C’est finalement 24 h que durera le sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, prévu pour 48 h auparavant, sur la terre natale de Félix Houphouët-Boigny à la Fondation dédiée à la recherche de la paix qui porte son nom. Les crises au Mali et en Guinée-Bissau domineront les travaux. Alors que la ville de Tombouctou (Nord du Mali) -l’un des ancrages solides de la rébellion qui secoue le Mali-vient d’être placée par l’Unesco sur la liste du patrimoine mondial en péril. Les participants auront à examiner le rapport intérimaire du président de la commission de la CEDEAO et le rapport de la 68ème session du conseil des ministres, ainsi que le rapport de la 11ème session dudit conseil. Le président Blaise Compaoré, par ailleurs médiateur de la crise malienne, qui est arrivé hier après-midi à Yamoussoukro aura à présenter la situation au Mali. Dans la ville de Yamoussoukro, de la voie principale à l’hôtel Président (lieu d’hébergement des participants), flottent sur les poteaux électriques, les drapeaux des pays de la CEDEAO. Ellen Sirleaf Johnson du Libéria, Mahamadou Issouffou, président du Niger, tous deux arrivés sous le coup de 10h30, ont été rejoints dans l’après-midi par Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso et Macky Sall, président de la république du Sénégal. Les autres chefs d’Etat pourraient rallier tôt le matin, la capitale administrative comme le cas du président par intérim de la Guinée-Bissau qui a lui aussi rallié Yamoussoukro hier soir.
K. Hyacinthe, envoyé spécial
K. Hyacinthe, envoyé spécial