C’est l’interrogation qui demeure à l’analyse du communiqué final de la 41ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation ouest-africaine les 28 et 29 juin à Yamoussoukro.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) a décidé de l’envoi immédiat d’une mission technique d’évaluation au Mali, qui traverse une grave crise, en vue de préparer l’arrivée de sa force dans ce pays. « La Conférence décide de l’envoi immédiat d’une mission technique d’évaluation au Mali, à l’effet de préparer le terrain en vue de l’arrivée imminente de la MICEMA (Mission de la Cedeao au Mali) », indique le communiqué final de la Cedeao. Mais, l’observateur qui suit avec intérêt cette crise au nord du Mali pourrait être perplexe face à cette décision. Pourquoi avoir attendu tout ce temps avant d’effectuer cette mission d’évaluation ? La Cedeao a-t-elle les données réelles de ce qui se passe sur le terrain au Mali ? Autant de préoccupations qui méritent éclaircissement, surtout que la situation au nord du Mali va de mal en pis. Mais, ce qui parait intriguant dans tout ce ballet diplomatique, c’est que les nouvelles autorités semblent ne pas être associées à toutes les démarches qui sont menées. Du moins, c’est ce qu’assurent certaines sources.
C’est à la 41ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement tenue les 28 et 29 juin à Yamoussoukro que les autorités maliennes ont, dit-on, fait un point précis de la situation aux chefs d’Etat de la sous-région. C’est fort de cela que la Cedeao veut accélérer le déploiement de la Micema, conformément aux dispositions de l’article 25 du Protocole relatif au Mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité. Une décision qui n’est pas du goût des islamistes qui menacent la Cedeao. L'un des groupes islamistes présents dans la zone, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui a revendiqué l'attentat meurtrier de vendredi contre une gendarmerie dans le sud de l'Algérie, a menacé de s'attaquer aux pays qui composeraient une telle force ouest-africaine. La Cedeao va-t-elle se laisser intimider par ces groupes terroristes ? Les jours à venir seront déterminants.
JERÔME N’DRI
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) a décidé de l’envoi immédiat d’une mission technique d’évaluation au Mali, qui traverse une grave crise, en vue de préparer l’arrivée de sa force dans ce pays. « La Conférence décide de l’envoi immédiat d’une mission technique d’évaluation au Mali, à l’effet de préparer le terrain en vue de l’arrivée imminente de la MICEMA (Mission de la Cedeao au Mali) », indique le communiqué final de la Cedeao. Mais, l’observateur qui suit avec intérêt cette crise au nord du Mali pourrait être perplexe face à cette décision. Pourquoi avoir attendu tout ce temps avant d’effectuer cette mission d’évaluation ? La Cedeao a-t-elle les données réelles de ce qui se passe sur le terrain au Mali ? Autant de préoccupations qui méritent éclaircissement, surtout que la situation au nord du Mali va de mal en pis. Mais, ce qui parait intriguant dans tout ce ballet diplomatique, c’est que les nouvelles autorités semblent ne pas être associées à toutes les démarches qui sont menées. Du moins, c’est ce qu’assurent certaines sources.
C’est à la 41ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement tenue les 28 et 29 juin à Yamoussoukro que les autorités maliennes ont, dit-on, fait un point précis de la situation aux chefs d’Etat de la sous-région. C’est fort de cela que la Cedeao veut accélérer le déploiement de la Micema, conformément aux dispositions de l’article 25 du Protocole relatif au Mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité. Une décision qui n’est pas du goût des islamistes qui menacent la Cedeao. L'un des groupes islamistes présents dans la zone, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui a revendiqué l'attentat meurtrier de vendredi contre une gendarmerie dans le sud de l'Algérie, a menacé de s'attaquer aux pays qui composeraient une telle force ouest-africaine. La Cedeao va-t-elle se laisser intimider par ces groupes terroristes ? Les jours à venir seront déterminants.
JERÔME N’DRI