Invité de l’émission ‘‘Entretien’’ de la Chaîne France 24, le mercredi 4 juillet 2012, l’ex-Premier ministre et actuel président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, s’est exprimé sur plusieurs sujets liés à l’actualité en Côte d’Ivoire, dont les enquêtes de la Cpi dans crise ivoirienne. Interrogé sur les soupçons de crime, qui pèseraient sur sa personne, le président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro s’est dit surpris que pareils soupçons soient portés sur sa personne : «Je suis surpris et je veux donner deux éléments pour justifier que la Cour Pénale ne peut me poursuivre : la CPI ne s’hasarderait pas à inviter une personnalité à sa tribune à New York officiellement, s’il y a même le moindre début de soupçon sur cette personnalité», a expliqué Soro. Et le président du Parlement ivoirien de relever que, pendant la crise postélectorale que le pays a traversée, en sa qualité de Premier ministre et ministre de la Défense, il a tout mis en œuvre pour que la sécurité des populations soit garantie. «J’ai dirigé, en tant que Premier ministre, et ministre de la Défense, les FRCI qui ont agi de concert avec la communauté internationale. Je dis bien la communauté internationale en légitime défense, quand le 28 novembre, M. Gbagbo a décidé de s’arcbouter au pouvoir et de livrer la population ivoirienne aux tueries de ses miliciens». Le président de l’Assemblée nationale ne se reproche aucun écart, ni impair qui pourrait lui être concédé, pour qu’il soit sujet à un mandat d’arrêt.
Lorng esmel
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