Le 13 août prochain n’est pas une date banale pour les militants et inconditionnels du FPI. Ce jour focalise leur esprit et inonde tout leur être. En effet, dans un mois, à la Cour pénale internationale de La Haye, s’ouvre l’audience de confirmation des charges contre celui qu’ils n’ont eu de cesse de présenter comme « le garçon pile », « le combattant intrépide », « le résistant » et « l’homme qui se réveille avant le jour et se couche après la nuit ». Depuis le 11 avril 2011, la vie s’est arrêtée pour la refondation. Elle ne vit et ne respire que par l’échéance du 13 août prochain. C’est la raison principale de son refus à toutes les initiatives de paix et de réconciliation engagées par le Président Alassane Ouattara. Le FPI fait de la libération de Gbagbo, le préalable à tout dialogue. RIEN SANS GBAGBO (RSG) ! C’est le sens de toutes les frénésies qui gagnent le camp des frontistes qui se livre à des discours virulents, déroutants voire inacceptables pour les Ivoiriens qui viennent de sortir d’une crise postélectorale meurtrière. Pour autant, les frontistes ne restent pas uniquement sur les discours. Devant l’irréversibilité de l’audition de leur grand chef, les tenants du FPI sont à la tache. Le plus bouillant d’entre eux, est certainement le secrétaire général Laurent Akoun. IL y a quelques mois, il annonçait sans prendre de gants que « les jours du régime étaient comptés ». Sans doute, croyait-il secrètement à la réussite des tentatives de déstabilisation avortées, avec l’arrestation du ministre Lida Kouassi Moise comme indicateurs probants.
Ces derniers jours, pendant que des frontistes annoncent leur participation au dialogue républicain, Laurent Akoun initie une tournée à l’intérieur du pays. Officiellement, c’est pour remobiliser ses troupes, pour la reprise du combat politique. Mais en sous main, l’homme met en place un plan de guerre en prélude à l’audition de l’ancien président. Ainsi, récemment à Gagnoa, il a tenu une rencontre avec les militants FPI. Selon de sources concordantes, partout où il passe et passera, Laurent Akoun appellera à la sédition contre le pouvoir en place. Ainsi donc, pour le 13 août, pendant que Gbagbo sera devant le tribunal de la CPI, les militants du FPI sont instruits à semer des troubles, dans toutes les grandes villes du pays.
En clair, on appelle à un « soulèvement populaire », du moins populeux, comme celui qui a permis d’installer Laurent Gbagbo aux affaires en octobre 2000. Ce plan, selon des indiscrétions, vise deux objectifs. Le premier, c’est d’ouvrir des fronts aux déstabilisateurs embusqués dont le chantre reste Jean Noel Abéhi et les autres militaires en rupture de ban avec la nation. Il s’agit d’arriver à déborder les forces républicaines, réduisant ainsi leur force de frappe. Le second objectif a pour but d’emmener les FRCI à ouvrir le feu sur les manifestants, pour venir crier à un génocide. Le faisant, le FPI et ses alliés cherchent à détourner l’attention de l’opinion nationale et internationale, en créant un nouvel évènement. Ce plan savamment orchestré coïncidera avec la « prophétie » distillée dans les rangs de l’ancien parti au pouvoir et qui instrumentalise et manipule les esprits sur « une guerre de 77 jours ». C’est pour quoi, les autorités doivent être vigilantes et doivent prendre les mesures idoines pour freiner les desseins de ceux qui aspirent à créer des troubles dans le pays. La Côte d’Ivoire n’en a pas besoin.
BAKARY NIMAGA
Ces derniers jours, pendant que des frontistes annoncent leur participation au dialogue républicain, Laurent Akoun initie une tournée à l’intérieur du pays. Officiellement, c’est pour remobiliser ses troupes, pour la reprise du combat politique. Mais en sous main, l’homme met en place un plan de guerre en prélude à l’audition de l’ancien président. Ainsi, récemment à Gagnoa, il a tenu une rencontre avec les militants FPI. Selon de sources concordantes, partout où il passe et passera, Laurent Akoun appellera à la sédition contre le pouvoir en place. Ainsi donc, pour le 13 août, pendant que Gbagbo sera devant le tribunal de la CPI, les militants du FPI sont instruits à semer des troubles, dans toutes les grandes villes du pays.
En clair, on appelle à un « soulèvement populaire », du moins populeux, comme celui qui a permis d’installer Laurent Gbagbo aux affaires en octobre 2000. Ce plan, selon des indiscrétions, vise deux objectifs. Le premier, c’est d’ouvrir des fronts aux déstabilisateurs embusqués dont le chantre reste Jean Noel Abéhi et les autres militaires en rupture de ban avec la nation. Il s’agit d’arriver à déborder les forces républicaines, réduisant ainsi leur force de frappe. Le second objectif a pour but d’emmener les FRCI à ouvrir le feu sur les manifestants, pour venir crier à un génocide. Le faisant, le FPI et ses alliés cherchent à détourner l’attention de l’opinion nationale et internationale, en créant un nouvel évènement. Ce plan savamment orchestré coïncidera avec la « prophétie » distillée dans les rangs de l’ancien parti au pouvoir et qui instrumentalise et manipule les esprits sur « une guerre de 77 jours ». C’est pour quoi, les autorités doivent être vigilantes et doivent prendre les mesures idoines pour freiner les desseins de ceux qui aspirent à créer des troubles dans le pays. La Côte d’Ivoire n’en a pas besoin.
BAKARY NIMAGA