KATIOLA - Neuf femmes ont été condamnées mercredi à Katiola, dans le nord de la Côte d`Ivoire, à un an de prison ferme pour l`excision d`une trentaine de fillettes, un verdict salué par l`ONU comme la "première" condamnation du genre dans le pays.
Ces femmes, âgées de 46 à 91 ans, ont été reconnues coupables de "mutilation génitale féminine" pour quatre d`entre elles, et de "complicité" pour les autres, pour l`excision d`une trentaine de fillettes en février à Katiola (400 km au nord d`Abidjan) lors d`une cérémonie rituelle.
Elles ont toutes été condamnées à un an de prison ferme et 50.000 FCFA (75 euros) d`amende.
"Cette condamnation est la première du genre en Côte d`Ivoire" et "permettra de réduire le phénomène de l`excision", s`est réjoui auprès de l`AFP Patrick Yedess, chargé des questions d`état de droit au sein de l`Opération des Nations unies dans le pays (Onuci), présent au tribunal.
La pratique de l`excision perdure en Côte d`Ivoire, où elle a atteint un taux de prévalence de 42% selon une enquête récente. Elle est particulièrement courante au sein de certaines communautés musulmanes du Nord et animistes de l`Ouest (environ 80% selon la même enquête), malgré son interdiction votée en 1998 et suivie de nombreuses initiatives en faveur de son éradication.
Une fillette de trois ans est décédée fin 2011 des suites de ses blessures liées à cette pratique traditionnelle à Dabakala, à 80 km au nord-est de Katiola.
Ces femmes, âgées de 46 à 91 ans, ont été reconnues coupables de "mutilation génitale féminine" pour quatre d`entre elles, et de "complicité" pour les autres, pour l`excision d`une trentaine de fillettes en février à Katiola (400 km au nord d`Abidjan) lors d`une cérémonie rituelle.
Elles ont toutes été condamnées à un an de prison ferme et 50.000 FCFA (75 euros) d`amende.
"Cette condamnation est la première du genre en Côte d`Ivoire" et "permettra de réduire le phénomène de l`excision", s`est réjoui auprès de l`AFP Patrick Yedess, chargé des questions d`état de droit au sein de l`Opération des Nations unies dans le pays (Onuci), présent au tribunal.
La pratique de l`excision perdure en Côte d`Ivoire, où elle a atteint un taux de prévalence de 42% selon une enquête récente. Elle est particulièrement courante au sein de certaines communautés musulmanes du Nord et animistes de l`Ouest (environ 80% selon la même enquête), malgré son interdiction votée en 1998 et suivie de nombreuses initiatives en faveur de son éradication.
Une fillette de trois ans est décédée fin 2011 des suites de ses blessures liées à cette pratique traditionnelle à Dabakala, à 80 km au nord-est de Katiola.