Adopter un statut particulier pour les chefs de village assorti d’une allocation financière forfaitaire et une carte d’identité professionnelle. C’est la principale revendication faite le jeudi 12 juillet dernier par les 94 chefs de village des communautés atchan et attié du district d’Abidjan au ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, au cours d’une rencontre à l’Hôtel du district d’Abidjan.
Selon le porte-parole des chefs de communautés, Oga Léon, ce statut permettra aux auxiliaires de l’administration d’être protégés juridiquement, socialement et financièrement. Mieux, les chefs de village ont soutenu être prêts à aider les autorités étatiques à rédiger les textes dudit statut. Car, selon Oga Léon, « les destitutions des chefs sont devenues le sport-roi de certains dans les villages ébrié. Il faut qu’on mette en place un antidote ». Ainsi, l’adoption d’un statut des chefs de village freinera-t-elle les chamboulements au niveau des communautés, à en croire l’orateur. Par ailleurs, le chef Oga Léon a réclamé qu’il soit inscrit dans les cahiers de charges des investisseurs les actions bénéfiques en faveur des populations, ainsi que la construction des brigades de gendarmerie et de commissariats de police dans certains villages atchan pour lutter efficacement contre l’insécurité galopante au bord de la lagune Ebrié.
« Aujourd’hui, on court, on se bat. Mais les gens ne voient pas ça », s’est plaint d’emblée le ministre Hamed Bakayoko. Avant de demander aux chefs atchan et attié d’aider le chef de l’Etat « dans la paix et la cohésion ». Car, selon lui, « nous savons que, dans certains villages, des miliciens ont caché des armes. Il faut qu’on enlève ces armes avec le concours de tous. A Sikensi, hier, on a découvert des armes cachées grâce au chef du village ».
Hamed Bakayoko a, par ailleurs, demandé aux chefs de communautés de se départir de la politique et de tout mettre en œuvre pour ne plus que la Côte d’Ivoire revienne aux conflits. « La Côte d’Ivoire de la manipulation, des violences est finie. (…) Faites en sorte que, dans notre pays, s’enracine la démocratie », a plaidé Hamed Bakayoko pour qui les chefs atchan doivent cesser de vendre leurs terrains.
Didier Kéi
Selon le porte-parole des chefs de communautés, Oga Léon, ce statut permettra aux auxiliaires de l’administration d’être protégés juridiquement, socialement et financièrement. Mieux, les chefs de village ont soutenu être prêts à aider les autorités étatiques à rédiger les textes dudit statut. Car, selon Oga Léon, « les destitutions des chefs sont devenues le sport-roi de certains dans les villages ébrié. Il faut qu’on mette en place un antidote ». Ainsi, l’adoption d’un statut des chefs de village freinera-t-elle les chamboulements au niveau des communautés, à en croire l’orateur. Par ailleurs, le chef Oga Léon a réclamé qu’il soit inscrit dans les cahiers de charges des investisseurs les actions bénéfiques en faveur des populations, ainsi que la construction des brigades de gendarmerie et de commissariats de police dans certains villages atchan pour lutter efficacement contre l’insécurité galopante au bord de la lagune Ebrié.
« Aujourd’hui, on court, on se bat. Mais les gens ne voient pas ça », s’est plaint d’emblée le ministre Hamed Bakayoko. Avant de demander aux chefs atchan et attié d’aider le chef de l’Etat « dans la paix et la cohésion ». Car, selon lui, « nous savons que, dans certains villages, des miliciens ont caché des armes. Il faut qu’on enlève ces armes avec le concours de tous. A Sikensi, hier, on a découvert des armes cachées grâce au chef du village ».
Hamed Bakayoko a, par ailleurs, demandé aux chefs de communautés de se départir de la politique et de tout mettre en œuvre pour ne plus que la Côte d’Ivoire revienne aux conflits. « La Côte d’Ivoire de la manipulation, des violences est finie. (…) Faites en sorte que, dans notre pays, s’enracine la démocratie », a plaidé Hamed Bakayoko pour qui les chefs atchan doivent cesser de vendre leurs terrains.
Didier Kéi