Le président Félix Houphouët-Boigny, avait le goût des messages codés que les intellectuels, universitaires, biographes ivoiriens n’ont pu évaluer le contenu. A quoi ressemble cette phrase : « le vrai bonheur on l’apprécie lorsqu’on l’a perdu ». Une simple émotion spirituelle de Félix Houphouët-Boigny qui exprimait au soir de sa vie politique le dégoût qu’il avait des comportements des Ivoiriens, et dont témoignent les évènements sociopolitiques qui secouent la Côte d’Ivoire : Des évènements atroces de l’histoire politique, que Félix Houphouët-Boigny a vu venir : le coup d’Etat militaire qui chasse Henri Konan Bédié du pouvoir le 24 décembre 1999. Le coup d’Etat manqué et la rébellion armée contre le pouvoir d’Etat de Laurent Gbagbo en septembre 2002. La vision de Félix Houphouët-Boigny était très claire : il savait que les Ivoiriens se heurteront à une impasse logique, où il sera difficile d’imaginer les conséquences directes « Le vrai bonheur on l’apprécie lorsqu’on l’a perdu ». Une réflexion spirituelle, une émotion bien pensée qui, pendant plus de 30 ans avait été enseignée par Félix Houphouët-Boigny, appuyé par le concept du dialogue pour briser les murs de la haine, la vengeance, la revanche… des désagréments de comportements inutiles. Pendant plus de 30 ans, Félix Houphouët-Boigny avait travaillé sur le « vrai bonheur et averti les Ivoiriens, lorsque ce bonheur est perdu » en compagnie de ses disciples : Philippe Yacé, Mathieu Ekra, Coffi Gadeau, Mamadou Coulibaly, Konan Kanga, Alphonse Boni, Auguste Denise, Anoma Joseph. Des nobles politiciens qui avaient érigé la Côte d’Ivoire au rang des pays, candidat au prix Noble de la paix. « Le vrai bonheur on l’apprécie lorsqu’on l’a perdu », on ne peut rien soustraire de cette pensée spirituelle de Félix Houphouët-Boigny, quand je regarde la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens qui se ‘’cherchent’’. Ils ont perdu toute célébrité, sous les poids indiscernables de la guerre, de l’intolérance, le tout dans un anonymat économique, politique et diplomatique. « Le brai bonheur on l’apprécie lorsqu’on l’a perdu » Félix Houphouët-Boigny a eu raison : le dialogue, la tolérance, l’amour qui avaient rendu la Côte d’Ivoire glorieuse dans le monde, en Afrique et dans la sous-région ouest-africaine n’existent presque plus. Félix Houphouët-Boigny a eu raison. La Côte d’Ivoire se ‘’cherche’’. Mêmes les héritiers, disciples, successeurs politique ont perdu la noblesse et la courtoisie politique. « Le vrai bonheur on l’apprécie lorsqu’on l’a perdu ». Félix Houphouët-Boigny a eu raison. On ne sait plus sur quel concept idéologique politique’’ travaillent, héritiers, disciples, ou successeurs de Félix Houphouët-Boigny. A l’analyse, personne n’a compris le premier président de la Côte d’Ivoire, totalement oublié aujourd’hui. « Le vrai bonheur on l’apprécie lorsqu’on l’a perdu.» C’est chose faite : pas de dialogue politique. Les intellectuels, universitaires, historiens, n’ont pu évaluer le message codé de Félix Houphouët-Boigny. Voilà ce que je constate tous les jours depuis le décès de Félix Houphouët en décembre 1993. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire connaît une nouvelle génération d’hommes politiques, intellectuels, en évolution. Mais en réalité, cette nouvelle naissance est ratée. Parce que, cette nouvelle génération pense que son heure est arrivée et dire qu’ils sont héros, titulaires de doctorat d’Etat en économie, agrégés en philosophie, professeurs en histoire arabo-africaine, au point qu’ils disent savoir tout. Ils veulent plaire. Mais à qui ? La Côte d’Ivoire à une véritable histoire politique et la nouvelle génération d’hommes politiques doit faire appel à la scène fondatrice de l’histoire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire et ce morceau de texte civique de son hymne national. « Notre devoir sera d’être un modèle ». Le président Félix, Houphouët-Boigny n’était ni un agrégé en grammaire, ni en sciences politiques. Mais ses valeurs d’hommes d’Etat, de dialogue, avait fait de la Côte d’Ivoire, une plaque tournante de la paix en Afrique. « Le vrai bonheur, on l’apprécie lorsqu’on l’a perdu » Félix Houphouët-Boigny savait avec autant de xxx dans le langage baoulé, ce qui allait bel et bien se passer des évènements douloureux qui menaçaient la Côte d’Ivoire. « Le vrai bonheur, on l’apprécie, lorsqu’on l’a perdu.» Chaque lettre de cette pensée spirituelle a prouvé que Félix Houphouët-Boigny était un grand homme d’Etat, doté d’une authentique littérature pensée africaine, surtout de l’ethnie Akan et du langage baoulé.
Par Ben Ismaël
Par Ben Ismaël