Autrefois balafrée, défigurée, l’économie ivoirienne et ses appendices sont en train de subir une véritable chirurgie esthétique sous le président Alassane Ouattara. Lorsqu’il prenait la Côte d’Ivoire, c’était un pays infréquentable, en lambeaux avec un taux de croissance négatif (- 4%). Mais le Chef de l’Etat a mis la Côte d’Ivoire au travail. Il fallait rompre avec ce passé lugubre et ce pays sans infrastructures. Abidjan et l’intérieur du pays sont alors mis en chantier. Et comme le président l’a signifié, l’on a assisté, malgré les difficultés financières du pays, à une série de travaux d’infrastructures. Santé, Ecole, route, tous les domaines qui touchent au quotidien des ivoiriens en sont concernés. En ce qui concerne la cherté de la vie, le président de la République a instruit les membres du Gouvernement, à travers un comité interministériel, à l’effet de mettre en place un mécanisme d’assainissement des circuits afin d’attaquer déjà le mal à la racine. « Ce pays a connu une mauvaise gouvernance pendant des années. Il faut s’assurer qu’on fasse sortir les faussaires du système, que la marge de corruption soit ramenée à des niveaux à peu près corrects », a indiqué le président Alassane Ouattara. Qui met ensuite l’accent sur l’évacuation des productions de l’intérieur du pays vers les villes, l’amélioration du transport, une production plus accrue surtout au niveau du riz afin que le pays soit autosuffisant. Au chapitre des infrastructures, les routes sont réparées, les populations bénéficient de soins gratuits avec des hôpitaux pourvus en médicaments. Des médecins, ce qui n’était pas le cas auparavant, sont même sanctionnés, voire licenciés lorsqu’ils commettent des abus. Aujourd’hui, l’Ivoirien moyen constate que les coupures d’eau et d’électricité ne sont plus de saison. A cela, il faut ajouter la réhabilitation des universités. En ce qui concerne la dette, au début, c’était 12 000 milliards de Fcfa d’allègement. Actuellement, les choses se sont améliorées et la Côte d’Ivoire se retrouve à 6000 milliards de Fcfa. Et l’allègement porte sur 2200 milliards. Et il restera encore à peu près 3000 milliards de Fcfa de dette mais essentiellement sur le Club de Paris, c’est-à-dire les banques commerciales et autres. Ce qui n’était pas le cas avant Ouattara. Par ailleurs, la Côte d’Ivoire a obtenu en 13 mois, un allègement de dette grâce aux changements qui sont également intervenus en matière de gestion budgétaire, macroéconomique, restructuration des entreprises. En un an, sous le président Ouattara, la confiance est revenue et c’est un élément important de toute politique économique. Mieux, le taux de croissance qui en 10 ans n’était que de 7% est aujourd’hui, en une année seulement, de 8% en 2012. Donc en un an, Ouattara a fait mieux que Gbagbo en 10 ans de pouvoir. Mais ce n’est pas le fait du hasard. Il a fallu resserrer le budget, diminuer la corruption qui était très présente sous l’ancien régime, faire des investissements qui ont impacté la croissance. Pour le règlement de la dette intérieure, le président Ouattara n’entend pas cautionner ou se faire complice de la surfacturation. Aussi a-t-il demandé un audit pour que l’Etat paie la juste dépense, la bonne dépense, la juste dette. Afin que les arriérés soient réglés sur des ‘‘bases équitables et transparentes’’. Le président de la République a également mis un point d’honneur à réduire le train de vie de l’Etat. « Nous sommes dans la totale transparence, dans la bonne gouvernance parce que je tiens à cela. C’est ce qui crée la confiance », a dit le président Ouattara lors de cette interview. Constat : le président ivoirien sait où il va et ne navigue pas à vue, faisant sienne, la citation du philosophe Sénèque : « Il n'y a pas de vents favorables pour ceux qui ne savent pas ou aller ». C’est donc un chef d’Etat qui sait où aller et qui sait où il veut conduire la Côte d’Ivoire. Aussi se donne-t-il les moyens d’y parvenir.
JEA
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