La 3ème convention générale ordinaire de la Csci ouverte le mardi 03 juillet 2012 à l’auditorium de la Caistab, n’est pas allée à son terme. Et pour cause, le tribunal de première instance d’Abidjan a ordonné sa suspension.
Une crise secoue en ce moment la convention de la société civile ivoirienne (CSCI). Cette situation a amené le tribunal de première instance d’Abidjan Plateau à statuer sur l’affaire. Ainsi, M. Mohamed Bassirou Nimaga, juge délégué dans les fonctions de juge des référés, a rendu la décision n°3216 en date du mercredi 04 juillet 2012, portant suspension de la 3ème convention générale élective de la Csci, qui s’est tenue les 3,4 et 5 juillet 2012. Et pourtant, tout avait bien commencé au lancement desdites assises le mardi 03 juillet dernier à l’auditorium de la Caistab au Plateau.
De nombreuses personnalités politiques, religieuses et administratives avaient pris part à cette manifestation. On peut citer entre autres, le représentant résidant du Fmi, le Nonce Apostolique, Ambroise Madta, le président de la société civile guinéenne, Kaba Fofana et bien d’autres.
Mais de quoi s’agit-il ?
Cette 3ème convention générale ordinaire de la Csci avait comme pour point de mire, l’élection du coordonnateur national. Après six ans et demi de gestion en tant que coordonnateur national, la Csci devrait tourner la page Patrick N’gouan, en fin de mission. A l’ouverture des travaux, des syndicats se sont levés pour dénoncer disent-ils, le « hold-up électoral » du coordonnateur général sortant. Selon les témoignages des participants, Patrick N’gouan, en violation des textes, veut imposer son candidat en la personne de Kouamé Christophe. Pour éviter que cette assemblée générale ne dégénère en trouble à l’ordre public grave, par exploit en date du 04 juillet 2012, comportant ajournement au 04 juillet 2012, M. Atse Anderson, président du Synag-ci (Syndicat national des greffiers de Côte d’Ivoire), Komenan Kanga représentant de Midd, Séa Dénis secrétaire général de Up Ceci, Yao N’dri Secrétaire général de la Fedaci, ont fait assigner M N’gouan Patrick par devant la juridiction des référés du tribunal de première instance d’Abidjan à l’effet d’ordonner la suspension de cette convention générale élective. Et de pourvoir à la désignation d’un nouveau président du comité d’organisation afin d’organiser des élections prenant en compte les deux (02) candidats retenus.
En effet, la dernière assemblée générale ordinaire qui s’est tenue le 05 janvier à la bibliothèque nationale, sur proposition du coordonnateur général sortant, a décidé que ce soit les syndicats qui choisissent en leur sein, le nouveau coordonnateur national. Suite à cette décision de l’Assemblée générale, M. N’gouan Patrick est venu à la demande de la commission cap de la Csci (qui regroupe les organisations professionnelles et les syndicats), confirmer le choix de l’Assemblée générale à la réunion spécialement convoquée à cet effet le 18 janvier 2012. Après la date limite des candidatures fixée pour la fin du mois de janvier, les consultations entreprises au sein de la commission caps ont indiqué que sur 15 organisations, 13 ont porté leur choix sur M. Bakayoko Sidiki contre 1 pour M Kouamé Christophe. Les candidats de l’Ugtci et de l’Anopaci s’étant désistés. « La candidature de M. Bakayoko Sidiki validée par le bureau de coordination, a été par la suite confirmée par le comité d’éthique, qui, après avoir plusieurs fois reçu les candidats, était entrain de faire des rapprochements pour le consensus final. Contre toute entente, à cinq jours de la convention générale élective, sans motif valable, N’gouan Patrick a entrepris d’écarter la candidature de M. Bakayoko au profit de Kouamé Christophe, candidat issu du bureau sortant » déplorent les membres de la convention de la société civile ivoirienne, principale faitière des Ong de la société civile en Côte d’Ivoire.
Elle regroupe 138 organisations représentées sur l’ensemble du territoire national exerçant dans tous les secteurs d’activités. Au regard de ce qui précède, le tribunal a ordonné la suspension de la convention générale élective. Et par cette décision, le juge des référés ordonne en outre, qu’il soit pourvu conformément aux modes de décisions prévues à l’article 27, de l’accord cadre précité à la désignation d’un nouveau président du comité d’organisation. Ainsi, N’gouan Patrick a été condamné aux entiers dépens.
Cette situation jette un discrédit sur la société civile ivoirienne dont les actions qui n’étaient pas déjà assez connues du grand public. Car, ce n’est un secret pour personne, la population dans son ensemble ne perçoit pas l’utilité d’une société civile. La guéguerre au sein des membres apporte de l’eau au moulin des détracteurs. Affaire à suivre
Jean-Louis Kobrissa
Une crise secoue en ce moment la convention de la société civile ivoirienne (CSCI). Cette situation a amené le tribunal de première instance d’Abidjan Plateau à statuer sur l’affaire. Ainsi, M. Mohamed Bassirou Nimaga, juge délégué dans les fonctions de juge des référés, a rendu la décision n°3216 en date du mercredi 04 juillet 2012, portant suspension de la 3ème convention générale élective de la Csci, qui s’est tenue les 3,4 et 5 juillet 2012. Et pourtant, tout avait bien commencé au lancement desdites assises le mardi 03 juillet dernier à l’auditorium de la Caistab au Plateau.
De nombreuses personnalités politiques, religieuses et administratives avaient pris part à cette manifestation. On peut citer entre autres, le représentant résidant du Fmi, le Nonce Apostolique, Ambroise Madta, le président de la société civile guinéenne, Kaba Fofana et bien d’autres.
Mais de quoi s’agit-il ?
Cette 3ème convention générale ordinaire de la Csci avait comme pour point de mire, l’élection du coordonnateur national. Après six ans et demi de gestion en tant que coordonnateur national, la Csci devrait tourner la page Patrick N’gouan, en fin de mission. A l’ouverture des travaux, des syndicats se sont levés pour dénoncer disent-ils, le « hold-up électoral » du coordonnateur général sortant. Selon les témoignages des participants, Patrick N’gouan, en violation des textes, veut imposer son candidat en la personne de Kouamé Christophe. Pour éviter que cette assemblée générale ne dégénère en trouble à l’ordre public grave, par exploit en date du 04 juillet 2012, comportant ajournement au 04 juillet 2012, M. Atse Anderson, président du Synag-ci (Syndicat national des greffiers de Côte d’Ivoire), Komenan Kanga représentant de Midd, Séa Dénis secrétaire général de Up Ceci, Yao N’dri Secrétaire général de la Fedaci, ont fait assigner M N’gouan Patrick par devant la juridiction des référés du tribunal de première instance d’Abidjan à l’effet d’ordonner la suspension de cette convention générale élective. Et de pourvoir à la désignation d’un nouveau président du comité d’organisation afin d’organiser des élections prenant en compte les deux (02) candidats retenus.
En effet, la dernière assemblée générale ordinaire qui s’est tenue le 05 janvier à la bibliothèque nationale, sur proposition du coordonnateur général sortant, a décidé que ce soit les syndicats qui choisissent en leur sein, le nouveau coordonnateur national. Suite à cette décision de l’Assemblée générale, M. N’gouan Patrick est venu à la demande de la commission cap de la Csci (qui regroupe les organisations professionnelles et les syndicats), confirmer le choix de l’Assemblée générale à la réunion spécialement convoquée à cet effet le 18 janvier 2012. Après la date limite des candidatures fixée pour la fin du mois de janvier, les consultations entreprises au sein de la commission caps ont indiqué que sur 15 organisations, 13 ont porté leur choix sur M. Bakayoko Sidiki contre 1 pour M Kouamé Christophe. Les candidats de l’Ugtci et de l’Anopaci s’étant désistés. « La candidature de M. Bakayoko Sidiki validée par le bureau de coordination, a été par la suite confirmée par le comité d’éthique, qui, après avoir plusieurs fois reçu les candidats, était entrain de faire des rapprochements pour le consensus final. Contre toute entente, à cinq jours de la convention générale élective, sans motif valable, N’gouan Patrick a entrepris d’écarter la candidature de M. Bakayoko au profit de Kouamé Christophe, candidat issu du bureau sortant » déplorent les membres de la convention de la société civile ivoirienne, principale faitière des Ong de la société civile en Côte d’Ivoire.
Elle regroupe 138 organisations représentées sur l’ensemble du territoire national exerçant dans tous les secteurs d’activités. Au regard de ce qui précède, le tribunal a ordonné la suspension de la convention générale élective. Et par cette décision, le juge des référés ordonne en outre, qu’il soit pourvu conformément aux modes de décisions prévues à l’article 27, de l’accord cadre précité à la désignation d’un nouveau président du comité d’organisation. Ainsi, N’gouan Patrick a été condamné aux entiers dépens.
Cette situation jette un discrédit sur la société civile ivoirienne dont les actions qui n’étaient pas déjà assez connues du grand public. Car, ce n’est un secret pour personne, la population dans son ensemble ne perçoit pas l’utilité d’une société civile. La guéguerre au sein des membres apporte de l’eau au moulin des détracteurs. Affaire à suivre
Jean-Louis Kobrissa