Ally Coulibaly, le ministre de l’Intégration africaine, a indiqué que la situation au Mali est ‘‘inacceptable’’. Et qu‘il est temps de réagir’’. C’était au 20 heures de RTI 1, le samedi 30 juin.
Le ministre de l’Intégration africaine, Ally Coulibaly, était sur le plateau du 20 heures de RTI 1, le samedi 30 juin 2012. Décryptant l’actualité, au sortir de la session de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le ministre Ally Coulibaly s’est attardé sur la crise malienne. En phase avec les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, Ally Coulibaly a condamné le regain de violence dans le nord Mali. Le ministre ivoirien de l’Intégration africaine a indiqué que ce qui se passe chez le voisin malien est déplorable. Notamment, la volonté manifeste des extrémistes de détruire tous les signes de la laïcité de l’Etat malien. Surtout, certains vestiges, datant de plusieurs siècles, et qui faisaient la fierté du pays. Pour le ministre Coulibaly, ces scènes d’horreur, perpétrées par les radicaux sur les personnes et les biens du nord Mali, sont donc inconcevables et inadmissibles. Parce que, ‘‘les extrémistes veulent imposer un Islam radical’’.
Et cette situation déplorable ne peut être acceptée par la Côte d’Ivoire, la Cedeao et son président en exercice, Alassane Ouattara. Raison pour laquelle, Ally Coulibaly a martelé qu’‘‘il est temps de réagir’’. Pour l’heure, la voie de la force semble mise en veille (même si elle n’est pas totalement écartée), dans la volonté de restauration de l’ordre constitutionnel au Mali par l’institution sous-régionale. La preuve, Ally Coulibaly a invité les différentes parties belligérantes à entrer au gouvernement. Puisqu’il y va de l’unicité de l’Etat malien, dont les citoyens devraient se remémorer la situation du voisin ivoirien, tout le temps de la partition du pays. Ce sont ces conséquences néfastes, qui se déclinent en paupérisation et son corollaire de déscolarisation, fermeture d’entreprises, famine et mort… que l’Union africaine et l’ensemble de la Cedeao veulent éviter aux populations maliennes.
En témoigne la présence de Jean Ping (…) aux côtés des chefs d’Etat (Niger, Bénin, Togo, Burkina Faso, Sénégal… Côte d’Ivoire) et de gouvernement à cette rencontre de Yamoussoukro. C’est donc toute l’Afrique qui est décidée à œuvrer pour l’unicité et la laïcité, qui demeurent, au dire du ministre ivoirien de l’Intégration africaine, le véritable problème du Mali. Où, des récents affrontements entre les touaregs du MNLA et les Islamistes ont fait une vingtaine morts, dans le nord du pays. Le Mali, où la situation humanitaire se dégrade à une vitesse exceptionnelle et inquiétante.
RMK
Le ministre de l’Intégration africaine, Ally Coulibaly, était sur le plateau du 20 heures de RTI 1, le samedi 30 juin 2012. Décryptant l’actualité, au sortir de la session de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le ministre Ally Coulibaly s’est attardé sur la crise malienne. En phase avec les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, Ally Coulibaly a condamné le regain de violence dans le nord Mali. Le ministre ivoirien de l’Intégration africaine a indiqué que ce qui se passe chez le voisin malien est déplorable. Notamment, la volonté manifeste des extrémistes de détruire tous les signes de la laïcité de l’Etat malien. Surtout, certains vestiges, datant de plusieurs siècles, et qui faisaient la fierté du pays. Pour le ministre Coulibaly, ces scènes d’horreur, perpétrées par les radicaux sur les personnes et les biens du nord Mali, sont donc inconcevables et inadmissibles. Parce que, ‘‘les extrémistes veulent imposer un Islam radical’’.
Et cette situation déplorable ne peut être acceptée par la Côte d’Ivoire, la Cedeao et son président en exercice, Alassane Ouattara. Raison pour laquelle, Ally Coulibaly a martelé qu’‘‘il est temps de réagir’’. Pour l’heure, la voie de la force semble mise en veille (même si elle n’est pas totalement écartée), dans la volonté de restauration de l’ordre constitutionnel au Mali par l’institution sous-régionale. La preuve, Ally Coulibaly a invité les différentes parties belligérantes à entrer au gouvernement. Puisqu’il y va de l’unicité de l’Etat malien, dont les citoyens devraient se remémorer la situation du voisin ivoirien, tout le temps de la partition du pays. Ce sont ces conséquences néfastes, qui se déclinent en paupérisation et son corollaire de déscolarisation, fermeture d’entreprises, famine et mort… que l’Union africaine et l’ensemble de la Cedeao veulent éviter aux populations maliennes.
En témoigne la présence de Jean Ping (…) aux côtés des chefs d’Etat (Niger, Bénin, Togo, Burkina Faso, Sénégal… Côte d’Ivoire) et de gouvernement à cette rencontre de Yamoussoukro. C’est donc toute l’Afrique qui est décidée à œuvrer pour l’unicité et la laïcité, qui demeurent, au dire du ministre ivoirien de l’Intégration africaine, le véritable problème du Mali. Où, des récents affrontements entre les touaregs du MNLA et les Islamistes ont fait une vingtaine morts, dans le nord du pays. Le Mali, où la situation humanitaire se dégrade à une vitesse exceptionnelle et inquiétante.
RMK