sans armes. «Un commando venu du Libéria serait à l’origine des morts des sept casques bleus nigériens.
Les victimes ont essuyé à bout portant des tirs de ces membres du Commando», relève l’enquête menée par les soins de l’Onuci. N’empêche, il précise que les auteurs de cette attaque n’ont pas caché leur volonté de mener la vie dure au régime de Ouattara. Pour quelle raison ? Nul ne saurait pour le moment répondre à cette interrogation. Toutefois, il convient de souligner que les résultats de l’enquête confortent la thèse défendue par Laurent Gbagbo, à savoir l’alternance par la voie démocratique. «Asseyons-nous et discutons. Privilégions la voie des urnes pour l’accession au pouvoir», conseille Laurent Gbagbo aux hommes politiques. Malheureusement, comme le poète, le Woody de Mama a été toujours incompris. Et paie pour cette incompréhension en se trouvant déporté à La Haye. N’empêche que le leader des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé met les points sur les «i». «Je ne me reproche rien. Je ne suis ni de près, ni de loin impliqué dans les attaques de l’ouest», répond-il au pouvoir qui a vite fait de l’incriminer. Au final, le Front populaire ivoirien (Fpi) sort blanchi de toutes ses affabulations d’un autre âge.
Toussaint N’Gotta