Sauf changement de dernière heure, c’est aujourd’hui à 11h que le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, rencontre le Front populaire ivoirien (Fpi, principal parti de l’opposition) dans le cadre des pourparlers entre le pourvoir et l’opposition. Des négociations voulues, longtemps avant la tenue des législatives controversées du 11 décembre 2011, par le parti créé par Laurent Gbagbo. Cependant c’est le Premier ministre, lui-même, qui a fixé le rendez-vous de ce vendredi 13 juillet 2012. « Asseyons-nous et discutons ! ». C’est à travers son slogan pacifique devenu célèbre, que le Président Gbagbo a inculqué, aux militants du Fpi, la culture du dialogue comme moyen de règlement des différends politiques.
C’est au nom de cette culture que le Fpi avait adressé un courrier au nouveau chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, pour l’inviter à des négociations afin de remettre la Côte d’Ivoire sur la voie de la démocratie et des libertés mises entre parenthèse depuis le 11 avril 2011. Et comme le premier courrier n’avait pas eu d’écho auprès du régime Ouattara, la direction du Fpi a dû insister en lui adressant un second courrier. C’est finalement à la suite de cette deuxième correspondance qu’il s’est décidé à recevoir le parti du président Gbagbo et ses alliés du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd). La délégation était conduite par, Laurent Dona Fologo, l’ex- président du Conseil économique et social, par ailleurs, chef de la formation politique, Rpp. A cette occasion, le Fpi avait remis à M. Ouattara, un mémorandum. Le chef de l’Etat avait renvoyé le Fpi vers les ministres de l’intérieur et de la justice. Les discussions engagées avec ces deux membres du gouvernement n’avaient pas abouties parce que les émissaires de Ouattara n’ont pu répondre favorablement aux exigences du Fpi. Ces exigences tournent notamment autour de la libération du Président Gbagbo, de Mme Simone Ehivet Gbagbo, les ex-Premiers ministres Pascal Affi N’Guessan et Gilbert Aké NGbo, de l’ex- ministre d’Etat, Sangaré Abou Drahamane et de tous les autres prisonniers politiques. Mais également du retour des exilés, de l’arrêt de la « justice des vainqueurs », du rééquilibrage de la Commission électorale indépendante (Cei) constituée à plus 90% des hommes du régime Ouattara, du désarmement des ex-rebelles et du retour à l’Etat de droit. Selon le Fpi, ces exigences sont plus que jamais d’actualité au moment où les négociations reprennent avec le Premier ministre, Ahoussou Kouadio.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
C’est au nom de cette culture que le Fpi avait adressé un courrier au nouveau chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, pour l’inviter à des négociations afin de remettre la Côte d’Ivoire sur la voie de la démocratie et des libertés mises entre parenthèse depuis le 11 avril 2011. Et comme le premier courrier n’avait pas eu d’écho auprès du régime Ouattara, la direction du Fpi a dû insister en lui adressant un second courrier. C’est finalement à la suite de cette deuxième correspondance qu’il s’est décidé à recevoir le parti du président Gbagbo et ses alliés du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd). La délégation était conduite par, Laurent Dona Fologo, l’ex- président du Conseil économique et social, par ailleurs, chef de la formation politique, Rpp. A cette occasion, le Fpi avait remis à M. Ouattara, un mémorandum. Le chef de l’Etat avait renvoyé le Fpi vers les ministres de l’intérieur et de la justice. Les discussions engagées avec ces deux membres du gouvernement n’avaient pas abouties parce que les émissaires de Ouattara n’ont pu répondre favorablement aux exigences du Fpi. Ces exigences tournent notamment autour de la libération du Président Gbagbo, de Mme Simone Ehivet Gbagbo, les ex-Premiers ministres Pascal Affi N’Guessan et Gilbert Aké NGbo, de l’ex- ministre d’Etat, Sangaré Abou Drahamane et de tous les autres prisonniers politiques. Mais également du retour des exilés, de l’arrêt de la « justice des vainqueurs », du rééquilibrage de la Commission électorale indépendante (Cei) constituée à plus 90% des hommes du régime Ouattara, du désarmement des ex-rebelles et du retour à l’Etat de droit. Selon le Fpi, ces exigences sont plus que jamais d’actualité au moment où les négociations reprennent avec le Premier ministre, Ahoussou Kouadio.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr