Les Frci n’en finissent pas de commettre des exactions dans tout le pays. Les hommes de Soro et de Ouattara se comportent comme des bandits de grands chemins. En véritables hors-la loi, ces soldats persécutent et pourchassent des jeunes pro-Gbagbo. Depuis un bon moment, les Frci ont jeté leur dévolu sur de simples citoyens. Et non des moindres. Ces soldats d’une autre époque, osent porter la main désormais sur les chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.
Les gardiens de nos traditions, dans les villages du pays ne sont pas respectés par les Frci. Leur honorabilité, leur dignité, leur rang sont bafoués par les bandes armées illégales qui pullulent dans les villes de la Côte d’Ivoire. Depuis le 11 avril 2011, nos chefs de villages réputés pro-Gbagbo sont traqués, persécutés, bastonnés et arrêtés par les Frci. Sans autre forme de procès. A Agboville, le cas de Boka René est flagrant. Le Secrétaire général de la mutuelle des chefs du département d’Agboville connaît des déboires depuis le mardi 19 juin 2012.
Ce jour-là, il accordé une interview au journal «l’observateur» du mardi 19 juin 2012. Le jour suivant, c’est-à-dire le mercredi 20 juin 2012 il a été entendu, puis gardé à vue au commissariat de la ville sur plainte des Frci. Là-bas, on lui a notifié sa comparution à l’audience prévue le 05 juillet 2012. La raison de son arrestation est purement puérile mais, a des relents politiques. Il est reproché au chef Boka d’avoir affirmé dans cet entretien, que les Frci menaceraient le pouvoir. Car il se trouve en leur sein de nombreux mécontents qui n’auraient pas touché l’argent que leur a promis leurs chefs de guerre. Des sources proches de la mutuelle des chefs d’Agboville, se disent étonnées par cet acharnement contre leur pair. D’autant que Boka René a repris mots pour mots les propos du préfet de région de l’Agnéby, préfet du département d’Agboville, Bako Digbé Privat.
Au cours d’une rencontre tenue le 30 mai 2012, le gouverneur a révélé que des miliciens s’entraineraient dans les forêts d’Agboville en vue de déstabiliser le pouvoir. Et que ces miliciens pourraient être des supplétifs des Frci. «Il pourrait éventuellement s'agir de dissidents des Frci ou d'autres mécontents», aurait soutenu le préfet dont les propos ont été publiés par l’Inter le 31 mai 2012. Cette sortie du gouverneur, soutiennent nos sources, a été faite devant témoins. Car, son intervention a été faite publiquement à la salle des fêtes de la mairie et en direct sur la radio locale Rva. L’Aip et certains journaux en ont fait largement l’écho le 31 mai 2012.
Les chefs ont été surpris du silence radio qui a été observé bizarrement du côté des Frci, suite à cette intervention du préfet Bako. Ils ne comprennent toujours pas pourquoi, c’est un des leurs qui est victime du mécontentement des Frci. Ces derniers, refusent désormais de collaborer avec les gendarmes et les policiers, nous a-t-on encore appris.
D’une ville à une autre, les Frci procèdent de la même manière. A Gadouan, sous-préfecture du département de Daloa, les Frci ont semé le mardi 26 juin la terreur au sein de la jeunesse pro-Gbagbo. C’est le responsable Cojep de cette localité qui a été bastonné avant d’être enlevé ce mardi. Ses parents et amis ignorent les motifs de son arrestation suivie de bastonnade. A Yopougon également, ce même mardi 26 juin, il a été hélas encore signalé que plusieurs jeunes ont été enlevés par les Frci. Plus précisément dans le quartier de Sicogi. Là-bas, les enlèvements font désormais partie du lot quotidien des riverains. Notamment pour les militants et les sympathisants pro-Gbagbo. Tous ces jeunes auraient été conduits, à en croire nos sources, au commissariat du 16e arrondissement. Avec tous ces actes de terreur et de répression, la réconciliation n’est plus qu’un lointain souvenir.
Les gardiens de nos traditions, dans les villages du pays ne sont pas respectés par les Frci. Leur honorabilité, leur dignité, leur rang sont bafoués par les bandes armées illégales qui pullulent dans les villes de la Côte d’Ivoire. Depuis le 11 avril 2011, nos chefs de villages réputés pro-Gbagbo sont traqués, persécutés, bastonnés et arrêtés par les Frci. Sans autre forme de procès. A Agboville, le cas de Boka René est flagrant. Le Secrétaire général de la mutuelle des chefs du département d’Agboville connaît des déboires depuis le mardi 19 juin 2012.
Ce jour-là, il accordé une interview au journal «l’observateur» du mardi 19 juin 2012. Le jour suivant, c’est-à-dire le mercredi 20 juin 2012 il a été entendu, puis gardé à vue au commissariat de la ville sur plainte des Frci. Là-bas, on lui a notifié sa comparution à l’audience prévue le 05 juillet 2012. La raison de son arrestation est purement puérile mais, a des relents politiques. Il est reproché au chef Boka d’avoir affirmé dans cet entretien, que les Frci menaceraient le pouvoir. Car il se trouve en leur sein de nombreux mécontents qui n’auraient pas touché l’argent que leur a promis leurs chefs de guerre. Des sources proches de la mutuelle des chefs d’Agboville, se disent étonnées par cet acharnement contre leur pair. D’autant que Boka René a repris mots pour mots les propos du préfet de région de l’Agnéby, préfet du département d’Agboville, Bako Digbé Privat.
Au cours d’une rencontre tenue le 30 mai 2012, le gouverneur a révélé que des miliciens s’entraineraient dans les forêts d’Agboville en vue de déstabiliser le pouvoir. Et que ces miliciens pourraient être des supplétifs des Frci. «Il pourrait éventuellement s'agir de dissidents des Frci ou d'autres mécontents», aurait soutenu le préfet dont les propos ont été publiés par l’Inter le 31 mai 2012. Cette sortie du gouverneur, soutiennent nos sources, a été faite devant témoins. Car, son intervention a été faite publiquement à la salle des fêtes de la mairie et en direct sur la radio locale Rva. L’Aip et certains journaux en ont fait largement l’écho le 31 mai 2012.
Les chefs ont été surpris du silence radio qui a été observé bizarrement du côté des Frci, suite à cette intervention du préfet Bako. Ils ne comprennent toujours pas pourquoi, c’est un des leurs qui est victime du mécontentement des Frci. Ces derniers, refusent désormais de collaborer avec les gendarmes et les policiers, nous a-t-on encore appris.
D’une ville à une autre, les Frci procèdent de la même manière. A Gadouan, sous-préfecture du département de Daloa, les Frci ont semé le mardi 26 juin la terreur au sein de la jeunesse pro-Gbagbo. C’est le responsable Cojep de cette localité qui a été bastonné avant d’être enlevé ce mardi. Ses parents et amis ignorent les motifs de son arrestation suivie de bastonnade. A Yopougon également, ce même mardi 26 juin, il a été hélas encore signalé que plusieurs jeunes ont été enlevés par les Frci. Plus précisément dans le quartier de Sicogi. Là-bas, les enlèvements font désormais partie du lot quotidien des riverains. Notamment pour les militants et les sympathisants pro-Gbagbo. Tous ces jeunes auraient été conduits, à en croire nos sources, au commissariat du 16e arrondissement. Avec tous ces actes de terreur et de répression, la réconciliation n’est plus qu’un lointain souvenir.
