La mère de Michel Gbagbo après avoir porté plainte contre le président de l’Assemblée nationale pour séquestration, s’est offusqué du fait que Guillaume Soro ait été reçu par son homologue français, Claude Bartolone. Dans cette lettre parvenue à notre rédaction, l’un de ses proches Félicien Sékongo, répond à la mère de Michel. Nous vous proposons l’intégralité de sa lettre.
Madame, d’entrée de jeu, je vais vous avouer que depuis que vous avez commencé vos atermoiements, nous avions jugé inopportun de vous répondre parce que nous étions sûr que votre intelligence vous emmènerait avec un peu de recule à revoir votre copie. Mais que non, nous vous avions surestimée. Parce qu’en claire, votre entreprise visant à présenter le Président de l’Assemblée Nationale en bourreau de votre fils vient nous convaincre de votre perception ignoble du monde. Et dire que vous êtes mère ! Franchement, cher madame, il nous est difficile d’admettre qu’une mère, de surcroit de votre âge, s’évertue ainsi à faire la promotion d’un monde sans vertu, d’un monde sans valeur.
C’est vrai qu’en vous suivant, on en vient à vous associer au père de Mohamed Merah. Oui, tout comme ce forcené qui a ôté lâchement et injustement la vie à des citoyens français, votre fils s’est rendu coupable de crimes odieux, allant à des crimes économiques aux crimes contre l’humanité et autre refus de la démocratie. Tout comme le père de Merah, vous portez plainte contre ceux qui ont mis fins aux agissements sordides de votre fils. Encore que dans le cas ivoirien, votre fils est en vie.
Et puis madame, je vous exhorte honnêtement à cesser d’arguer de la nationalité française de Michel Gbagbo. Sinon, vos concitoyens français finiront par croire que vous insultez leur intelligence. Vous savez et les Français qui ont suivi la situation politique en Côte d’Ivoire savent que votre fils, en bon fils de son père, a été l’un des chantres des théories ultranationalistes et a été un acteur incontournable dans la chasse aux Français. Vous osez nous faire croire que Michel Gbagbo se chassait lui-même et mettre en doute les facultés mentales de votre fils ? Si tel est le cas, alors plaidez pour qu’on le conduise dans un asile psychiatrique.
Madame, je veux m’adresser à vous en toute objectivité. Ce que je vais vous dire ne doit pas être perçu comme des injures, mais plutôt comme une invite à vous faite. Mes propos doivent vous emmener à faire votre mea-culpa et à vous repentir pour avoir abandonné votre fils quand il avait besoin de vous pour lui inculquer l’éducation requise et à le prédisposer à comprendre que la vie humaine est sacrée. Il vous est aussi possible d’avouer que vous-même, n’avez aucune notion de la bonne éducation et que vous vous foutez du droit à la vie et dans ce cas, on vous accordera la situation du coupable qui avoue sa faute et demande clémence. On plaidera le cas d’une mère inconsciente surprise par la conception d’un fils. Je vous dis cela, parce que jeune, j’ai vu Michel dans les ruelles du campus en train de déambuler dans des oripeaux et en proie à un monologue quasiment constant. Michel vous a-t-il dit qu’il n’a eu d’autre choix que de suivre son père et de gaver la mauvaise éducation à laquelle il le soumettait ? Certainement pas parce que, pour qu’il en soit ainsi, il aurait fallu que ce congénitalement criminel se rende compte de la fausseté des chemins qu’il a emprunté dans sa vie et se détourne de cet enseignement des plus nocifs qui soient qu’il a reçu de son père.
Vous devez vous accorder avec moi qu’il ne sert à rien de feindre ce regain d’amour filial pour masquer vos lacunes. Je crains d’ailleurs que vous ne soyez en train d’utiliser votre fils comme fonds de commerce. Vous avez eu l’occasion de lui parler et de l’aider à se ressaisir et vous ne l’avez pas fait. Oui madame, je sais qu’à la veille de la crise poste-électorale, vous étiez ici à ses côtés et vous avez redouté de lui parler de peur qu’il réduise votre cagnotte. Vous voyez que de bout en bout, c’est vous le bourreau de Michel et en partie responsable de la situation des victimes de votre fils.
Pour revenir aux accusations que vous faites au Président de l’Assemblée Nationale de la Côte d’Ivoire, je vous assure que pour les Ivoiriens, il est un modèle, un héros et un sauveur. Même pour votre fils, il est un sauveur. Car si ce n’était pas lui, votre fils ne serait pas en vie. J’ai failli vous accuser d’ingratitude oubliant du coup que gratitude rime avec nature vertueuse de la personne. Or parler de vertu avec vous revient à vouloir faire stagner de l’eau sur le dos de la calebasse.
Je peine à croire que vous osez, chère madame, faire appel aux pouvoir actuel français afin qu’il s’associe à vous pour défendre un ennemi de la démocratie au détriment du démocrate Guillaume Soro.
Vous poussez le ridicule jusqu’à demander aux autorités d’un pays ancré dans la démocratie de choisir entre un défenseur des vertus démocratiques et un inhumain pourfendeur des principes de la démocratie et défendeur des théories ultranationalistes s’apparentant au nazisme. Qui êtes-vous pour vous croire si rusée et plus intelligente que tout le monde au point de vous convaincre que vous pouvez distraire les gens de la sorte ? Je comprends que vous ayez été la conjointe de M. Gbagbo. Mais franchement, allez jouer ailleurs et laissez tranquille le Président de l’Assemblée Nationale ivoirienne qui est au travail pour réduire la douleur des victimes de votre fils et ses coauteurs. Oui chère madame, arrêtez vos délires sinon vous risquez de provoquer le courroux des Ivoiriens. Vous vous comportez comme si les victimes de votre fils n’ont pas de mère. Savez-vous que pour les Ivoiriens, les autorités ivoiriennes sont trop tendres avec leurs bourreaux ?
Félicien SEKONGO, Un Citoyen Ivoirien
Madame, d’entrée de jeu, je vais vous avouer que depuis que vous avez commencé vos atermoiements, nous avions jugé inopportun de vous répondre parce que nous étions sûr que votre intelligence vous emmènerait avec un peu de recule à revoir votre copie. Mais que non, nous vous avions surestimée. Parce qu’en claire, votre entreprise visant à présenter le Président de l’Assemblée Nationale en bourreau de votre fils vient nous convaincre de votre perception ignoble du monde. Et dire que vous êtes mère ! Franchement, cher madame, il nous est difficile d’admettre qu’une mère, de surcroit de votre âge, s’évertue ainsi à faire la promotion d’un monde sans vertu, d’un monde sans valeur.
C’est vrai qu’en vous suivant, on en vient à vous associer au père de Mohamed Merah. Oui, tout comme ce forcené qui a ôté lâchement et injustement la vie à des citoyens français, votre fils s’est rendu coupable de crimes odieux, allant à des crimes économiques aux crimes contre l’humanité et autre refus de la démocratie. Tout comme le père de Merah, vous portez plainte contre ceux qui ont mis fins aux agissements sordides de votre fils. Encore que dans le cas ivoirien, votre fils est en vie.
Et puis madame, je vous exhorte honnêtement à cesser d’arguer de la nationalité française de Michel Gbagbo. Sinon, vos concitoyens français finiront par croire que vous insultez leur intelligence. Vous savez et les Français qui ont suivi la situation politique en Côte d’Ivoire savent que votre fils, en bon fils de son père, a été l’un des chantres des théories ultranationalistes et a été un acteur incontournable dans la chasse aux Français. Vous osez nous faire croire que Michel Gbagbo se chassait lui-même et mettre en doute les facultés mentales de votre fils ? Si tel est le cas, alors plaidez pour qu’on le conduise dans un asile psychiatrique.
Madame, je veux m’adresser à vous en toute objectivité. Ce que je vais vous dire ne doit pas être perçu comme des injures, mais plutôt comme une invite à vous faite. Mes propos doivent vous emmener à faire votre mea-culpa et à vous repentir pour avoir abandonné votre fils quand il avait besoin de vous pour lui inculquer l’éducation requise et à le prédisposer à comprendre que la vie humaine est sacrée. Il vous est aussi possible d’avouer que vous-même, n’avez aucune notion de la bonne éducation et que vous vous foutez du droit à la vie et dans ce cas, on vous accordera la situation du coupable qui avoue sa faute et demande clémence. On plaidera le cas d’une mère inconsciente surprise par la conception d’un fils. Je vous dis cela, parce que jeune, j’ai vu Michel dans les ruelles du campus en train de déambuler dans des oripeaux et en proie à un monologue quasiment constant. Michel vous a-t-il dit qu’il n’a eu d’autre choix que de suivre son père et de gaver la mauvaise éducation à laquelle il le soumettait ? Certainement pas parce que, pour qu’il en soit ainsi, il aurait fallu que ce congénitalement criminel se rende compte de la fausseté des chemins qu’il a emprunté dans sa vie et se détourne de cet enseignement des plus nocifs qui soient qu’il a reçu de son père.
Vous devez vous accorder avec moi qu’il ne sert à rien de feindre ce regain d’amour filial pour masquer vos lacunes. Je crains d’ailleurs que vous ne soyez en train d’utiliser votre fils comme fonds de commerce. Vous avez eu l’occasion de lui parler et de l’aider à se ressaisir et vous ne l’avez pas fait. Oui madame, je sais qu’à la veille de la crise poste-électorale, vous étiez ici à ses côtés et vous avez redouté de lui parler de peur qu’il réduise votre cagnotte. Vous voyez que de bout en bout, c’est vous le bourreau de Michel et en partie responsable de la situation des victimes de votre fils.
Pour revenir aux accusations que vous faites au Président de l’Assemblée Nationale de la Côte d’Ivoire, je vous assure que pour les Ivoiriens, il est un modèle, un héros et un sauveur. Même pour votre fils, il est un sauveur. Car si ce n’était pas lui, votre fils ne serait pas en vie. J’ai failli vous accuser d’ingratitude oubliant du coup que gratitude rime avec nature vertueuse de la personne. Or parler de vertu avec vous revient à vouloir faire stagner de l’eau sur le dos de la calebasse.
Je peine à croire que vous osez, chère madame, faire appel aux pouvoir actuel français afin qu’il s’associe à vous pour défendre un ennemi de la démocratie au détriment du démocrate Guillaume Soro.
Vous poussez le ridicule jusqu’à demander aux autorités d’un pays ancré dans la démocratie de choisir entre un défenseur des vertus démocratiques et un inhumain pourfendeur des principes de la démocratie et défendeur des théories ultranationalistes s’apparentant au nazisme. Qui êtes-vous pour vous croire si rusée et plus intelligente que tout le monde au point de vous convaincre que vous pouvez distraire les gens de la sorte ? Je comprends que vous ayez été la conjointe de M. Gbagbo. Mais franchement, allez jouer ailleurs et laissez tranquille le Président de l’Assemblée Nationale ivoirienne qui est au travail pour réduire la douleur des victimes de votre fils et ses coauteurs. Oui chère madame, arrêtez vos délires sinon vous risquez de provoquer le courroux des Ivoiriens. Vous vous comportez comme si les victimes de votre fils n’ont pas de mère. Savez-vous que pour les Ivoiriens, les autorités ivoiriennes sont trop tendres avec leurs bourreaux ?
Félicien SEKONGO, Un Citoyen Ivoirien