41 ème sommet de la cedeao à Yamoussoukro : Les présidents du Niger, Liberia, Burkina-Faso et Sénégal sont arrivés, hier

Alors que la partie semble perdue pour a rébellion du Mouvement national de Libération de l’Azawad (Mnla) dans le nord Mali. Chassés de Tombouctou, écrasés à Gao, les rebelles touaregs ont laissé les islamistes d’Ansar Eddine et leurs alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) prendre la direction des opérations dans le Nord. Les Chefs d’Etat et de gouvernement de la communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest(Cedeao) se réunissent pour la 41ème fois. Cette fois-ci à Yamoussoukro, capitale politique ivoirienne, mais terre natale de Félix Houphouët Boigny, apôtre de la paix. Espérons que cette rencontre va accoucher des solutions efficaces pour résoudre la double crise malienne. La Cedeao semble s’embourber au Mali. En dépit des menaces de la communauté, la crise institutionnelle prévaut depuis 22 mars ne semble pas avoir une solution définitive. Le président intérimaire, Dioncounda Traoré, après son agression physique dans son bureau par des manifestants hostiles à son maintien au pouvoir du 21 mai, est encore à Paris. Le retrait du pouvoir de l’ex-putschiste, le Capitaine Amadou Sanogo n’a pas changé grande chose. Le Mali est confronté à plusieurs problèmes d’ordres sécuritaires, humanitaires et sociaux-politiques. C’est dans cette atmosphère électrique que depuis hier des Chefs d’Etat arrivent à compte goutte à Yamoussoukro. Les présidents nigérien et libérien, Mahamadou Issoufou et Ellen Johnson Sirleaf, sont arrivés, dans la matinée, à Yamoussoukro pour prendre part, ce vendredi 29 juin, au 41e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Ces deux Chefs d’Etat ont été accueillis à l’aéroport de Yamoussoukro, par leur homologue ivoirien, Alassane Ouattara, en compagnie du premier ministre, Me Jeannot Kouadio-Ahoussou. Le Burkinabé Blaise Compaoré et le Sénégalais Macky Sall sont également présents dans la capitale politique. Les Chefs d’Etat feront face à la rupture de l’ordre constitutionnel en Guinée Bissau, à la suite du coup d’État militaire intervenu le 12 avril 2012, à la veille de la tenue du deuxième tour d’une élection présidentielle anticipée dont le premier tour a été unanimement salué comme démocratique et transparent